Le cabaret, ses chambres et ce qui s'y fait !
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Le cabaret, ses chambres et ce qui s'y fait !
A la fin de l'une des nombreuses réunions des membres de l'Echiquier, Charlîne prit la parole.
« Bon... Celles et ceux qui sont là depuis assez longtemps n'auront pas manqué de constater que "Le Satine" vient de fêter ses deux mois d'existence. Des débuts difficiles, la fin d'un temps pour certains, le début d'un autre pour moi, et vous... »
Son regard se posa sur Erynies qui se trouvait là, en face d'elle, pas spécialement intéressée par la conversation mais pourtant bien présente. Amusée, Charlîne secoua la tête en s'ornant d'un tendre sourire puis leva les yeux vers sa reine avant de reprendre.
« Deux mois épuisants je dois bien le dire. Le but n'a jamais été d'ouvrir chaque soir de la semaine mais avec les filles, nous nous sommes efforcées de ne jamais, ou presque, laisser la porte fermée au nez des clients, il fallait bien ça pour nous lancer et grâce à cet... acharnement, aujourd'hui nous avons une clientèle solide, elle bat parfois de l'aile en fonction des aléas que connait Hurlevent mais je suis confiante et je le resterai. Maintenant que le cabaret s'est fait un nom et que plus grand monde n'assimile notre établissement à un repaire de criminels, ce que j'ai souhaité à la base pour nous faire oublier je vous le rappelle, et comme vous le savez peut-être, j'ai décidé de freiner un peu, le cabaret n'ouvrira plus que trois soirs fixes pendant la semaine : le mardi, le vendredi ainsi que le dimanche. Le reste dépendra de l'envie, de l'humeur, de la disponibilité aussi. »
Après cette brève introduction, la tenancière posa sur la table devant elle quelques feuilles qu'elle n'avait pas manqué de relire alors qu'elle parlait.
« Dérélicte, je vous remercie donc pour la patience et la confiance que vous m'avez accordée, et comme nous en avions discuté il est temps que les choses deviennent plus sérieuses, plus rentables. Le cabaret tourne bien, très bien même, il rapporte à lui seul près de 300 pièces d'or par semaine. Je vais, si vous le permettez, vous exposer le détail de ce que l'établissement propose, pas du coté des alcools mais plutôt du coté des... services dirons-nous. »
De son index elle désigna la feuille qui se trouvait sur le dessus.
« Cherchez pas c'est du langage de blonde. En gros, ça veut dire que pour chaque service y a un prix minimum. De ce prix minimum, le cabaret récupère la moitié. Ensuite, chaque fille décide avec moi du prix qu'elle veut faire payer, ça dépend de la tête du client, de son humeur, etc. C'est sa marge, marge si on veut car je récupère une part de cette marge, le pourcentage varie en fonction du service. Pour faire simple, mettons que la p'tite Louìse vende ses miches pendant toute une nuit pour 200 pièces d'or, je récupère 50 pièces d'or du prix minimum ainsi que 35 autres pièces de sa marge, ce qui fait que dans l'histoire Louìse récupèrera 115 pièces pour elle. Que ce soit clair pour tout le monde même pour celles et ceux qui s'en moqueraient si ça se passait autrement, personne ne sera forcé. Les filles qui font ça, quel que soit le service, continueront de le faire de leur plein gré, aucun client forcera qui que ce soit, et moi encore moins. Pour information, le plus souvent, quand il s'agira de passe ou de nuit, ça se fera pas au cabaret, on va essayer de faire ça en-dehors de nos murs afin de pas éveiller les soupçons, mais ça pourra se faire dans les chambres si c'est pas possible autrement. Ensuite, tout doit passer par moi. »
Charlîne, en ayant abordé ce dernier point, n'avait pas l'air de plaisanter, elle inspira profondément avant de poursuivre.
« Tout, ça veut dire que le client qui veut s'offrir un service vient me voir pour me payer moi avant qu'il se passe quoi que ce soit. Ca veut dire aussi que j'ai le dernier mot, sans bien sur revenir sur ce que j'ai dit il y a deux minutes. Exemple, un client insiste pour se taper Louìse, Louìse, comme toujours, elle est partante, mais moi je veux pas parce que le type me semble louche et j'ai pas envie qu'il esquinte la petite, donc c'est non et y a rien à redire, et s'il insiste je le dégage à grands coups de pieds au cul. »
Marud qui était là, se plaisait depuis le début à taquiner Charlîne du regard, cette dernière put lire "Maquerelle" sur les lèvres du borgne alors que d'autres l'avaient entendu.
« Si tu veux, mais c'est pas vraiment ça. Disons que de cette façon je surveille ce que font les filles, je récupère une part qui peut être investie dans des pots de vin à verser aux autorités si jamais l'une d'elle a des ennuis. »
Le sale type échappa un léger rire pour répéter plus distinctement cette fois, un large sourire aux lèvres.
« Maq'relle donc ! »
La blonde parut amusée, elle l'était d'ailleurs et ne manqua pas d'acquiescer à son tour.
« Maquerelle si tu veux. »
Charlîne resta là un moment pour répondre à d'éventuelles questions, cependant, une fois la réunion terminée, elle ne manqua pas de récupérer la note qu'elle venait de présenter mais laissa l'autre feuille sur la table, un schéma de ce qui semblait être le plan de l'arrière du cabaret, cette partie où se trouvaient les chambres donnant toutes sur la mer et le port d'Hurlevent.
« Bon... Celles et ceux qui sont là depuis assez longtemps n'auront pas manqué de constater que "Le Satine" vient de fêter ses deux mois d'existence. Des débuts difficiles, la fin d'un temps pour certains, le début d'un autre pour moi, et vous... »
Son regard se posa sur Erynies qui se trouvait là, en face d'elle, pas spécialement intéressée par la conversation mais pourtant bien présente. Amusée, Charlîne secoua la tête en s'ornant d'un tendre sourire puis leva les yeux vers sa reine avant de reprendre.
« Deux mois épuisants je dois bien le dire. Le but n'a jamais été d'ouvrir chaque soir de la semaine mais avec les filles, nous nous sommes efforcées de ne jamais, ou presque, laisser la porte fermée au nez des clients, il fallait bien ça pour nous lancer et grâce à cet... acharnement, aujourd'hui nous avons une clientèle solide, elle bat parfois de l'aile en fonction des aléas que connait Hurlevent mais je suis confiante et je le resterai. Maintenant que le cabaret s'est fait un nom et que plus grand monde n'assimile notre établissement à un repaire de criminels, ce que j'ai souhaité à la base pour nous faire oublier je vous le rappelle, et comme vous le savez peut-être, j'ai décidé de freiner un peu, le cabaret n'ouvrira plus que trois soirs fixes pendant la semaine : le mardi, le vendredi ainsi que le dimanche. Le reste dépendra de l'envie, de l'humeur, de la disponibilité aussi. »
Après cette brève introduction, la tenancière posa sur la table devant elle quelques feuilles qu'elle n'avait pas manqué de relire alors qu'elle parlait.
« Dérélicte, je vous remercie donc pour la patience et la confiance que vous m'avez accordée, et comme nous en avions discuté il est temps que les choses deviennent plus sérieuses, plus rentables. Le cabaret tourne bien, très bien même, il rapporte à lui seul près de 300 pièces d'or par semaine. Je vais, si vous le permettez, vous exposer le détail de ce que l'établissement propose, pas du coté des alcools mais plutôt du coté des... services dirons-nous. »
De son index elle désigna la feuille qui se trouvait sur le dessus.
« Cherchez pas c'est du langage de blonde. En gros, ça veut dire que pour chaque service y a un prix minimum. De ce prix minimum, le cabaret récupère la moitié. Ensuite, chaque fille décide avec moi du prix qu'elle veut faire payer, ça dépend de la tête du client, de son humeur, etc. C'est sa marge, marge si on veut car je récupère une part de cette marge, le pourcentage varie en fonction du service. Pour faire simple, mettons que la p'tite Louìse vende ses miches pendant toute une nuit pour 200 pièces d'or, je récupère 50 pièces d'or du prix minimum ainsi que 35 autres pièces de sa marge, ce qui fait que dans l'histoire Louìse récupèrera 115 pièces pour elle. Que ce soit clair pour tout le monde même pour celles et ceux qui s'en moqueraient si ça se passait autrement, personne ne sera forcé. Les filles qui font ça, quel que soit le service, continueront de le faire de leur plein gré, aucun client forcera qui que ce soit, et moi encore moins. Pour information, le plus souvent, quand il s'agira de passe ou de nuit, ça se fera pas au cabaret, on va essayer de faire ça en-dehors de nos murs afin de pas éveiller les soupçons, mais ça pourra se faire dans les chambres si c'est pas possible autrement. Ensuite, tout doit passer par moi. »
Charlîne, en ayant abordé ce dernier point, n'avait pas l'air de plaisanter, elle inspira profondément avant de poursuivre.
« Tout, ça veut dire que le client qui veut s'offrir un service vient me voir pour me payer moi avant qu'il se passe quoi que ce soit. Ca veut dire aussi que j'ai le dernier mot, sans bien sur revenir sur ce que j'ai dit il y a deux minutes. Exemple, un client insiste pour se taper Louìse, Louìse, comme toujours, elle est partante, mais moi je veux pas parce que le type me semble louche et j'ai pas envie qu'il esquinte la petite, donc c'est non et y a rien à redire, et s'il insiste je le dégage à grands coups de pieds au cul. »
Marud qui était là, se plaisait depuis le début à taquiner Charlîne du regard, cette dernière put lire "Maquerelle" sur les lèvres du borgne alors que d'autres l'avaient entendu.
« Si tu veux, mais c'est pas vraiment ça. Disons que de cette façon je surveille ce que font les filles, je récupère une part qui peut être investie dans des pots de vin à verser aux autorités si jamais l'une d'elle a des ennuis. »
Le sale type échappa un léger rire pour répéter plus distinctement cette fois, un large sourire aux lèvres.
« Maq'relle donc ! »
La blonde parut amusée, elle l'était d'ailleurs et ne manqua pas d'acquiescer à son tour.
« Maquerelle si tu veux. »
Charlîne resta là un moment pour répondre à d'éventuelles questions, cependant, une fois la réunion terminée, elle ne manqua pas de récupérer la note qu'elle venait de présenter mais laissa l'autre feuille sur la table, un schéma de ce qui semblait être le plan de l'arrière du cabaret, cette partie où se trouvaient les chambres donnant toutes sur la mer et le port d'Hurlevent.
Charline- Messages : 149
Date d'inscription : 10/09/2009
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