[Justice Humaine] Enquete administrative
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[Justice Humaine] Enquete administrative
« Monsieur le Juge,
L’Echiquier a l’immense plaisir de vous inviter dans son nouvel établissement « le Tripot » pour une soirée exceptionnelle et exclusive réservée au V.I.P. Lieu de tolérance et de divertissement, de jeux et de plaisir, le Tripot propose un service de très haut de gamme et une expérience culturelle unique a ses clients. Discrétion, bienêtre, et bien entendu sécurité, nous sommes la pour satisfaire toutes vos envies en toute légalité.
Sincèrement,
Dolween »
Le carton d’invitation était d’un luxe et d’un raffinement rare mais les activités de cet établissement étaient on ne peut plus clair.
En toute Légalité ? La prostitution et les jeux d’argent étaient formellement interdits dans le royaume. Derrière la petite criminalité se cachait toujours la grande. L’ouverture de ce tripot était forcement illégal.
Le juge s’empressa vers les services administratifs du Roi mais alors qu’il demandait à voir les registres et le cadastre, il sentit comme une gêne dans le regard des employées du Roi. Aussi incroyable que cela puisse paraitre cette « Dame » avait obtenue toutes les autorisations nécessaires à l’ouverture de son tripot. Son établissement avait été classe comme « zone franche de jeux et de divertissement » et le sceau royal avait été appose sur tous les documents administratifs. Elle avait même obtenue que ses bénéfices ne soient taxes qu’à 10% en tant qu’activité de « d’intérêt général ». Yien n’en revenait pas. Pour obtenir tout cela, le crime avait du « arrose » bien du monde mais avait surtout profité de la crise gouvernementale qui avait suivit la démission de la gouverneur Sarahne.
Obtenir la fermeture de cet établissement serait une longue et dure bataille, car juridiquement le dossier de cette Dolween était aussi solide que l’acier de Forgefer.
L’Echiquier a l’immense plaisir de vous inviter dans son nouvel établissement « le Tripot » pour une soirée exceptionnelle et exclusive réservée au V.I.P. Lieu de tolérance et de divertissement, de jeux et de plaisir, le Tripot propose un service de très haut de gamme et une expérience culturelle unique a ses clients. Discrétion, bienêtre, et bien entendu sécurité, nous sommes la pour satisfaire toutes vos envies en toute légalité.
Sincèrement,
Dolween »
Le carton d’invitation était d’un luxe et d’un raffinement rare mais les activités de cet établissement étaient on ne peut plus clair.
En toute Légalité ? La prostitution et les jeux d’argent étaient formellement interdits dans le royaume. Derrière la petite criminalité se cachait toujours la grande. L’ouverture de ce tripot était forcement illégal.
Le juge s’empressa vers les services administratifs du Roi mais alors qu’il demandait à voir les registres et le cadastre, il sentit comme une gêne dans le regard des employées du Roi. Aussi incroyable que cela puisse paraitre cette « Dame » avait obtenue toutes les autorisations nécessaires à l’ouverture de son tripot. Son établissement avait été classe comme « zone franche de jeux et de divertissement » et le sceau royal avait été appose sur tous les documents administratifs. Elle avait même obtenue que ses bénéfices ne soient taxes qu’à 10% en tant qu’activité de « d’intérêt général ». Yien n’en revenait pas. Pour obtenir tout cela, le crime avait du « arrose » bien du monde mais avait surtout profité de la crise gouvernementale qui avait suivit la démission de la gouverneur Sarahne.
Obtenir la fermeture de cet établissement serait une longue et dure bataille, car juridiquement le dossier de cette Dolween était aussi solide que l’acier de Forgefer.
Yien- Messages : 26
Date d'inscription : 26/08/2009
Re: [Justice Humaine] Enquete administrative
A la lueur des chandelles, Dolween rêvassait dans ses appartements. Allongée sur le ventre, son négligé de soie brodé de dentelles rehausse son corps par trop filiforme et finit en une cascade harmonieuse sur les draps de satins de sa couche. Dolween entortille sa chevelure entre ses doigts, semblant attendre la venue de quelqu’un.
- Que fiche donc ce .. cet Armand ?.. euh.. cet Arnaud.. non.. oh et puis qu’il aille au diable ce type sans nom ! *murmure-elle entre les dents*
Ce qui avait importé ce soir, était d’avoir pu constater que même en l’absence de gouverneur, la justice royale et son juge n’avaient pas perdus de leurs mordants. Même si le cas de ce voleur lui était égal, elle avait apprise ce soir, que ce juge n’allait pas rester dans l’attente d’un faux pas de l’échiquier.
Elle se prend à sourire en se remémorant sa première rencontre avec ce Yien. Elle l’avait prise pour un homme de paille, un vulgaire pantin à la solde de l’aristocratie. Mais là, ce soir… je juge qui avait fait face à cette assistance ne s’était pas démonté. Quelle détermination !
Se retournant sur le flanc, elle se recroqueville, calant bien sa tête au creux d’un coussin et se caresse distraitement le ventre, toujours pensive.
Ce n’étais pas étonnant qu’elle n’ait pas reçu de réponse à sa missive, ce juge là ne mangeait pas à tout les râteliers. Pas comme ces fonctionnaires de la ville, qui en échange de faveurs auprès des filles ou d’une bonne bourse d’or vous accordaient certains privilèges. Quel était donc son point faible ?... cette question était presque angoissante voir même obsedante.
Elle se redresse sur les coudes d’un bond, scrute son ventre et ses jambes, puis d’un hochement de tête caresse sa joue contre son épaule. Peut être qu’il pourrait tomber sous le charme ?... La mine sceptique, elle prononce un non sur le bout des lèvres.
Si le corrompre s’avère trop difficile, le discréditer serait une parfaite altenative….
*Toc toc*
- Entre donc ! *lâche-elle presque exaspérée*
Un bourgeois éméché passe la porte…
- Enfin… *suivi d’un long soupir*
- Que fiche donc ce .. cet Armand ?.. euh.. cet Arnaud.. non.. oh et puis qu’il aille au diable ce type sans nom ! *murmure-elle entre les dents*
Ce qui avait importé ce soir, était d’avoir pu constater que même en l’absence de gouverneur, la justice royale et son juge n’avaient pas perdus de leurs mordants. Même si le cas de ce voleur lui était égal, elle avait apprise ce soir, que ce juge n’allait pas rester dans l’attente d’un faux pas de l’échiquier.
Elle se prend à sourire en se remémorant sa première rencontre avec ce Yien. Elle l’avait prise pour un homme de paille, un vulgaire pantin à la solde de l’aristocratie. Mais là, ce soir… je juge qui avait fait face à cette assistance ne s’était pas démonté. Quelle détermination !
Se retournant sur le flanc, elle se recroqueville, calant bien sa tête au creux d’un coussin et se caresse distraitement le ventre, toujours pensive.
Ce n’étais pas étonnant qu’elle n’ait pas reçu de réponse à sa missive, ce juge là ne mangeait pas à tout les râteliers. Pas comme ces fonctionnaires de la ville, qui en échange de faveurs auprès des filles ou d’une bonne bourse d’or vous accordaient certains privilèges. Quel était donc son point faible ?... cette question était presque angoissante voir même obsedante.
Elle se redresse sur les coudes d’un bond, scrute son ventre et ses jambes, puis d’un hochement de tête caresse sa joue contre son épaule. Peut être qu’il pourrait tomber sous le charme ?... La mine sceptique, elle prononce un non sur le bout des lèvres.
Si le corrompre s’avère trop difficile, le discréditer serait une parfaite altenative….
*Toc toc*
- Entre donc ! *lâche-elle presque exaspérée*
Un bourgeois éméché passe la porte…
- Enfin… *suivi d’un long soupir*
Invité- Invité
Re: [Justice Humaine] Enquete administrative
Le retour aux affaires de la gouverneur Sarahne, lui avait laisse espérer une rapide remise a plat des conditions d’attribution de la « franchise de jeux et divertissement » faite a L’échiquier. La gouverneur était une vraie tornade administrative et n’hésitait pas à remettre en cause les décrets passes par l’ancienne administration, parfois même à la limite du droit. Il en avait lui-même fait les frais et était persuade que le dossier « solide comme l‘acier de Forgefer » de Dolween n’allait pas résister longtemps a Dame Tortente. Les fleurs et le chat dans le bureau du gouverneur lui firent comprendre qu’il n’en serrait peut être pas ainsi...
Yien- Messages : 26
Date d'inscription : 26/08/2009
Re: [Justice Humaine] Enquete administrative
- Mathilde ! *hurle-elle* … MATHILDE ! … *la soubrette entre dans la chambre de sa maîtresse en toute hâte* …Fais mander ce petit notaire à la manque ! je le veux dans une demi-heure au Tripot ! avec tous les papiers, le cadastre, les actes de propriété, les licences et la comptabilité … tout ! tu m’entends ! … et s’il rechigne dis lui que je le paie assez bien, lui et ses complices à l’hôtel de ville ! alors qu’ils viennent immédiatement ! IM-ME-DIA-TE-MENT ! … file !
Les joues rougies par colère, mais en apparence calme, le visage fermé, elle se mire devant le miroir en dessous, sélectionnant attentivement la robe qu’elle allait mettre pour parler au juge Yien. Il avait du culot de faire poster des hommes à lui non loin du Tripot. Quelle mouche l’avait donc piqué. Elle arrosait déjà bien tous les sous-fifres, était-il encore plus gourmand ?
Un instant elle hésite, la blanche ?… non trop … trop sage… celle brodée de fil d’or ? mmm… non plus, elle ne voulait pas d’un contrôle fiscal. Va pour la noire.
Peu de temps après, parfumée, maquillée et coiffée, elle descend l’escalier qui mène à la grande salle. Le notaire et ses apprentis l’attendaient, penauds, ne comprenant pas l’empressement de la directrice du Tripot.
S’éventant de son éventail, la tête haute, elle dévisage celui qu’elle payait cher pour que ce genre de tracas soit évité.
- Alors, Maître… sommes-nous en règle ?
Le petit humain, fait une courbette puis essuie ses binocles et répond par l’affirmative, certain qu’elle ne saisira pas un traitre mot dans toute la paperasse qu’il avait apporté avec lui et qui était déposée sur la table.
- Que signifie donc la présence de ces hommes de loi qui rôdent autour de mon établissement ?... chhht ! *elle lève vivement sa main pour l’empêcher de répondre*… sommes-nous oui ou non en zone franche ? que dit le cadastre ? ... la comptabilité est-elle en ordre ? la licence est-elle dument acquittée ?... devons-nous craindre quelque chose ?...
Elle s’approche du notaire, lui tourne autour et ajoute.
- Vous avez bénéficié de mes largesses et de mes faveurs. Vous savez comme je peux être douce et reconnaissante, mais les canaux ne sont pas loin et ceux qui nous trahissent y croupissent les pieds dans le ciment. Ne vous avisez pas de me décevoir mon cher ami !
Les joues rougies par colère, mais en apparence calme, le visage fermé, elle se mire devant le miroir en dessous, sélectionnant attentivement la robe qu’elle allait mettre pour parler au juge Yien. Il avait du culot de faire poster des hommes à lui non loin du Tripot. Quelle mouche l’avait donc piqué. Elle arrosait déjà bien tous les sous-fifres, était-il encore plus gourmand ?
Un instant elle hésite, la blanche ?… non trop … trop sage… celle brodée de fil d’or ? mmm… non plus, elle ne voulait pas d’un contrôle fiscal. Va pour la noire.
Peu de temps après, parfumée, maquillée et coiffée, elle descend l’escalier qui mène à la grande salle. Le notaire et ses apprentis l’attendaient, penauds, ne comprenant pas l’empressement de la directrice du Tripot.
S’éventant de son éventail, la tête haute, elle dévisage celui qu’elle payait cher pour que ce genre de tracas soit évité.
- Alors, Maître… sommes-nous en règle ?
Le petit humain, fait une courbette puis essuie ses binocles et répond par l’affirmative, certain qu’elle ne saisira pas un traitre mot dans toute la paperasse qu’il avait apporté avec lui et qui était déposée sur la table.
- Que signifie donc la présence de ces hommes de loi qui rôdent autour de mon établissement ?... chhht ! *elle lève vivement sa main pour l’empêcher de répondre*… sommes-nous oui ou non en zone franche ? que dit le cadastre ? ... la comptabilité est-elle en ordre ? la licence est-elle dument acquittée ?... devons-nous craindre quelque chose ?...
Elle s’approche du notaire, lui tourne autour et ajoute.
- Vous avez bénéficié de mes largesses et de mes faveurs. Vous savez comme je peux être douce et reconnaissante, mais les canaux ne sont pas loin et ceux qui nous trahissent y croupissent les pieds dans le ciment. Ne vous avisez pas de me décevoir mon cher ami !
Invité- Invité
Re: [Justice Humaine] Enquete administrative
Yien savait que la bataille administrative allait être difficile, longue et incertaine. L’échiquier allait recruter les meilleurs avocats de la ville et mener une véritable guérilla juridique. Cette bataille il fallait la mener mais la justice était déjà débordée et avaient des ressources et des moyens limités. Et cela n’allait pas aller en s’améliorant avec une gouverneur qui semblait préférer financer un cirque plutôt que d’investir dans le recrutement et la formation de nouveaux magistrats.
Non, la bataille juridique n’était pas suffisante, il fallait trouver d’autres angles, toucher la ou ca ferait mal. Il fallait touche l’Echiquier au portefeuille…
Non, la bataille juridique n’était pas suffisante, il fallait trouver d’autres angles, toucher la ou ca ferait mal. Il fallait touche l’Echiquier au portefeuille…
Yien- Messages : 26
Date d'inscription : 26/08/2009
Re: [Justice Humaine] Enquete administrative
Le petit notaire feint un sourire, s’essuie le front avec un mouchoir de flanelle puis dispose rapidement les différents documents officiels sur la table. Prenant une grande inspiration, il réajuste ses binocles et s’élance dans un monologue sur un ton précieux et guindé.
- Voyez Madame, le cadastre indique clairement que votre établissement se trouve à cheval entre les canaux et le territoire concédé à l’ambassade de Darnassus. Mais les lois sont ce qu’elles sont, et par ma foi, je dois avouer que votre cas pourrait sembler litigieux aux yeux d’un juriste averti. Voyez, Le décret royal spécifie bien que qu’en vertu de l’amitié qui lie les peuples de l’Alliance, le territoire dénommé communément comme le « Parc » est mis à la disposition du peuple de Darnassus et de ses représentants. Donc si nous interprétons ce texte…
Dolween soupire agacée et fait signe au notaire qu’elle s’impatiente.
- oui euh… pour ce qui est de la licence et le droit d’exercer votre activité, vous n’avez pas d’inquiétude à avoir. Elle est émise par le gouvernement sur autorisation exceptionnelle nominale. Donc à moins d’un changement brutal de politique commerciale, ou d’un revirement des plus hautes instances du gouvernement, rien ne peut remettre en cause cet arrangement.
Le notaire, contemple la table un instant, presque fier de son œuvre puis continue.
- En ce qui concerne la comptabilité, chère Madame, elle est irréprochable. Tout y est consigné. En effet, par le truchement de certaines colonnes et quelques astuces comptable, rien ne peut être retenu à votre charge…. hum, sauf peut-être cette dernière somme de quelques centaines de pièces d’or qui ont été prélevées pour faire quelques « cadeaux ». Mais rassurez-vous, j’ai déjà pris les mesures qui s’imposent et ai passé commande d’un tableau à un artiste afin de camoufler cela en dépense.
Dolween plisse les yeux et s’évente rapidement.
- Oui… euh, le peintre est un peu lent, mais il m’assure qu’il pourra livrer son œuvre d’ici peu. Ah… ces artistes !
La patronne du Tripot fixe chacune des expressions du visage du notaire, serait-il en train de l’embobiner ? Elle s’évente, puis d’un geste de la main elle l’enjoint de poursuivre.
- A mon grand regret, Madame, il semblerait qu’il y ait juste une petite anicroche de rien du tout, rien de grave, je vous l’assure, mais tout de même, il est de mon devoir de vous en parler. … [/color[color=olive]]*il se racle la gorge et poursuit* … voilà, il s’agit de vos origines. Il est bien certifié que vous avez été recueillie à l’orphelinat, que vous y avez passé votre jeunesse, mais comment vous dire… enfin que… votre citoyenneté est implicite mais non recensée, si je puis dire…
Dolween fait de gros yeux et semble estomaquée. S’en suit un petit pas de travers et un pas en arrière… par bonheur Island’, qui veille sur elle, rapproche une chaise avant qu’elle ne vacille. Une fois assise, respirant péniblement au travers de son corsage, la dévouée Island’ apporte aussitôt un petit verre d’alcool fort pour la réconforter.
Ses esprits retrouvés, Dolween balbutie quelques mots.
- Cher… cher Maître, êtes-vous en train de me dire que notre affaire en située sur un territoire partagé, que la juridiction floue permet à la justice d’Hurlevent d’y appliquer sa loi ? *elle reprend son souffle et vide d’un trait le petit verre de rhum*… voulez-vous dire que notre franchise, notre licence tient au bon vouloir des autorités ? … et pire, qu’il y a un faille dans notre comptabilité, si minime soit-elle ?.. et… et que je … je ne suis même pas une réelle citoyenne d’Hurlevent ?
Elle claque des doigts pour réclamer un autre verre, qu’elle gobe d’un trait. Après quelques minutes de silence, qu’elle met à profit pour s’éventer de son éventail, elle plisse les yeux, fronce les sourcils. Le regard mauvais, la mine des mauvais jours, elle se redresse et dévisages toutes et tous dans la salle.
Les filles sont pendues à ses lèvres, le notaire et ses acolytes juristes regardent le sol, tâchant de se faire oublier.
- C’est la guerre que cherche ce juge ! Il ne l’aura pas… ou du moins pas comme il s’y attend. Nos intérêts et nos espoirs sont placés en ce gouvernement, nous n’allons pas céder à la panique. Par contre je veux tout savoir sur ce Yien …
Elle reprend de l’aplomb et prend une grande inspiration qui soulève son corset. Avec détermination elle reprend.
- Je veux tous savoir sur ce juge Yien. Cet homme n’est pas un saint, il a des défauts, des secrets… et je veux les connaître. Peu importe le prix, je veux tout savoir, même s’il arrachait les ailes des mouches étant enfant ! Je veux pouvoir tenir sa réputation au creux de ma main, et pouvoir la briser si cela me chante.
Alors qu’elle tourne les talons, elle ajoute :
- Même si je dois finir dans sa couche et prendre une fessée de sa part, je vous jure que peu m’importe la bassesse à laquelle je devrais m’adonner, je saurais ce que ce petit juge cache…
- Voyez Madame, le cadastre indique clairement que votre établissement se trouve à cheval entre les canaux et le territoire concédé à l’ambassade de Darnassus. Mais les lois sont ce qu’elles sont, et par ma foi, je dois avouer que votre cas pourrait sembler litigieux aux yeux d’un juriste averti. Voyez, Le décret royal spécifie bien que qu’en vertu de l’amitié qui lie les peuples de l’Alliance, le territoire dénommé communément comme le « Parc » est mis à la disposition du peuple de Darnassus et de ses représentants. Donc si nous interprétons ce texte…
Dolween soupire agacée et fait signe au notaire qu’elle s’impatiente.
- oui euh… pour ce qui est de la licence et le droit d’exercer votre activité, vous n’avez pas d’inquiétude à avoir. Elle est émise par le gouvernement sur autorisation exceptionnelle nominale. Donc à moins d’un changement brutal de politique commerciale, ou d’un revirement des plus hautes instances du gouvernement, rien ne peut remettre en cause cet arrangement.
Le notaire, contemple la table un instant, presque fier de son œuvre puis continue.
- En ce qui concerne la comptabilité, chère Madame, elle est irréprochable. Tout y est consigné. En effet, par le truchement de certaines colonnes et quelques astuces comptable, rien ne peut être retenu à votre charge…. hum, sauf peut-être cette dernière somme de quelques centaines de pièces d’or qui ont été prélevées pour faire quelques « cadeaux ». Mais rassurez-vous, j’ai déjà pris les mesures qui s’imposent et ai passé commande d’un tableau à un artiste afin de camoufler cela en dépense.
Dolween plisse les yeux et s’évente rapidement.
- Oui… euh, le peintre est un peu lent, mais il m’assure qu’il pourra livrer son œuvre d’ici peu. Ah… ces artistes !
La patronne du Tripot fixe chacune des expressions du visage du notaire, serait-il en train de l’embobiner ? Elle s’évente, puis d’un geste de la main elle l’enjoint de poursuivre.
- A mon grand regret, Madame, il semblerait qu’il y ait juste une petite anicroche de rien du tout, rien de grave, je vous l’assure, mais tout de même, il est de mon devoir de vous en parler. … [/color[color=olive]]*il se racle la gorge et poursuit* … voilà, il s’agit de vos origines. Il est bien certifié que vous avez été recueillie à l’orphelinat, que vous y avez passé votre jeunesse, mais comment vous dire… enfin que… votre citoyenneté est implicite mais non recensée, si je puis dire…
Dolween fait de gros yeux et semble estomaquée. S’en suit un petit pas de travers et un pas en arrière… par bonheur Island’, qui veille sur elle, rapproche une chaise avant qu’elle ne vacille. Une fois assise, respirant péniblement au travers de son corsage, la dévouée Island’ apporte aussitôt un petit verre d’alcool fort pour la réconforter.
Ses esprits retrouvés, Dolween balbutie quelques mots.
- Cher… cher Maître, êtes-vous en train de me dire que notre affaire en située sur un territoire partagé, que la juridiction floue permet à la justice d’Hurlevent d’y appliquer sa loi ? *elle reprend son souffle et vide d’un trait le petit verre de rhum*… voulez-vous dire que notre franchise, notre licence tient au bon vouloir des autorités ? … et pire, qu’il y a un faille dans notre comptabilité, si minime soit-elle ?.. et… et que je … je ne suis même pas une réelle citoyenne d’Hurlevent ?
Elle claque des doigts pour réclamer un autre verre, qu’elle gobe d’un trait. Après quelques minutes de silence, qu’elle met à profit pour s’éventer de son éventail, elle plisse les yeux, fronce les sourcils. Le regard mauvais, la mine des mauvais jours, elle se redresse et dévisages toutes et tous dans la salle.
Les filles sont pendues à ses lèvres, le notaire et ses acolytes juristes regardent le sol, tâchant de se faire oublier.
- C’est la guerre que cherche ce juge ! Il ne l’aura pas… ou du moins pas comme il s’y attend. Nos intérêts et nos espoirs sont placés en ce gouvernement, nous n’allons pas céder à la panique. Par contre je veux tout savoir sur ce Yien …
Elle reprend de l’aplomb et prend une grande inspiration qui soulève son corset. Avec détermination elle reprend.
- Je veux tous savoir sur ce juge Yien. Cet homme n’est pas un saint, il a des défauts, des secrets… et je veux les connaître. Peu importe le prix, je veux tout savoir, même s’il arrachait les ailes des mouches étant enfant ! Je veux pouvoir tenir sa réputation au creux de ma main, et pouvoir la briser si cela me chante.
Alors qu’elle tourne les talons, elle ajoute :
- Même si je dois finir dans sa couche et prendre une fessée de sa part, je vous jure que peu m’importe la bassesse à laquelle je devrais m’adonner, je saurais ce que ce petit juge cache…
Invité- Invité
Re: [Justice Humaine] Enquete administrative
Une sentinelle arriva en courant dans le bureau du capitiane, il leva les yeux de ses rapports et se mit a observer la dite sentinelle.
-Je peux vous aider Sentinelle ?
A bout de souffle
-Mon...capitaine..des informations ..d'Hurlevent...visiblement le juge Yien a des soucis ..administratif au niveau...du parc D'Hurlevent ...avec le Tripot de l'echiquier....
Cyridan se mit a hausser un sourcil
-vraiment ? Et bien si nous pouvons l'aider puis que cette zone est offerte a Darnassus ..allez a Hurlevent et demandez lui s'il veut de l'aide apres tout nous lui devons bien ça
Quelques heures plus tard un groupe de sentinelles se presenta au bureau du juge Yien
-Je peux vous aider Sentinelle ?
A bout de souffle
-Mon...capitaine..des informations ..d'Hurlevent...visiblement le juge Yien a des soucis ..administratif au niveau...du parc D'Hurlevent ...avec le Tripot de l'echiquier....
Cyridan se mit a hausser un sourcil
-vraiment ? Et bien si nous pouvons l'aider puis que cette zone est offerte a Darnassus ..allez a Hurlevent et demandez lui s'il veut de l'aide apres tout nous lui devons bien ça
Quelques heures plus tard un groupe de sentinelles se presenta au bureau du juge Yien
Invité- Invité
Re: [Justice Humaine] Enquete administrative
Dérélicte semblait bien calme face aux bravades de la justice qui bombait le torse sans raison et brassait de l'air devant son "honnête" Tripot. Elle fumait nonchalamment dans un fauteuil en caressant son chat et souriait en coin. Quand Dolween la rejoint, la reine lui adressa un signe de tête confiant et lui tendit un parchemin portant le sceau du roi.
"Laisse-les s'agiter, mon amie. Nous avons la raison pour nous. Et nous n'avons rien fait. Comme tu constateras, ce papier peut nous aider..."
La siamoise fit un clin d'œil.
"Il n'y a plus maintenant qu'à attendre et à voir comment ils prendront notre prochain coup sur l'échiquier. Mal, j'imagine, avec fierté, pudibonderie et vexation, évidement *soupir*... Mais bon. On peut se prendre à rêver en des humains meilleurs, non ? Quand aux sentinelles, mais que nous veulent-ils ? Quand je te disais que leur paix suite à l'attentat de Darnassus n'était qu'une feinte. Regarde-les ce sont nos frères et ils se comportent en charognards, ne manquant pas une occasion pour arracher un morceau. Mais crois-moi : leur mâchoire s'apprête à claquer dans le vide. Les Sentinelles ne sont pas Khaline... Enfin... Va préparer les filles. Quand nous en aurons fini avec cette mascarade, nous ferons une grande fête pour inviter le juge et nos ennemis à se réconcilier. Après tout... ils n'enquêtent que sur leurs pré-jugés."
Dérélicte retint un éclat de rire derrière sa main gantée de résille et adressa à Dolween, tête penchée, le plus beau de ses sourires...
"Assieds-toi.. nous attendons les nouvelles d'une amie."
"Laisse-les s'agiter, mon amie. Nous avons la raison pour nous. Et nous n'avons rien fait. Comme tu constateras, ce papier peut nous aider..."
La siamoise fit un clin d'œil.
"Il n'y a plus maintenant qu'à attendre et à voir comment ils prendront notre prochain coup sur l'échiquier. Mal, j'imagine, avec fierté, pudibonderie et vexation, évidement *soupir*... Mais bon. On peut se prendre à rêver en des humains meilleurs, non ? Quand aux sentinelles, mais que nous veulent-ils ? Quand je te disais que leur paix suite à l'attentat de Darnassus n'était qu'une feinte. Regarde-les ce sont nos frères et ils se comportent en charognards, ne manquant pas une occasion pour arracher un morceau. Mais crois-moi : leur mâchoire s'apprête à claquer dans le vide. Les Sentinelles ne sont pas Khaline... Enfin... Va préparer les filles. Quand nous en aurons fini avec cette mascarade, nous ferons une grande fête pour inviter le juge et nos ennemis à se réconcilier. Après tout... ils n'enquêtent que sur leurs pré-jugés."
Dérélicte retint un éclat de rire derrière sa main gantée de résille et adressa à Dolween, tête penchée, le plus beau de ses sourires...
"Assieds-toi.. nous attendons les nouvelles d'une amie."
Dernière édition par Dérélicte le Mar 8 Sep - 23:32, édité 9 fois
Dérélicte- Chimère de l'Eclat
- Messages : 562
Date d'inscription : 17/08/2009
Localisation : Paris
Re: [Justice Humaine] Enquete administrative
*Sarahne se remémore une discussion avec Dérélicte, et a la ferme intention de parler au Juge Yien, qui outrepasse des pouvoirs qui ne sont pas les siens*
Oscar : Qu’allez vous faire ?!
Sarahne : Me ranger a ce qu’affirme l’administration ! Le tripot est de ce fait reconnu, je ne vois pas pourquoi le Juge Yien s’en mêle.
Oscar : Nous on le fait bien !?
Sarahne : Une citoyenne de la ville d’Hurlevent vient me demander de l’aider, je ne courberai pas l’échine, surtout lorsque je sais que cette demoiselle fait preuve de valeurs qui me sont chères…
Oscar : Qui sont ?
Sarahne : Oscar, ne devient pas médisant, je reconnais la tonalité de ta voix…
Oscar : Et si les elfes s’en mêlent ?
Sarahne : Hurlevent n’appartient à personne d’autre que son roi, et je suis celle qui régit les règles ici. Personne n’a indiqué ou délimité des zones de pouvoirs pour tels et telles personnes.
Sarahne : Ce n’est pas un ghetto, il y a les citoyens d’Hurlevent, et les étrangers, qui sont mafois les bienvenus a partir du moment où ils respectent les règles…
Sarahne : Je reconnais l’endroit comme tel, et jusqu'à preuve du contraire, rien ne laisse supposer qu’il y ait de mauvaises choses qui se trament dans ses lieux…
Sarahne : Si les soldats doivent passer dans le coin, c’est pour faire des rondes, et non pour faire le guet.
Sarahne : Ce n’est pas faire justice, que de s’en prendre a des pauvres malheureux, surtout quand on n’a rien qui prouve quoique ce soit.
Sarahne : Ma clémence a des limites…
Oscar : Qu’allez vous faire ?!
Sarahne : Me ranger a ce qu’affirme l’administration ! Le tripot est de ce fait reconnu, je ne vois pas pourquoi le Juge Yien s’en mêle.
Oscar : Nous on le fait bien !?
Sarahne : Une citoyenne de la ville d’Hurlevent vient me demander de l’aider, je ne courberai pas l’échine, surtout lorsque je sais que cette demoiselle fait preuve de valeurs qui me sont chères…
Oscar : Qui sont ?
Sarahne : Oscar, ne devient pas médisant, je reconnais la tonalité de ta voix…
Oscar : Et si les elfes s’en mêlent ?
Sarahne : Hurlevent n’appartient à personne d’autre que son roi, et je suis celle qui régit les règles ici. Personne n’a indiqué ou délimité des zones de pouvoirs pour tels et telles personnes.
Sarahne : Ce n’est pas un ghetto, il y a les citoyens d’Hurlevent, et les étrangers, qui sont mafois les bienvenus a partir du moment où ils respectent les règles…
Sarahne : Je reconnais l’endroit comme tel, et jusqu'à preuve du contraire, rien ne laisse supposer qu’il y ait de mauvaises choses qui se trament dans ses lieux…
Sarahne : Si les soldats doivent passer dans le coin, c’est pour faire des rondes, et non pour faire le guet.
Sarahne : Ce n’est pas faire justice, que de s’en prendre a des pauvres malheureux, surtout quand on n’a rien qui prouve quoique ce soit.
Sarahne : Ma clémence a des limites…
Invité- Invité
Re: [Justice Humaine] Enquete administrative
Le conseiller Oscar avait fait le court chemin qui séparait son bureau de celui du juge pour l’informer du mécontentement de la gouverneur quant a l’enquête discrète qu’il menait sur le tripot. La justice avait autre chose à faire que de s’en prendre à de pauvres malheureux.
« Malheureux, je n’en sais rien mais pauvre c’est moins certain. » répondit le juge. De ce qu’il avait pu apprendre le tripot ne semblait pas désemplir et les notables du royaume y dépensaient des sommes folles tous les soirs « en toute discrétion ». Une vraie machine a cash.
« Et alors, vous avez quelque chose contre cela ? repondit le conseiller, c’est autant de rentrée pour l’état, du travail pour les jeunes et cela a permit de réhabiliter un quartier désaffecté ». Yien n’était pas la pour juger de la politique économique et sociale du gouvernement, mais pour faire appliquer la loi et faire respecter le droit.
« Monsieur le conseiller, je ne comprends par pourquoi vous êtes ici. Il n’y a ni plainte ni procédure judiciaire a l’encontre des membres de l’échiquier à ma connaissance… Mais à propos, puisque vous êtes la vous pouvez peut être m’aider. Vous avez une idée combien cela peux couter d’emplir de fleurs le bureau d’un gouverneur ? »
« Malheureux, je n’en sais rien mais pauvre c’est moins certain. » répondit le juge. De ce qu’il avait pu apprendre le tripot ne semblait pas désemplir et les notables du royaume y dépensaient des sommes folles tous les soirs « en toute discrétion ». Une vraie machine a cash.
« Et alors, vous avez quelque chose contre cela ? repondit le conseiller, c’est autant de rentrée pour l’état, du travail pour les jeunes et cela a permit de réhabiliter un quartier désaffecté ». Yien n’était pas la pour juger de la politique économique et sociale du gouvernement, mais pour faire appliquer la loi et faire respecter le droit.
« Monsieur le conseiller, je ne comprends par pourquoi vous êtes ici. Il n’y a ni plainte ni procédure judiciaire a l’encontre des membres de l’échiquier à ma connaissance… Mais à propos, puisque vous êtes la vous pouvez peut être m’aider. Vous avez une idée combien cela peux couter d’emplir de fleurs le bureau d’un gouverneur ? »
Yien- Messages : 26
Date d'inscription : 26/08/2009
Re: [Justice Humaine] Enquete administrative
Un inconnu, un notable sans nul doute, qui avait du payer une fortune pour passer une nuit en sa compagnie, était assoupi sur le flanc et ronflait. Dolween, à ses cotés, l’observait à la lueur de la lune. Il n’était pas beau et avait en apparence au moins trois fois son âge. De sa bouche exhalait encore cette lourde odeur amère de rhum coupé à la mandragore, qu’elle donnait aux petits vieux pour que l’acte se passe bien, et surtout en vitesse. « Il aura payé très cher son quart d’heure lui … et sans y arriver.» se dit-elle en souriant.
Puis elle se retourne sur l’autre flanc pour ne pas avoir à supporter plus longtemps le contact avec cet inconnu sans importance. Pour s’isoler de ses ronflements, elle repense au début de soirée…
« Argusia, l’étudiante timide, s’était elle-même dénoncée après trois ou quatre paroles échangées. Par recoupement, Dolween l’avait forcée aux aveux, tout en douceur, presque avec bienveillance. Etait-ce ça que nous envoyait le juge ? des étudiants en droits ? n’avait-il rien de mieux ?...Pour montrer qu’elle n’était pas une peau de vache elle l’avait invitée à la table de jeu.
Quelle mignonne petite étudiante, elle qui se refusait à boire de l’alcool, la voilà qui s’était laissée entrainer au jeu de dés. Elle aurait voulu que le juge soit là pour voire la mine réjouie de son espionne lorsqu’elle gagnait le premier tour de table. Cette petite avait été jetée dans la gueule du loup par le juge, il était temps, désormais, de la retourner…»
Un ronflement la sort de sa rêverie. Elle donne un léger coup de coude au vieux débris qui se carapate dans un grognement.
« Kyworn, le fier défenseur de Darnassus, avait un goût de papaye. Ses manières étaient tendres et fortes à la fois. Oh comme elle aurait voulu que le gage de Xäel se prolonge et débouche sur … sur autre chose qu’une nuit avec un vieux qui trompe son épouse bigote.
Bien sûr que l’elfe pouvait se révéler intéressant, que cela faisait de lui une proie, mais … mais elle avait une sorte d’affection pour lui. Le risque de se voire démasquer provoquait en elle un sentiment d’allégresse, d’aventure. Il reviendra la voire, elle en était persuadée… »
Elle s’assoupit en rêvant à son elfe…
Puis elle se retourne sur l’autre flanc pour ne pas avoir à supporter plus longtemps le contact avec cet inconnu sans importance. Pour s’isoler de ses ronflements, elle repense au début de soirée…
« Argusia, l’étudiante timide, s’était elle-même dénoncée après trois ou quatre paroles échangées. Par recoupement, Dolween l’avait forcée aux aveux, tout en douceur, presque avec bienveillance. Etait-ce ça que nous envoyait le juge ? des étudiants en droits ? n’avait-il rien de mieux ?...Pour montrer qu’elle n’était pas une peau de vache elle l’avait invitée à la table de jeu.
Quelle mignonne petite étudiante, elle qui se refusait à boire de l’alcool, la voilà qui s’était laissée entrainer au jeu de dés. Elle aurait voulu que le juge soit là pour voire la mine réjouie de son espionne lorsqu’elle gagnait le premier tour de table. Cette petite avait été jetée dans la gueule du loup par le juge, il était temps, désormais, de la retourner…»
Un ronflement la sort de sa rêverie. Elle donne un léger coup de coude au vieux débris qui se carapate dans un grognement.
« Kyworn, le fier défenseur de Darnassus, avait un goût de papaye. Ses manières étaient tendres et fortes à la fois. Oh comme elle aurait voulu que le gage de Xäel se prolonge et débouche sur … sur autre chose qu’une nuit avec un vieux qui trompe son épouse bigote.
Bien sûr que l’elfe pouvait se révéler intéressant, que cela faisait de lui une proie, mais … mais elle avait une sorte d’affection pour lui. Le risque de se voire démasquer provoquait en elle un sentiment d’allégresse, d’aventure. Il reviendra la voire, elle en était persuadée… »
Elle s’assoupit en rêvant à son elfe…
Invité- Invité
Re: [Justice Humaine] Enquete administrative
« Une nouvelle porte, celle-ci garnie de plaques de métal, munie d’un œilleton et doublée d’une grille en fer forgé, trône désormais à l’entrée du Tripot. Au sol, sur le pas de porte, on peut encore apercevoir des résidus de bois calcinés de la précédente et défunte porte.
Un peu plus loin, à quelques pas de là, sur la rambarde de pierre, les traces noirâtres d’une petite explosion sont encore visibles. Sur les pierres de la rambarde, ça et là, de minuscules goutes de sang séché peuvent être décelées. »
Sur le mur de la bâtisse, une affiche est placardée
Chers clients et clientes,
Comme vous pouvez le remarquer, nous avons renforcé la sécurité de notre établissement dans votre intérêt. Il vous sera donc demandé de ne plus vous agglutiner en groupe devant cette porte ainsi qu’un peu plus de patience lorsque vous frapperez individuellement à celle-ci.
En vous remerciant pour votre patience et votre compréhension.
Un peu plus loin, à quelques pas de là, sur la rambarde de pierre, les traces noirâtres d’une petite explosion sont encore visibles. Sur les pierres de la rambarde, ça et là, de minuscules goutes de sang séché peuvent être décelées. »
Sur le mur de la bâtisse, une affiche est placardée
* * *
Chers clients et clientes,
Comme vous pouvez le remarquer, nous avons renforcé la sécurité de notre établissement dans votre intérêt. Il vous sera donc demandé de ne plus vous agglutiner en groupe devant cette porte ainsi qu’un peu plus de patience lorsque vous frapperez individuellement à celle-ci.
En vous remerciant pour votre patience et votre compréhension.
La direction du Tripot
Dolween
Dolween
* * *
Invité- Invité
Re: [Justice Humaine] Enquete administrative
« Non, toujours rien Monsieur le Juge, personne n’est passe. »
Yien ne put s’empêcher de montrer une certaine résignation. En découvrant dans la Tribune d’Azeroth l’attentat contre le tripot, le juge s’était dit qu’enfin il tenait peut être quelque chose. Le succès de l’échiquier avait certainement provoque des jalousies parmi les criminels en place et cet attentat marquait probablement le début d’une guerre des gangs. Pour faire bonne figure et se donner des gages de respectabilité, il avait secrètement espéré que l’échiquier irait déposer une plainte dans son bureau contre le chevalier-terroriste. Malheureusement il avait probablement rêvé trop fort. Une telle plainte aurait été évidemment un sésame et opportunité unique d’enquêter sur les activités de l’Echiquier. Il aurait pu interroger tous les pensionnaires de l’établissement, fermer durant plusieurs jour le Tripot pour les besoins de l’enquête, et possiblement de faire d’une pierre deux coups. Non, Dolween et ses amies savaient tres bien qu'il ne fallait pas mettre le moindre doigt dans la machine judiciaire. Il lui faudrait encore attendre et s'armer une nouvelle fois de patience. Enfin, il y avait au moins une chose positive dans l’histoire. D’après l’auxiliaire Argusia qui notait avec application tout les allers et venus devant le tripot, l’attentat avait fait baisser la fréquentation du lieu. La nouvelle porte en acier n’avait pas, apparemment, réussit à convaincre tous les notables frileux qu’ils pourraient s’adonner a leur vice « en toute sécurité ».
Yien ne put s’empêcher de montrer une certaine résignation. En découvrant dans la Tribune d’Azeroth l’attentat contre le tripot, le juge s’était dit qu’enfin il tenait peut être quelque chose. Le succès de l’échiquier avait certainement provoque des jalousies parmi les criminels en place et cet attentat marquait probablement le début d’une guerre des gangs. Pour faire bonne figure et se donner des gages de respectabilité, il avait secrètement espéré que l’échiquier irait déposer une plainte dans son bureau contre le chevalier-terroriste. Malheureusement il avait probablement rêvé trop fort. Une telle plainte aurait été évidemment un sésame et opportunité unique d’enquêter sur les activités de l’Echiquier. Il aurait pu interroger tous les pensionnaires de l’établissement, fermer durant plusieurs jour le Tripot pour les besoins de l’enquête, et possiblement de faire d’une pierre deux coups. Non, Dolween et ses amies savaient tres bien qu'il ne fallait pas mettre le moindre doigt dans la machine judiciaire. Il lui faudrait encore attendre et s'armer une nouvelle fois de patience. Enfin, il y avait au moins une chose positive dans l’histoire. D’après l’auxiliaire Argusia qui notait avec application tout les allers et venus devant le tripot, l’attentat avait fait baisser la fréquentation du lieu. La nouvelle porte en acier n’avait pas, apparemment, réussit à convaincre tous les notables frileux qu’ils pourraient s’adonner a leur vice « en toute sécurité ».
Yien- Messages : 26
Date d'inscription : 26/08/2009
Re: [Justice Humaine] Enquete administrative
« Une enveloppe atterrit sur le bureau du juge Yien. Très commune, achetée à la papèterie d’Hurlevent, elle contient une lettre à l’écriture fine et féminine ainsi qu’une poignée de gnomographies….lubriques »
Juge Yien,
L’évidence est sous vos yeux. Homme de peu de moralité, fréquentant les catins, comme cette Dolween, je vous mets en garde.
Soyez à la hauteur de votre tâche ou ces gnomographies s’étaleront sur les murs de la cité, à la vue de tous.
Une femme de justice
Juge Yien,
L’évidence est sous vos yeux. Homme de peu de moralité, fréquentant les catins, comme cette Dolween, je vous mets en garde.
Soyez à la hauteur de votre tâche ou ces gnomographies s’étaleront sur les murs de la cité, à la vue de tous.
Une femme de justice
Invité- Invité
Re: [Justice Humaine] Enquete administrative
En une autre occasion, ces gnomographies auraient certainement fait tordre de rire le juge. En une autre occasion, le juge en aurait profité pour convoquer la fameuse Dolween et lui demander des explications, en une autre occasion il aurait essayé de trouver un angle d’attaque juridique contre l’échiquier. Mais en ce jour de deuil national, ces gnomographies lui paraissaient complètement futiles en comparaison du drame qui venait de frapper le royaume. De valeureux soldats et la gouverneur Sarahne étaient tombes tragiquement lors de la désormais tristement célèbre bataille de brume-glace. Ces héros avaient donné leur vie pour la lumière et rien d’autre n’avait d’importance en ce jour. En se dirigeant vers la cathédrale pour les obsèques, Yien ne put néanmoins s’empêcher de penser aux diverses menaces qu’il recevait régulièrement. Avant hier, c’était un nain prétendant avoir des révélations compromettantes sur lui et menaçant de les étaler au grand jour, hier c’était un colis avec la tête d’un mort, aujourd’hui ces gnomographies. Les criminels et autres petits malfrats espéraient ils vraiment faire trembler la justice royale avec leurs menaces ? Ignoraient-ils que rien ni personne ne pourrait l’empêcher de mener sa mission royale ? Savaient-ils qu’il avait jure d’éradiquer le crime et faire triompher la lumière?
Yien- Messages : 26
Date d'inscription : 26/08/2009
Re: [Justice Humaine] Enquete administrative
En parcourant la liste du jour que lui avait remis son auxiliaire, Yien se dit que sa petite Argusia avait fait du bon travail. Elle apprenait vite et deviendrait sans aucun doute une brillante magistrate. On sous-estime souvent les jeunes se dit-il, on ne les prend pas aux sérieux et on les ignore souvent. Eux ils bossent dur, notent tout et se souviennent de tout. Le juge refit les comptes des aller et venu noté consciencieusement sur les rapports de l’auxiliaire. D’une grosse centaine de clients, le jour de l’ouverture, la fréquentation était tombée a une petite dizaine. Plus encore, ca liste n’affichait plus de riches notables mais principalement des criminels de passage. L’attentat, la guerre et la mort de la gouverneur avait découragé beaucoup de citoyen a passe leur soirée au Tripot. Plus encore la mésaventure du Comte Remington avait plombe la réputation de « discrétion » de l’établissement, un des arguments commerciaux principal de l’échiquier. Combien chaque client pouvait il dépensait ? Une ? Dix? Cent pièces d’or. Il faudrait qu’il demande a Argusia de se renseigner mais il était clair que le tripot ne pourrait survivre longtemps financièrement avec a peine plus de dix clients. A moins que l’échiquier trouve d’autres sources de revenu, le Tripot allait tomber dans le rouge et serait menacé de redressement judiciaire.
Yien- Messages : 26
Date d'inscription : 26/08/2009
Re: [Justice Humaine] Enquete administrative
Une affichette commençait depuis peu à trainer sur les murs de la ville :
Habitants d'Hurlevent !
Bientôt dans votre grande cité : une vente aux enchères en mémoire du défunt et regretté gouverneur SARAHNE !
Tous les gains seront intégralement reversés à l'orphelinat, nous vous invitons à venir nombreux.
Des lots par dizaines !
Objets rares, antiques, précieux ou de collection, vous trouverez tous ce que l'Hotel des ventes de vous offre pas ! Des prix concurrentiels !
Ne manquez pas la grande enchère de L'échiquier !
Habitants d'Hurlevent !
Bientôt dans votre grande cité : une vente aux enchères en mémoire du défunt et regretté gouverneur SARAHNE !
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Ne manquez pas la grande enchère de L'échiquier !
Dérélicte- Chimère de l'Eclat
- Messages : 562
Date d'inscription : 17/08/2009
Localisation : Paris
Re: [Justice Humaine] Enquete administrative
En fin d’après midi, alors que la pluie tombe, Dolween est affalée sur sa couche défraichie. Sa chambre est dans un état épouvantable, ses robes et dessous trainent négligemment dans tous les recoins, des piles de documents s’amoncellent sur chaque recoin de table, sur chaque chaise, au pied du lit, parmi des restes de repas, le calumet encore allumé empeste la pièce d’une odeur âpre. Et par-dessus tout, trois bassines récupèrent les goutes qui s’infiltrent par la toiture sans âge. Dans cette atmosphère sordide et humide, sentant le renfermé et les questions sans réponses, elle s’escrime à déchiffrer la comptabilité de ses yeux rougis par la fatigue et la drogue.
« une porte massive incendiée, une suivante, en métal cette fois ci, défoncée en plusieurs endroits, une lentille de judas fracturée, des briques descellées sur la droite de l’entrée, un encadrement de porte qui ne tient plus que par le saint esprit, des dizaines de verres brisés, un parquet qui rend l’âme… et cette toiture qui fuit…»
Ploc….ploc….ploc
L’esprit embrumé elle répète inlassablement les mots de la liste sur le bout des lèvres. Puis, quand une certaine lucidité semble la reprendre, elle s’empresse de porter le calumet à sa bouche et tire quelques bouffées pour alléger sa conscience.
Et la liste se prolonge…
«… les intérêts de la bâtisse pour la futur galerie d’art, le papier, les encres et les caractères de plombs pour l’imprimerie du journal, tout cela à crédit… les crédits, maudits soient-ils … et les frais de notaires, oh celui là…»
Elle se roule sur le dos, ferme les yeux, n’arrivant même plus à sourire sous l’effet de la drogue.
L’automne s’était installé, avec la pluie et les ennuis.
Ploc….ploc….ploc
« une porte massive incendiée, une suivante, en métal cette fois ci, défoncée en plusieurs endroits, une lentille de judas fracturée, des briques descellées sur la droite de l’entrée, un encadrement de porte qui ne tient plus que par le saint esprit, des dizaines de verres brisés, un parquet qui rend l’âme… et cette toiture qui fuit…»
Ploc….ploc….ploc
L’esprit embrumé elle répète inlassablement les mots de la liste sur le bout des lèvres. Puis, quand une certaine lucidité semble la reprendre, elle s’empresse de porter le calumet à sa bouche et tire quelques bouffées pour alléger sa conscience.
Et la liste se prolonge…
«… les intérêts de la bâtisse pour la futur galerie d’art, le papier, les encres et les caractères de plombs pour l’imprimerie du journal, tout cela à crédit… les crédits, maudits soient-ils … et les frais de notaires, oh celui là…»
Elle se roule sur le dos, ferme les yeux, n’arrivant même plus à sourire sous l’effet de la drogue.
L’automne s’était installé, avec la pluie et les ennuis.
Ploc….ploc….ploc
Invité- Invité
Re: [Justice Humaine] Enquete administrative
Ce soir entre 22h00 et 22h20, en l’absence de la propriétaire, deux gardes royaux se sont permis de forcer l’entrée du Tripot, en pleine nuit, causant des dommages irrémédiables à la porte et effrayant les filles. Un témoin de la scène s’est permit de demander les motifs de cette intrusion illégale puisque non cautionnée par une commission d’enquête qui aurait du être affichée sur la dite porte. La réponse des deux gardes fut des plus lacunaires. A leurs dires, un criminel nommé Taurustom se fournirait des armes dans un lieu de tolérance dument enregistré et d’ailleurs sous la surveillance des auxiliaires de justice.
Cette action viole donc tous les droits citoyens, ainsi que les règlements de la justice gouvernementale.
- Intrusion illégale et abusive par la force des représentants de l’ordre.
- Abandon au pillage des biens d’une entreprise privée régie par la charte commerciale gouvernementale.
- Dommages à la propriété privée conduisant à la cessation des activités de l’entreprise régie par la charte
commerciale gouvernementale.
- Tors moral sur plusieurs employées.
- Tors moral à l’entreprise et l’entrepreneur.
- Préjudice commercial grave et perte d’un contrat portant sur la livraison de provisions au Duc D’Austrivage.
A l’arrivée de la propriétaire sur les lieux, une bonne heure plus tard, les dégâts étaient déjà irrémédiables, forçant celle-ci à laisser son entreprise ouverte au pillage et à la destruction.
Alors que celle-ci voulait faire constater les dommages causés, elle fût éconduite sous le prétexte fallacieux d’un manque de personnel disponible. Cela engendre un préjudice supplémentaire qui complique toute démarche administrative auprès des assurances et provoque une perte nette encore difficilement chiffrable.
Pour les raisons citées plus haut, la propriétaire du Tripot, Dame Dolween, se verra dans l’obligation d’intenter une action en justice, par l’intermédiaire du cabinet de notaire qui régit sa propriété, à l’encontre des forces de l’ordre et par extension au ministère de la justice.
La plainte suivra la voie de la stricte légalité et dans le plus profond respect des protocoles.
Cette action viole donc tous les droits citoyens, ainsi que les règlements de la justice gouvernementale.
- Intrusion illégale et abusive par la force des représentants de l’ordre.
- Abandon au pillage des biens d’une entreprise privée régie par la charte commerciale gouvernementale.
- Dommages à la propriété privée conduisant à la cessation des activités de l’entreprise régie par la charte
commerciale gouvernementale.
- Tors moral sur plusieurs employées.
- Tors moral à l’entreprise et l’entrepreneur.
- Préjudice commercial grave et perte d’un contrat portant sur la livraison de provisions au Duc D’Austrivage.
A l’arrivée de la propriétaire sur les lieux, une bonne heure plus tard, les dégâts étaient déjà irrémédiables, forçant celle-ci à laisser son entreprise ouverte au pillage et à la destruction.
Alors que celle-ci voulait faire constater les dommages causés, elle fût éconduite sous le prétexte fallacieux d’un manque de personnel disponible. Cela engendre un préjudice supplémentaire qui complique toute démarche administrative auprès des assurances et provoque une perte nette encore difficilement chiffrable.
Pour les raisons citées plus haut, la propriétaire du Tripot, Dame Dolween, se verra dans l’obligation d’intenter une action en justice, par l’intermédiaire du cabinet de notaire qui régit sa propriété, à l’encontre des forces de l’ordre et par extension au ministère de la justice.
La plainte suivra la voie de la stricte légalité et dans le plus profond respect des protocoles.
Invité- Invité
Re: [Justice Humaine] Enquete administrative
Tôt ce matin, une lettre recommandée parvient aux instances judiciaires de la cité d’Hurlevent.
Mesdames et Messieurs du haut conseil de justice,
Mon étude défend et gère les droits et avoirs de Mlle Dolween. C’est donc en qualité de notaire et juriste, au nom de ma cliente, que je vous fais part du dépôt de plainte qui suit.
Ma cliente, propriétaire de l'établissement dénommé le Tripot, qui siège dans le Parc, a été la victime de plusieurs délits dans la nuit du 17 au 18 septembre. En effet, deux membres de la « Garde Royale » se sont permis de fracturer l’entrée de l’établissement de ma cliente en son absence. De plus, ils s’y sont introduits et ont procédés à une fouille. Je rappelle que cet incident s’est produit en pleine nuit, alors que l’établissement était fermé. Alors que ma cliente était venue constater l’effraction un bonne heure après, elle a pu constaté avec effroi qu’aucune assignation ou aucun mandat n'avait été cloué sur la porte, et que celle-ci n’avait été ni scellée ni fermée et que l’établissement avait été saccagé. En détresse, ma cliente a aussitôt fait appelle aux forces de l’ordre qui ont gardé le silence. Outrée elle a contacté de ses amis intimes à la justice pour se voir déboutée de sa plainte. Désemparée, elle me confiait encore ce matin, ne plus pouvoir retourner en sein de son entreprise, tant la vue des dommages subis la désole.
C’est donc en son nom et le mien, que je proteste vivement et porte cette triste affaire d’abus de pouvoir devant la coure de justice. Par conséquent je vous remet les différentes plaintes et griefs qui feront l’objet de poursuites :
- Abus caractérisé des forces de l’ordre hors du cadre juridique.
Les forces de l’ordre ont agies délibérément sous un prétexte fallacieux et peu crédible pour intervenir sans l’aval de la justice et mettre en péril les activités légales d’un établissement privé.
- Usage de violence entraînant des dommages matériels importants.
La violence abusive employée par les forces de l’ordre ont entraîné des pertes matérielles considérables.
- Violation de domicile privé et intimidation.
Par cette action coup de poing, les forces de l’ordres ont terrorisé les employées de l’établissement, les réveillant en pleine nuit, un jour de repos. Nombre d’entre elles sont encore sous le choc.
Le résultat de cet acte délictueux se révèle désastreux pour ma cliente. Non seulement les frais directs liés à cette intervention se chiffrent en millier de pièces d’argent, mais le tors moral subi par ma cliente, ses employées ainsi que par sa clientèle dépasse de loin les dizaines de millier de pièces d’argent.
Tout ceci contraint ma cliente à renoncer à son activité indépendante, jetant à la rue des employées qualifiées tout en favorisant la précarité et l’instabilité du quartier tout entier. Ce dommage « social » comme je le nommerai à pour conséquence de dévaluer la valeur foncière de la propriété de ma cliente ce qui ne fait qu'aggraver les dommages déjà subis par celle-ci.
Je réitère donc avec force et détermination, la volonté de justice de ma cliente qui souhaite que son bon droit soit rétabli. Dans un geste d'apaisement, et par conscience sociale, ma cliente serait ravie de voire la procédure être accélérée, ceci afin de limiter les frais de dommages du aux manques à gagner et aussi pour pouvoir retrouver ses employées dévouées.
En dernier ressort, sur mes conseils, ma cliente récuse le juge Yien, pour des raisons personnelles qui pourraient entraîner un collusion d'intérêts. Ma cliente préférerai donc voire le ministère publique prendre cette affaire en charge.
Dans l’intervalle, un expert mandaté par mon étude, fera l’inventaire des préjudices et de leur indemnisation souhaitée.
Je reste bien entendu à votre disposition, au nom de ma cliente, pour toute information complémentaire.
Mesdames, Messieurs les membres de la haute coure de justice, veuillez agréer mes salutations les plus distinguée.
***
Mesdames et Messieurs du haut conseil de justice,
Mon étude défend et gère les droits et avoirs de Mlle Dolween. C’est donc en qualité de notaire et juriste, au nom de ma cliente, que je vous fais part du dépôt de plainte qui suit.
Ma cliente, propriétaire de l'établissement dénommé le Tripot, qui siège dans le Parc, a été la victime de plusieurs délits dans la nuit du 17 au 18 septembre. En effet, deux membres de la « Garde Royale » se sont permis de fracturer l’entrée de l’établissement de ma cliente en son absence. De plus, ils s’y sont introduits et ont procédés à une fouille. Je rappelle que cet incident s’est produit en pleine nuit, alors que l’établissement était fermé. Alors que ma cliente était venue constater l’effraction un bonne heure après, elle a pu constaté avec effroi qu’aucune assignation ou aucun mandat n'avait été cloué sur la porte, et que celle-ci n’avait été ni scellée ni fermée et que l’établissement avait été saccagé. En détresse, ma cliente a aussitôt fait appelle aux forces de l’ordre qui ont gardé le silence. Outrée elle a contacté de ses amis intimes à la justice pour se voir déboutée de sa plainte. Désemparée, elle me confiait encore ce matin, ne plus pouvoir retourner en sein de son entreprise, tant la vue des dommages subis la désole.
C’est donc en son nom et le mien, que je proteste vivement et porte cette triste affaire d’abus de pouvoir devant la coure de justice. Par conséquent je vous remet les différentes plaintes et griefs qui feront l’objet de poursuites :
- Abus caractérisé des forces de l’ordre hors du cadre juridique.
Les forces de l’ordre ont agies délibérément sous un prétexte fallacieux et peu crédible pour intervenir sans l’aval de la justice et mettre en péril les activités légales d’un établissement privé.
- Usage de violence entraînant des dommages matériels importants.
La violence abusive employée par les forces de l’ordre ont entraîné des pertes matérielles considérables.
- Violation de domicile privé et intimidation.
Par cette action coup de poing, les forces de l’ordres ont terrorisé les employées de l’établissement, les réveillant en pleine nuit, un jour de repos. Nombre d’entre elles sont encore sous le choc.
Le résultat de cet acte délictueux se révèle désastreux pour ma cliente. Non seulement les frais directs liés à cette intervention se chiffrent en millier de pièces d’argent, mais le tors moral subi par ma cliente, ses employées ainsi que par sa clientèle dépasse de loin les dizaines de millier de pièces d’argent.
Tout ceci contraint ma cliente à renoncer à son activité indépendante, jetant à la rue des employées qualifiées tout en favorisant la précarité et l’instabilité du quartier tout entier. Ce dommage « social » comme je le nommerai à pour conséquence de dévaluer la valeur foncière de la propriété de ma cliente ce qui ne fait qu'aggraver les dommages déjà subis par celle-ci.
Je réitère donc avec force et détermination, la volonté de justice de ma cliente qui souhaite que son bon droit soit rétabli. Dans un geste d'apaisement, et par conscience sociale, ma cliente serait ravie de voire la procédure être accélérée, ceci afin de limiter les frais de dommages du aux manques à gagner et aussi pour pouvoir retrouver ses employées dévouées.
En dernier ressort, sur mes conseils, ma cliente récuse le juge Yien, pour des raisons personnelles qui pourraient entraîner un collusion d'intérêts. Ma cliente préférerai donc voire le ministère publique prendre cette affaire en charge.
Dans l’intervalle, un expert mandaté par mon étude, fera l’inventaire des préjudices et de leur indemnisation souhaitée.
Je reste bien entendu à votre disposition, au nom de ma cliente, pour toute information complémentaire.
Mesdames, Messieurs les membres de la haute coure de justice, veuillez agréer mes salutations les plus distinguée.
maître Buzar
Notaire et avoué
Notaire et avoué
***
Dernière édition par Dolween le Ven 18 Sep - 19:22, édité 4 fois
Invité- Invité
Re: [Justice Humaine] Enquete administrative
« Cher Maitre,
La justice royale prend bonne note des plaintes formulées par votre cliente et vous annonce l’ouverture d’une procédure judiciaire à l’encontre de l’armée royale. Votre requête concernant le juge du Roi est néanmoins rejetée du fait de l’absence de collusion d’intérêt entre lui et votre cliente.
Sincèrement,
Magistrat Wurth »
La justice royale prend bonne note des plaintes formulées par votre cliente et vous annonce l’ouverture d’une procédure judiciaire à l’encontre de l’armée royale. Votre requête concernant le juge du Roi est néanmoins rejetée du fait de l’absence de collusion d’intérêt entre lui et votre cliente.
Sincèrement,
Magistrat Wurth »
Yien- Messages : 26
Date d'inscription : 26/08/2009
Re: [Justice Humaine] Enquete administrative
Une nouvelle enveloppe est déposée sur la table du juge. Elle contient de nombreux documents nécessaires à l’instruction de la procédure.
Cher membres de la coure de justice,
Par la présente je vous livre les résultats de l’expertise que nous avons mandatée. En accord avec ma cliente, nous réclamons donc un montant de 325’275 Pièces d’argent en réparation pour les préjudices subis par le Tripot.
Avec mes salutations les plus distinguées,
Maitre Buzar
Préjudices matériel :
Il est entendu par ce terme, autant les dommages directement imputables aux forces de l’ordre que les pillages et saccages résultant de leur intrusion.
- L’ensemble de la porte blindée et de son encadrement. (1'400 PA)
- Une grande partie de la vaisselle. (700 PA)
- Une bonne partie du stock des boissons servies dans la grande salle. (3'500 PA)
- Du mobilier abimé et saccagé. (450 PA)
- Un tableau de grande valeur qui a disparu et qui figure sur le double de la comptabilité. (8'000 PA)
La valeur estimée de l’ensemble des objets cités ci-dessus est de : 14'050 Pièces d’argent
Préjudices de fonctionnement :
Une partie de la comptabilité courante et des commandes auprès de fournisseurs ayant été détruite, l’établissement se retrouve gravement pénalisé.
La valeur estimée des pénalités est de : 8'700 Pièces d’argent
Préjudices de fermeture :
Les dégâts irrémédiables ont provoqué la fermeture de l’établissement, causant ainsi un grave manque à gagner. Pour estimer le préjudice, notre expert s’est donc basé sur la comptabilité du mois précédent.
La valeur estimée du manque à gagner est de : 22'000 Pièces d’argent par semaines
Suivant les conseils de l’expert, il faut compter un bon mois de manque à gagner soit : 110'000 Pièces d’argent
Préjudices moral :
La perte de clientèle, la dévaluation des bâtiments ainsi que le tors moral infligé à ma cliente est estimé par notre expert selon le barème de la chambre commerciale d’Hurlevent.
La valeur estimée du tors moral est de : 150'000 Pièces d’argent
Préjudices aux tiers :
La fermeture, le saccage et le licenciement des employées ont aussi un impact non négligeables sur l’établissement, pour cela l’expert nous avise qu’une somme forfaitaire est à joindre aux doléances.
La valeur forfaitaire est de : 13'000 Pièces d’argent
La valeur totale estimée selon l’expertise se monte à : 295'750 Pièces d’argent
A cette somme il faut ajouter les frais de justice de 10% : 29’575 Pièces d’argent
Total : 325’275 Pièces d’argent
(HRP : cette somme devrait représenter l’équivalent de la réfection complète du Tripot ainsi qu’un gros pécule en dommage et intérêt. Parler en PO me semble exagéré, mais suis à ton écoute pour des conseils)
***
Cher membres de la coure de justice,
Par la présente je vous livre les résultats de l’expertise que nous avons mandatée. En accord avec ma cliente, nous réclamons donc un montant de 325’275 Pièces d’argent en réparation pour les préjudices subis par le Tripot.
Avec mes salutations les plus distinguées,
Maitre Buzar
---- Rapport d’expertise ----
Préjudices matériel :
Il est entendu par ce terme, autant les dommages directement imputables aux forces de l’ordre que les pillages et saccages résultant de leur intrusion.
- L’ensemble de la porte blindée et de son encadrement. (1'400 PA)
- Une grande partie de la vaisselle. (700 PA)
- Une bonne partie du stock des boissons servies dans la grande salle. (3'500 PA)
- Du mobilier abimé et saccagé. (450 PA)
- Un tableau de grande valeur qui a disparu et qui figure sur le double de la comptabilité. (8'000 PA)
La valeur estimée de l’ensemble des objets cités ci-dessus est de : 14'050 Pièces d’argent
Préjudices de fonctionnement :
Une partie de la comptabilité courante et des commandes auprès de fournisseurs ayant été détruite, l’établissement se retrouve gravement pénalisé.
La valeur estimée des pénalités est de : 8'700 Pièces d’argent
Préjudices de fermeture :
Les dégâts irrémédiables ont provoqué la fermeture de l’établissement, causant ainsi un grave manque à gagner. Pour estimer le préjudice, notre expert s’est donc basé sur la comptabilité du mois précédent.
La valeur estimée du manque à gagner est de : 22'000 Pièces d’argent par semaines
Suivant les conseils de l’expert, il faut compter un bon mois de manque à gagner soit : 110'000 Pièces d’argent
Préjudices moral :
La perte de clientèle, la dévaluation des bâtiments ainsi que le tors moral infligé à ma cliente est estimé par notre expert selon le barème de la chambre commerciale d’Hurlevent.
La valeur estimée du tors moral est de : 150'000 Pièces d’argent
Préjudices aux tiers :
La fermeture, le saccage et le licenciement des employées ont aussi un impact non négligeables sur l’établissement, pour cela l’expert nous avise qu’une somme forfaitaire est à joindre aux doléances.
La valeur forfaitaire est de : 13'000 Pièces d’argent
La valeur totale estimée selon l’expertise se monte à : 295'750 Pièces d’argent
A cette somme il faut ajouter les frais de justice de 10% : 29’575 Pièces d’argent
Total : 325’275 Pièces d’argent
***
(HRP : cette somme devrait représenter l’équivalent de la réfection complète du Tripot ainsi qu’un gros pécule en dommage et intérêt. Parler en PO me semble exagéré, mais suis à ton écoute pour des conseils)
Invité- Invité
Re: [Justice Humaine] Enquete administrative
En décidant de faire une petite promenade dans le parc en ce bel après-midi, le juge espérait pouvoir se reposer d’une longue et éprouvante semaine de travail. A sa grande surprise, le parc n’avait plus rien à voir avec le lieu de calme et serein qu’il appréciait. Il était devenu le repère des bandits et des criminels en tout genre. S’il fut surpris, les nouveaux habitants furent aussi surpris que lui. Que venait faire le juge du Roi parmi eux. N’était-il pas au courant que les gardes de l’armée royale n’osaient plus venir dans le parc de peur de se faire égorger ? Le juge entra dans taverne qui, dans le passé, offrait des limonades aux familles qui venaient découvrir l’exotisme des elfes.
Comme un rayon de soleil traverse les ténèbres, le juge traversa la foule de criminels armés jusqu’aux dents et alla s’assoir a une table vide. Tous les yeux étaient braques sur lui et il savait qu’à tout moment, ils pourraient se jeter sur lui. Le serveur nain visiblement inquiet d’une telle visite se précipita sur lui pour lui prendre sa commande. Calmement, le juge commanda un verre de pinot et d’une main rassurante il se mit à caresser la pauvre chatte terrorisée qu’il avait choisie comme mascotte. Il prit son temps pour boire son verre et pour observer l’assistance. Les murmures avait rapidement repris et il sentait que tous réfléchissaient a ce qu’ils devaient faire. Avant que certains commencent à s’enhardir, le juge se leva et d’un pas lent quitta la taverne.
Il était déjà sur son destrier lorsqu’il entendit Derelicte l’interpeller. Comme il pouvait s’y attendre elle se plaignit des « promenades » de l’auxiliaire Argusia qui par sa présence faisait baisser le chiffre d’affaires de son tripot. C’était peut être vrai mais ce n’était pas vraiment son problème a lui. Son problème à elle c’était probablement plus cette taverne concurrente. Le nain avait du lui prendre ses derniers clients et aller finir de la mettre sur la paille.
De retour à son bureau, le juge demanda une audience avec la gouverneur pour lui faire part de ce que était devenu le parc. C’était a elle de prendre les mesures qui s’imposaient mais elle pourrait certainement s'appuyer sur l'aide des sentinelles qui ne devaient pas apprecier ce qu'etait devenu leur quartier.
Comme un rayon de soleil traverse les ténèbres, le juge traversa la foule de criminels armés jusqu’aux dents et alla s’assoir a une table vide. Tous les yeux étaient braques sur lui et il savait qu’à tout moment, ils pourraient se jeter sur lui. Le serveur nain visiblement inquiet d’une telle visite se précipita sur lui pour lui prendre sa commande. Calmement, le juge commanda un verre de pinot et d’une main rassurante il se mit à caresser la pauvre chatte terrorisée qu’il avait choisie comme mascotte. Il prit son temps pour boire son verre et pour observer l’assistance. Les murmures avait rapidement repris et il sentait que tous réfléchissaient a ce qu’ils devaient faire. Avant que certains commencent à s’enhardir, le juge se leva et d’un pas lent quitta la taverne.
Il était déjà sur son destrier lorsqu’il entendit Derelicte l’interpeller. Comme il pouvait s’y attendre elle se plaignit des « promenades » de l’auxiliaire Argusia qui par sa présence faisait baisser le chiffre d’affaires de son tripot. C’était peut être vrai mais ce n’était pas vraiment son problème a lui. Son problème à elle c’était probablement plus cette taverne concurrente. Le nain avait du lui prendre ses derniers clients et aller finir de la mettre sur la paille.
De retour à son bureau, le juge demanda une audience avec la gouverneur pour lui faire part de ce que était devenu le parc. C’était a elle de prendre les mesures qui s’imposaient mais elle pourrait certainement s'appuyer sur l'aide des sentinelles qui ne devaient pas apprecier ce qu'etait devenu leur quartier.
Yien- Messages : 26
Date d'inscription : 26/08/2009
Re: [Justice Humaine] Enquete administrative
Ce matin là, le roi d'Hurlevent terminait de relire pour la quatrième fois cette étrange lettre anonyme qu'il venait de recevoir, écrite à l'aide d'une série de lettres et de mots découpés dans un livre. Aucune trace de son auteur, évidement...
Il prit de nouveau entre ses doigts gantés de fer la gnomographie qui était jointe et soupira. Il avait été mis au courant des autres gnomographies montrant Yien dans des postures suggestives, avec une des catins de l'ancien Tripot. Peut-être était-ce une mise en scène, il n'en savait rien... Et d'ailleurs, il s'en fichait, il avait bien d'autres chats à fouetter.
Mais cette lettre arrivée ce matin lui fit penser qu'il devrait peut-être s'intéresser un peu plus de qu'il se passait dans la tête de son juge principale.
En soupirant de nouveau, il relus une cinquième fois la mystérieuse missive...
"Votre altesse royale,
Je me permets de vous faire parvenir cette gnomographie prise dans les salles même de votre propre donjon. L'image se passe de commentaire.
J'ai su que le juge Yien vous avait fait la demande personnelle de pouvoir obtenir la main du gouverneur Telyshka. Dans votre sagesse infinie et votre clairvoyance à toute épreuve, vous avez bien entendu refusé avec force et colère qu'une telle union se produise ! En effet, pour que votre gouvernement puisse rester impartial et juste, il ne convient pas que les différentes cellules du pouvoir, notamment le législatif et l'exécutif, couchent ensemble ! Cela risquerait de changer votre monarchie éclairée en dictature d'un couple fanatique aux visées personnelles... Sans compter, qu'une telle coalition au sein de votre gouvernement pourrait aussi, à terme, risquer de se retourner contre vous ! Bien que je ne doute pas que votre perspicacité puisse éviter de tels évènement, je vous rappelle que le peuple d'Hurlevent ne serait pas heureux d'apprendre qu'il est gouverné par un couple qui arrange les lois et les vérités à la mesure de leur caprices conjugaux.
La baronne Telyshka à déclaré récemment, devant témoin, qu'elle n'entretenait aucune rapport avec le juge et qu'elle ne se mêlait pas du pouvoir judiciaire... Cette gnomographie vous démontre qu'il est peu probable qu'elle respecte sa parole, ainsi que votre évidente volonté de bien cloisonner les différentes sources du pouvoir, pour en rester légitimement le seul maitre à bord.
Le peuple d'Hurlevent se permet humblement de vous rappeler également que la nomination de la baronne au poste de gouverneur s'est faites sur le dos de la mort de Sarahne, alors que Telyshka avait perdu les élections contre elle quelques temps auparavant ! Le peuple d'Hurlevent s'était donc prononcé sur le règne de la baronne : IL N'EN VEUT PAS ! De nouvelles élections seraient pertinentes pour élire un gouverneur en qui tout le monde se reconnaisse et briser cette coalition qui se forme dans votre dos, dans les couloirs de votre propre château.
Nous demandons, au nom des races et des peuples libres de l'Alliance, la destitution de ce juge qui n'est pas capable de prendre son devoir suffisamment au sérieux pour ne pas verser dans des flirts adolescants risquant GRANDEMENT de comrpomettre l'équilibre de votre gouvernement ! La gnomographie n'a pas été diffusée à qui que ce soit d'autre, mais les rumeurs se répandent vite. Ne doutez pas que si vous aviez la moindre difficulté à rendre la justice, le peuple d'Hurlevent, mis au courant de l'affaire, se ferait un devoir de se soulever pour exprimer au juge son mécontentement et soutenir votre sage décision de le faire remplacer.
Sachez que cette gnomographie à été prise APRES votre noble décision de refuser l'union, demandée par Yien. Cela vous démontre à quel point votre subordonné se moque de vous et de vos ordres !
Je ne doute pas que vous saurez, votre altesse, prendre les mesures qui s'imposent. Nous saurons, en retour, faire preuve de la plus grande discrétion quand à cette scandaleuse anicroche, bien loin de vouloir vous causer du soucis. Bien au contraire.
Vive le Roi !
Signé : un comité de citoyens vigilants."
Il prit de nouveau entre ses doigts gantés de fer la gnomographie qui était jointe et soupira. Il avait été mis au courant des autres gnomographies montrant Yien dans des postures suggestives, avec une des catins de l'ancien Tripot. Peut-être était-ce une mise en scène, il n'en savait rien... Et d'ailleurs, il s'en fichait, il avait bien d'autres chats à fouetter.
Mais cette lettre arrivée ce matin lui fit penser qu'il devrait peut-être s'intéresser un peu plus de qu'il se passait dans la tête de son juge principale.
En soupirant de nouveau, il relus une cinquième fois la mystérieuse missive...
"Votre altesse royale,
Je me permets de vous faire parvenir cette gnomographie prise dans les salles même de votre propre donjon. L'image se passe de commentaire.
J'ai su que le juge Yien vous avait fait la demande personnelle de pouvoir obtenir la main du gouverneur Telyshka. Dans votre sagesse infinie et votre clairvoyance à toute épreuve, vous avez bien entendu refusé avec force et colère qu'une telle union se produise ! En effet, pour que votre gouvernement puisse rester impartial et juste, il ne convient pas que les différentes cellules du pouvoir, notamment le législatif et l'exécutif, couchent ensemble ! Cela risquerait de changer votre monarchie éclairée en dictature d'un couple fanatique aux visées personnelles... Sans compter, qu'une telle coalition au sein de votre gouvernement pourrait aussi, à terme, risquer de se retourner contre vous ! Bien que je ne doute pas que votre perspicacité puisse éviter de tels évènement, je vous rappelle que le peuple d'Hurlevent ne serait pas heureux d'apprendre qu'il est gouverné par un couple qui arrange les lois et les vérités à la mesure de leur caprices conjugaux.
La baronne Telyshka à déclaré récemment, devant témoin, qu'elle n'entretenait aucune rapport avec le juge et qu'elle ne se mêlait pas du pouvoir judiciaire... Cette gnomographie vous démontre qu'il est peu probable qu'elle respecte sa parole, ainsi que votre évidente volonté de bien cloisonner les différentes sources du pouvoir, pour en rester légitimement le seul maitre à bord.
Le peuple d'Hurlevent se permet humblement de vous rappeler également que la nomination de la baronne au poste de gouverneur s'est faites sur le dos de la mort de Sarahne, alors que Telyshka avait perdu les élections contre elle quelques temps auparavant ! Le peuple d'Hurlevent s'était donc prononcé sur le règne de la baronne : IL N'EN VEUT PAS ! De nouvelles élections seraient pertinentes pour élire un gouverneur en qui tout le monde se reconnaisse et briser cette coalition qui se forme dans votre dos, dans les couloirs de votre propre château.
Nous demandons, au nom des races et des peuples libres de l'Alliance, la destitution de ce juge qui n'est pas capable de prendre son devoir suffisamment au sérieux pour ne pas verser dans des flirts adolescants risquant GRANDEMENT de comrpomettre l'équilibre de votre gouvernement ! La gnomographie n'a pas été diffusée à qui que ce soit d'autre, mais les rumeurs se répandent vite. Ne doutez pas que si vous aviez la moindre difficulté à rendre la justice, le peuple d'Hurlevent, mis au courant de l'affaire, se ferait un devoir de se soulever pour exprimer au juge son mécontentement et soutenir votre sage décision de le faire remplacer.
Sachez que cette gnomographie à été prise APRES votre noble décision de refuser l'union, demandée par Yien. Cela vous démontre à quel point votre subordonné se moque de vous et de vos ordres !
Je ne doute pas que vous saurez, votre altesse, prendre les mesures qui s'imposent. Nous saurons, en retour, faire preuve de la plus grande discrétion quand à cette scandaleuse anicroche, bien loin de vouloir vous causer du soucis. Bien au contraire.
Vive le Roi !
Signé : un comité de citoyens vigilants."
GNOMOGRAPHIE DU JUGE YIEN ET DE LA BARONNE TELYSHKA, ÉCHANGEANT UN BAISER LANGOUREUX
Dérélicte- Chimère de l'Eclat
- Messages : 562
Date d'inscription : 17/08/2009
Localisation : Paris
Re: [Justice Humaine] Enquete administrative
Quelque peu perdu dans les étendues blanches de Winterspring, Yien s'arrêta un instant pour s'assoir sur une pierre gelée. Cette promenade dans la neige lui avait fait du bien. Le silence d'un endroit qui était déserté depuis si longtemps par les hommes, l'avait calmé.
Il était là pour faire un choix. Un choix entre son cœur et sa raison. Un choix entre l'amour et le devoir. Un choix qui n'en n'était vraiment pas un. Il s'était présenté devant le Roi, il avait fait sa demande et comme attendu, le Roi avait refusé. Le Roi avait refusé sa demande, mais il avait aussi refusé sa démission, il avait refusé que le juge s'appartienne. Le Roi lui avait donne une mission, il lui avait demandé de ne pas faiblir et de se sacrifier. Le Roi lui avait fait cet honneur de refuser sa demande. Yien n'avait pas de choix.
Yien se releva et repris sa marche dans la neige. Il avait un procès à terminer et il ne fallait pas qu'il traine trop...
Il était là pour faire un choix. Un choix entre son cœur et sa raison. Un choix entre l'amour et le devoir. Un choix qui n'en n'était vraiment pas un. Il s'était présenté devant le Roi, il avait fait sa demande et comme attendu, le Roi avait refusé. Le Roi avait refusé sa demande, mais il avait aussi refusé sa démission, il avait refusé que le juge s'appartienne. Le Roi lui avait donne une mission, il lui avait demandé de ne pas faiblir et de se sacrifier. Le Roi lui avait fait cet honneur de refuser sa demande. Yien n'avait pas de choix.
Yien se releva et repris sa marche dans la neige. Il avait un procès à terminer et il ne fallait pas qu'il traine trop...
Dernière édition par Yien le Lun 28 Sep - 17:09, édité 1 fois
Yien- Messages : 26
Date d'inscription : 26/08/2009
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