AFFAIRE COURANTE : Les soucis de Sanssouci
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M.
Charline
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AFFAIRE COURANTE : Les soucis de Sanssouci
« Heureusement pour moi, d'autres gens que des Vérine viennent me parler. C'était le cas hier avec une petite noble que certains d'entre vous ont déjà pu rencontrer, pour le plus grand bonheur de leur bourse. Pour celles et ceux qui n'auraient pas encore empochés quelques unes de ses pièces d'or, je parle d'Helixane de Sanssouci. »
Enfoncée dans sa chaise, un verre de Tequila dans sa main gauche ramené comme à son habitude contre sa poitrine, Charlîne se pencha sur sa droite le temps de soulever de sa main libre un sac plutôt bien rempli, elle l'envoya s'écraser au centre de la table située devant elle, provoquant un bruit sourd tant l'escarcelle était lourde. Sous le choc, le lacet qui jusqu'ici l'avait gardée fermée céda pour laisser s'échapper des dizaines de pièces d'or, peut-être une quarantaine.
« Et ce n'est qu'un acompte. »
Tout en portant son verre à ses lèvres pour prendre une première gorgée de son alcool adoré, la blonde, dans son éternelle et infinie confiance en tout le monde, surveilla que personne ne récupère la moindre pièce dorée.
« Cette petite dame, Helixane, est la riche héritière de son défunt mari, le Marquis de Sanssouci, apparemment emporté par la vieillesse bien que la suite pourrait vous permettre d'en douter tout comme moi. Elle est venue me trouver hier, bien ennuyée, car cela fait un an que le fils du Marquis n'a plus donné signe de vie. Il a semble-t-il été engagé dans l'armée et est donc parti pour les terres du nord pour... défendre ou... »
Le regard posé sur son verre à moitié vide, Charlîne resta quelques instants plongée dans une intense réflexion.
« Bah... Comme les autres, il est parti là-bas car il avait surement une raison d'en finir avec la vie, ça n'a pas d'importance. Quoi qu'il en soit, elle est ennuyée mais ne vous méprenez pas, elle n'a pas la moindre envie de retrouver le fils qui se nomme Gontrand de Sanssouci. Si vous n'avez pas encore compris, elle cherche ni plus ni moins à préserver sa fortune, et ne souhaite en aucun cas la partager avec un autre héritier. Donc...
La Tequila prit un coup avant que sa prédatrice ne poursuive.
« ...elle doit témoigner de la perte du fils. Pour ça, elle a besoin de trois signatures d'hommes ou de femmes de l'armée, servant actuellement ou ayant servi par le passé, qui certifieront avoir connu le Gontrand en question et l'avoir vu perdre la vie. Ainsi, elle pourra tout récupérer, tout en pensant généreusement à nous bien entendu, l'acompte qui se trouve devant vos yeux le prouve. Pour éviter toute mauvaise surprise, Erynies qui était là aussi m'a fait part d'une idée à elle, et je l'en remercie d'ailleurs...
L'alcool encore présent dans son verre connut une fin tragique, elle le but tout en dévorant du regard sa compagne.
« ...ahem... idée qui consiste à ni plus ni moins s'assurer que le petit héritier ne revienne jamais. La marquise ne sait pas ce qu'il est devenu, assurons-nous qu'il ne remette jamais les pieds à Hurlevent. Les signatures ne devraient pas être trop difficiles à trouver, et pour ce qui est de s'assurer que la Sanssouci n'en connaisse aucun, j'ai pensé que Yarrik pourrait se charger d'offrir à Gontrand un cercueil dans l'un des glaciers des terres gelées. Ca, c'est pour éviter de trop se mouiller, mais nous pouvons aussi nous en occuper en famille.
Son verre retrouva la table avant qu'elle n'interroge Dérélicte du regard.
Enfoncée dans sa chaise, un verre de Tequila dans sa main gauche ramené comme à son habitude contre sa poitrine, Charlîne se pencha sur sa droite le temps de soulever de sa main libre un sac plutôt bien rempli, elle l'envoya s'écraser au centre de la table située devant elle, provoquant un bruit sourd tant l'escarcelle était lourde. Sous le choc, le lacet qui jusqu'ici l'avait gardée fermée céda pour laisser s'échapper des dizaines de pièces d'or, peut-être une quarantaine.
« Et ce n'est qu'un acompte. »
Tout en portant son verre à ses lèvres pour prendre une première gorgée de son alcool adoré, la blonde, dans son éternelle et infinie confiance en tout le monde, surveilla que personne ne récupère la moindre pièce dorée.
« Cette petite dame, Helixane, est la riche héritière de son défunt mari, le Marquis de Sanssouci, apparemment emporté par la vieillesse bien que la suite pourrait vous permettre d'en douter tout comme moi. Elle est venue me trouver hier, bien ennuyée, car cela fait un an que le fils du Marquis n'a plus donné signe de vie. Il a semble-t-il été engagé dans l'armée et est donc parti pour les terres du nord pour... défendre ou... »
Le regard posé sur son verre à moitié vide, Charlîne resta quelques instants plongée dans une intense réflexion.
« Bah... Comme les autres, il est parti là-bas car il avait surement une raison d'en finir avec la vie, ça n'a pas d'importance. Quoi qu'il en soit, elle est ennuyée mais ne vous méprenez pas, elle n'a pas la moindre envie de retrouver le fils qui se nomme Gontrand de Sanssouci. Si vous n'avez pas encore compris, elle cherche ni plus ni moins à préserver sa fortune, et ne souhaite en aucun cas la partager avec un autre héritier. Donc...
La Tequila prit un coup avant que sa prédatrice ne poursuive.
« ...elle doit témoigner de la perte du fils. Pour ça, elle a besoin de trois signatures d'hommes ou de femmes de l'armée, servant actuellement ou ayant servi par le passé, qui certifieront avoir connu le Gontrand en question et l'avoir vu perdre la vie. Ainsi, elle pourra tout récupérer, tout en pensant généreusement à nous bien entendu, l'acompte qui se trouve devant vos yeux le prouve. Pour éviter toute mauvaise surprise, Erynies qui était là aussi m'a fait part d'une idée à elle, et je l'en remercie d'ailleurs...
L'alcool encore présent dans son verre connut une fin tragique, elle le but tout en dévorant du regard sa compagne.
« ...ahem... idée qui consiste à ni plus ni moins s'assurer que le petit héritier ne revienne jamais. La marquise ne sait pas ce qu'il est devenu, assurons-nous qu'il ne remette jamais les pieds à Hurlevent. Les signatures ne devraient pas être trop difficiles à trouver, et pour ce qui est de s'assurer que la Sanssouci n'en connaisse aucun, j'ai pensé que Yarrik pourrait se charger d'offrir à Gontrand un cercueil dans l'un des glaciers des terres gelées. Ca, c'est pour éviter de trop se mouiller, mais nous pouvons aussi nous en occuper en famille.
Son verre retrouva la table avant qu'elle n'interroge Dérélicte du regard.
Dernière édition par Charlîne le Lun 7 Déc - 16:32, édité 1 fois
Charline- Messages : 149
Date d'inscription : 10/09/2009
Re: AFFAIRE COURANTE : Les soucis de Sanssouci
<sifflote en voyant l'or>
J'ai servi dans l'armée pour éviter une peine de prison y'a d'ca quelques mois....
Si ca peut arranger, j'peux lui faire une signature.
Et bien vu pour Yarrik, si ca craint vraiment on peut quand meme s'en occuper.
J'ai servi dans l'armée pour éviter une peine de prison y'a d'ca quelques mois....
Si ca peut arranger, j'peux lui faire une signature.
Et bien vu pour Yarrik, si ca craint vraiment on peut quand meme s'en occuper.
M.- Messages : 121
Date d'inscription : 02/10/2009
Age : 42
Re: AFFAIRE COURANTE : Les soucis de Sanssouci
comme l'a dit Charline
je l'ai prevenue de la celebre loi dite "de l'emmerdement maximum"
celle ci voudrait que le fils reapparraisse peu de temps apres un faux temoignage
j'ai donc suggere qu'on verifie bien que ce type est mort
au besoin, s'en assurer definitivement
sur un autre point : la contribution de la comtesse a nos frais
il faudrait se renseigner sur la valeur globale de ces richesses
meme si elle semble genereuse, ce qu'elle nous donne peut n'etre qu'une peccadille
si on connait la valeur de sa fortune, on pourra tailler au plus juste notre remuneration
dans l'ideal, on retrouve l'heritier vivant
on ne le tue pas
et on negocie avec les deux partis, suivant qui nous donne le plus
je l'ai prevenue de la celebre loi dite "de l'emmerdement maximum"
celle ci voudrait que le fils reapparraisse peu de temps apres un faux temoignage
j'ai donc suggere qu'on verifie bien que ce type est mort
au besoin, s'en assurer definitivement
sur un autre point : la contribution de la comtesse a nos frais
il faudrait se renseigner sur la valeur globale de ces richesses
meme si elle semble genereuse, ce qu'elle nous donne peut n'etre qu'une peccadille
si on connait la valeur de sa fortune, on pourra tailler au plus juste notre remuneration
dans l'ideal, on retrouve l'heritier vivant
on ne le tue pas
et on negocie avec les deux partis, suivant qui nous donne le plus
Erynies- Messages : 183
Date d'inscription : 26/09/2009
Localisation : Sur le lustre
Re: AFFAIRE COURANTE : Les soucis de Sanssouci
Je suis d'accord avec Erynies.
Je vais tenter de la "rencontrer" (kidnapper ?) pour évaluer ses biens.
Je pense aussi que nous pouvons lancer Yarrik sur la trace de son fils, s'il accepte. A moins que quelqu'un veuille se dégourdir les dagues.
Je vais tenter de la "rencontrer" (kidnapper ?) pour évaluer ses biens.
Je pense aussi que nous pouvons lancer Yarrik sur la trace de son fils, s'il accepte. A moins que quelqu'un veuille se dégourdir les dagues.
Dernière édition par Dérélicte le Mar 8 Déc - 19:57, édité 1 fois
Dérélicte- Chimère de l'Eclat
- Messages : 562
Date d'inscription : 17/08/2009
Localisation : Paris
Re: AFFAIRE COURANTE : Les soucis de Sanssouci
Ce ne fût que le lendemain, en pleine journée, que la jeune marquise rejoignît les appartements qu’elle louait à l’auberge de Comté de l’Or. Le regard fuyant du tavernier n’avait rien présagé de bon. Elle failli vaciller sous émotion alors qu’elle pénétrait dans l’antichambre dévasté …
Toutes ses malles étaient fracturées, leurs contenus éparpillés au quatre vent. Ici et là ses robes de bal gisaient défraîchies et chiffonnées. La vaisselle d’argent avait été piétinée sans égard, les porcelaines brisées. Ses bagages éventrés lui évoquaient des scènes de son enfance, quand les gnolls maraudaient librement la campagne des Marches. Elle se souvenait encore comme son père dissimulait à son regard les corps des pauvres gens qui s’étaient laissé prendre par surprise par les pillards à tête de chiens enragés.
A ses pensées, elle eut un haut le cœur et du se rattraper à un guéridon pour ne pas défaillir.
- Les porcs ! … chiens galeux ! *lâchait-elle les dents serrées alors que des larmes coulaient sur ses joues*
Comme dans un cauchemar, elle s’avança plus avant dans sa suite sans dessus dessous.
Sa cassette sur son écritoire avait été forcée. Elle trainait lamentablement sur le côté, ouverte et désespérément vide.
- Maudit soyez-vous !
A ces mots elle s’effondra sur la chaise, le regard brûlant de tristesse et de colère. On avait piétiné les objets de son existence, des pattes malodorantes s’étaient permises de froisser son linge de corps et de lui dérober ce pourquoi elle avait fait tant de sacrifices.
- Maudite engeance ! je n’aurai de paix que lorsque vous pendouillerez au bout d’une corde !
Elle les imaginait riant de leurs visages gras, exhibant leurs chicots gâtés tout en vidant ses flacons de parfums, déchirant ses dessous, fourrant ses bijoux dans la coquille de leurs braies crasseuses.
Fiévreuse, elle repoussa du revers de la main, dans un geste de colère contenue, tout ce qui encombrait son écritoire. Elle s’empara de sa plume et d’un parchemin souillé et se mît à écrire d’une main tremblante.
- Ne doutez pas de ma perfidie ! Feu mon époux ne peut plus en témoigner, depuis sa tombe bouffé par les vers, mais je jure de détruire ce qui vous est cher avant de me régaler du supplice qui vous attend à l’échafaud. *marmonnât-elle*
Toutes ses malles étaient fracturées, leurs contenus éparpillés au quatre vent. Ici et là ses robes de bal gisaient défraîchies et chiffonnées. La vaisselle d’argent avait été piétinée sans égard, les porcelaines brisées. Ses bagages éventrés lui évoquaient des scènes de son enfance, quand les gnolls maraudaient librement la campagne des Marches. Elle se souvenait encore comme son père dissimulait à son regard les corps des pauvres gens qui s’étaient laissé prendre par surprise par les pillards à tête de chiens enragés.
A ses pensées, elle eut un haut le cœur et du se rattraper à un guéridon pour ne pas défaillir.
- Les porcs ! … chiens galeux ! *lâchait-elle les dents serrées alors que des larmes coulaient sur ses joues*
Comme dans un cauchemar, elle s’avança plus avant dans sa suite sans dessus dessous.
Sa cassette sur son écritoire avait été forcée. Elle trainait lamentablement sur le côté, ouverte et désespérément vide.
- Maudit soyez-vous !
A ces mots elle s’effondra sur la chaise, le regard brûlant de tristesse et de colère. On avait piétiné les objets de son existence, des pattes malodorantes s’étaient permises de froisser son linge de corps et de lui dérober ce pourquoi elle avait fait tant de sacrifices.
- Maudite engeance ! je n’aurai de paix que lorsque vous pendouillerez au bout d’une corde !
Elle les imaginait riant de leurs visages gras, exhibant leurs chicots gâtés tout en vidant ses flacons de parfums, déchirant ses dessous, fourrant ses bijoux dans la coquille de leurs braies crasseuses.
Fiévreuse, elle repoussa du revers de la main, dans un geste de colère contenue, tout ce qui encombrait son écritoire. Elle s’empara de sa plume et d’un parchemin souillé et se mît à écrire d’une main tremblante.
- Ne doutez pas de ma perfidie ! Feu mon époux ne peut plus en témoigner, depuis sa tombe bouffé par les vers, mais je jure de détruire ce qui vous est cher avant de me régaler du supplice qui vous attend à l’échafaud. *marmonnât-elle*
Invité- Invité
Re: AFFAIRE COURANTE : Les soucis de Sanssouci
CORRESPONDANCE AVEC L’INTENDANT DU DOMAINE
« Ma très chère Marquise,
En fidele intendant du domaine, je dois vous signaler que depuis votre départ pour la capitale j’ai eu à constater avec effroi que vos dépenses dépassent le montant de votre rente. En effet j’ai eu la mauvaise surprise d’être éveiller ce matin par certains de vos créanciers qui m’ont sommé de couvrir vos dépenses. Est-ce ainsi que vous comptez faire oublier à vos sujets vos excès ?
Je me suis acquitté des dettes que vous avez contractées, au nom de notre défunt Marquis, par respect pour l’amour qu’il vous portait. Mais je dois vous demander de vous résonner.
Votre dévoué intendant. »
* * *
« Ma très chère Marquise,
Ce que vous me demandez dans votre dernier pli est des plus indécents. Notre défunt Marquis désapprouverait et protesterai vivement, comme je me le permets. Négocier les droits d’exploitation de la mine avec ces dits contrebandiers est une honte. Par conséquent je proteste et conteste ces procédés qui, même s’ils emplissent les caisses du domaine, sont indignes de vous.
Votre dévoué Intendant »
* * *
« Très chère Marquise,
Je ne peux que vous avouer la lassitude que me procure ma tâche. Aujourd’hui encore, ces turbulents contrebandiers sont venus déposer l’impôt que vous exigez d’eux pour l’exploitation de la mine. Certes, la somme est coquette, mais avez-vous tant besoin d’un argent qui est si sale ?
Depuis leur présence l’insécurité règne dans les champs. Vos métayers n’osent même plus laisser paître les moutons sans se faire accompagner par un patrouilleur. Le domaine n’est plus ce qu’il était et ma tâche me pèse.
Votre dévoué Intendant »
* * *
« Chère Marquise,
Les coffres regorgent de ce or si sale et je me sens coupable de ne pas résister avec plus d’énergie à vos demandes. Ces rufians, qui occupent la mine ainsi que d’autres fermes dont vous leur avez donné la gestion, sont dangereux et insoumis. Nombre de vos sujets se plaignent de leurs comportements et des maltraitances qu’ils subissent. Je ne peux que vous en faire part, puisque je suis, désormais, impliqué jusqu’au cou dans votre façon de gérer les affaires du domaine.
Votre dévoué Intendant »
Invité- Invité
Re: AFFAIRE COURANTE : Les soucis de Sanssouci
CORRESPONDANCE AVEC LE CHANCELIERE
« A Madame la Marquise Helixane de Sanssouci.
Je veux croire, Madame la Marquise, que vous saurez être assez indulgente pour excuser d'avance la maladresse de ces quelques lignes que je vous adresse de ma propre main depuis un Palais Royal où, absorbée par les affaires de l'Etat et de son Altesse, j'ai trop peu l'occasion de me livrer au plaisir d'une conversation précieuse pour dédaigner de ne pas vous répondre moi-même.
Je vous prie de croire que, par ma voix, c'est toute la Cour le peuple et la noblesse, au premier rang de laquelle sa Majesté, qui s'affligent bien sincérement de la disparition de feu le Marquis votre époux. Cela dit, outre le chagrin non feint qui nous affecte, nous ne doutons pas l'espace d'un instant que, sous votre énergique férule et votre conduite éclairée, le Marquisat ne cesse d'ici longtemps d'etre un des plus beaux joyaux de la couronne d'Hurlevent.
Nous nous réjouissons par avance de vous introduire comme il se doit a la Cour de sa Majesté ou vous soutiendrez, avec tout le panache que nous vous devinons, le sang illustre de votre valeureuse famille. Sachez que les récents troubles qui ont secoué de spasmes notre belle ville, font que, pour l'heure, la Maison des Nobles, divisée elle aussi dans cette lutte fratricide qui déchira notre bon peuple, n'a plus tout l'éclat d'antan; mais aussi, et surtout, qu'il ne tient qu'a nous, que la Lumière et la Fortune de la naissance ont su dinstinguer d'entre la masse des manants, de rehausser a son juste niveau notre classe.
Nous nous chargerons d'organiser une cérémonie d'allégeance dont le faste n'aura d'égal que votre qualité, et ce a une date que nous laissons a votre discrétion.
Notre souhait le plus cher est que vous vous plaisiez a Hurlevent, ou je pressens déjà que vous êtes promise a un succès fou.
Dans la hâte d'avoir de vos nouvelles, Madame la Marquise, nous vous prions de bien vouloir recevoir l'expression de nos salutations distinguées.
Telyshka Von Tarkin, Chancelière du Royaume de Hurlevent, Baronne de Moork.
Post Scriptum : S'il est évident, pour moi qui en ait quelque peu, que le bon sang ne saurait mentir, je vous recommande tout de meme de venir armée de votre certificat de mariage, de celui de vos quartiers de noblesse et enfin d'apporter la preuve manifeste que nul mâle de la famille de feu votre époux ne puisse prétendre au Marquisat. Ce sont des précautions pénibles mais necessaires pour balayer les soupçons d'une administration bornée et formaliste dont on ne saurait malheureusement se passer. »
* * *
« Madame la Marquise.
S'il est quelque plaisir que je puisse tirer du bilan de ma journée, outre le fait que c'est une joie de chaque instant que de la passer au service exclusif de sa Royale Majesté, c'est d'avoir pu vous être agréable en quelque manière que ce soit. Si cela peut vous être d'un quelconque réconfort, sachez que je suis très a même de ressentir toute l'accuité de votre douleur, ayant moi même recemment perdu un être des plus chers. Encore que dans votre cas la peine s'envolera sans doute d'autant plus vite que vous n'aurez, je pense, pas commis l'erreur (qui fut la mienne) de croire que le vieillard que vous avez eu le courage d'aimer puisse survivre bien longtemps a ce genre d'émotion qui n'était plus de son âge.
S'il est doux aux âmes de ma constitution de penser que l'Amour est chose assez puissante pour abolir la barrière physique et atténuer l'injure du temps ( et croyez bien que vous admire au moins autant que je vous plains de ce que votre coeur vous ait imposé des sentiments condamnés à être si vite meurtris ), il est à craindre que l'opinion publique, volontier encline à se laisser abuser par les portraits grossiers des pamphlétaires, ne vous fasse un accueil plus froid que ne le mériterait votre qualité. Ce peuple que vous vous félicitez de voir "léger" sera prompt à penser que vous le fûtes vous aussi en épousant feu le Marquis.
Je m'excuse de vous présenter les choses sous un jour aussi cru, mais c'est uniquement pour tâcher de vous prémunir au mieux de ce qui risque d'être un moment difficile à passer. Encore une fois je sais moi même assez combien le regard de personnes qui vous jugent (dont les vices sont bien souvent plus scandaleux mais ont ce mérite d'etre cachés) est désagréable a subir.
Sachez cependant, si cela peut vous consoler en quoique ce soit, qu'à notre époque ou domine encore cette phallocratie intolérable, la qualité de veuve est souvent la plus enviable pour nous autres les femmes. : elle apporte la liberté ! Vous êtes jeune encore, riche et vous voila libre. La vie est devant vous et je compte bien vous voir la réussir.
Je vous ferai parvenir une date et un programme pour la cérémonie d'allégeance, dans quelques jours vraisemblablement. Pour ce qui est du Tournoi, je compte bien vous y voir. Ne vous inquietez pas pour le prix, les coffres de la Baronnie y pourvoiront aisément, mais toute vos suggestions sur ces festivités seront les bienvenues.
Puisque vous avez la référence religieuse facile, je ne doute pas de vous voir très assidue a la Messe ma chère, elles se tiennent le vendredi je crois, il vous faudra sans doute n'aller au Satine qu'en fin de soirée.
C'est ravie de savoir que j'aurais très vite une de vos lettres que je conclue la mienne et que je vous souhaite tout le courage possible pour ces derniers jours que vous passez dans cet anonymat humiliant.
S'il est quoique ce soit que je puisse faire par ailleurs pour vous, n'hesitez pas.
Veuillez recevoir je vous prie, Madame la Marquise de Sanssouci ... (formalités d'usage)
Telyshka Von Tarkin, Chancelière du Royaume de Hurlevent, Baronne de Moork. »
Invité- Invité
Re: AFFAIRE COURANTE : Les soucis de Sanssouci
BUTIN
VALEURS:
- Environ 160 pièces d’or et un peu de monnaie
- Plusieurs lettres de crédits émises par la banque d’Hurlevent
- Des bijoux – pendentifs, boucles d’oreilles, colliers, bagues etc. pour une valeur de plusieurs centaines de pièces d’or. (Valant aux environs de 250 pièces d’or à la revente au marché noir)
OBJETS ET DOCUMENTS:
- Manuscrit de famille : Un arbre généalogique complet de la famille avec les actes de naissances les titres de noblesse et les titres de propriétés, de ventes etc. Le tout est consigné au fil des pages. (Peut servir pour une escroquerie, mais pas pour commettre une imposture à long terme)
- Le sceau de famille : Le sceau qui sert à cacheter les documents officiels des Sanssouci (Sa perte peut se révéler très gênante)
- Livre des comptes : inventaire complet du domaine de Sanssouci qui se situe à l’entrée des Marches de l’Ouest. Y est répertorié les taxes prélevées, les rendements des fermes et les familles de serfs étant attachées aux terres. (Une partie de la comptabilité concerne les pots de vins perçus par le domaine de la part des Défias)
- Spoiler:
Si vous avez des questions plus précises, n’hésitez pas.
Invité- Invité
Re: AFFAIRE COURANTE : Les soucis de Sanssouci
Dérélicte a écrit: Je vais tenter de la "rencontrer" (kidnapper ?) pour évaluer ses biens.
Si c'est parler patrimoine avec une rentière, je peux vous aider.
C'est le genre de revenu que l'on aime étaler !
Mlle S.- Messages : 18
Date d'inscription : 16/11/2009
Re: AFFAIRE COURANTE : Les soucis de Sanssouci
< a lu toute la correspondance vomitive >
Dites les gens... vous pensez pas qu'on s'rait vraiment des bienfaiteurs en r'trouvant les salauds qui lui ont fait ca à la pauvresse? et r'trouver aussi toutes ses lettres, une partie d'son or et quelques bijoux nous mettrait sur'ment dans ses p'tits papiers...
Dites les gens... vous pensez pas qu'on s'rait vraiment des bienfaiteurs en r'trouvant les salauds qui lui ont fait ca à la pauvresse? et r'trouver aussi toutes ses lettres, une partie d'son or et quelques bijoux nous mettrait sur'ment dans ses p'tits papiers...
M.- Messages : 121
Date d'inscription : 02/10/2009
Age : 42
Re: AFFAIRE COURANTE : Les soucis de Sanssouci
je l'ai deja dit au moment de cette histoire
ses documents doivent lui etre retournes
j'aurais meme prefere qu'elle ne s'apercoivent pas de leur disparition
bon
ca ne devrait pas etre trop dur
ceci dit les defias semblent la tenir par les c...
'fin, voyez ce que je veux dire
je ne la vois pas accepter de negocier avec ces types
soit elle est complice de quelque chose (ce dont je doute) soit ils la tiennent (ce qui me parait mieux)
comme precise, ca ne change rien pour la suite
trouver le fils, apres on voit
peut etre pourrions nous voir ses liens avec les defias
si elle les subit et qu'on l'en libere, ca ne pourra qu'aller mieux
ses documents doivent lui etre retournes
j'aurais meme prefere qu'elle ne s'apercoivent pas de leur disparition
bon
ca ne devrait pas etre trop dur
ceci dit les defias semblent la tenir par les c...
'fin, voyez ce que je veux dire
je ne la vois pas accepter de negocier avec ces types
soit elle est complice de quelque chose (ce dont je doute) soit ils la tiennent (ce qui me parait mieux)
comme precise, ca ne change rien pour la suite
trouver le fils, apres on voit
peut etre pourrions nous voir ses liens avec les defias
si elle les subit et qu'on l'en libere, ca ne pourra qu'aller mieux
Erynies- Messages : 183
Date d'inscription : 26/09/2009
Localisation : Sur le lustre
Re: AFFAIRE COURANTE : Les soucis de Sanssouci
Sheline fit une brève apparition dans la pièce, l'air gênée d'avoir a porter cet uniforme ridicule de la garde d'Hurlevent. Elle dit timidement :
"heu... j'ai cachée la déposition la ou personne n'osera mettre son nez..."
Sheline affiche un sourire amusé avant de quitté la pièce.
"heu... j'ai cachée la déposition la ou personne n'osera mettre son nez..."
Sheline affiche un sourire amusé avant de quitté la pièce.
Sheline- Noble exilé
- Messages : 17
Date d'inscription : 14/11/2009
Age : 34
Localisation : paris
Re: AFFAIRE COURANTE : Les soucis de Sanssouci
Bon!
On a p'tet la chance de tuer deux oiseaux avec une pierre.
Hier not' brave Sheline m'a informé du fait qu'Ameene était officieus'ment -pour l'instant- r'cherchée pour une tentative de meurtre sur un agent d'not' honorable armée!
Elle s'est attirée l'attention d'nos bons gradés, et c'est la qu'm'est v'nue l'idée!
Pourquoi, n'pas mettre sur l'dos d' "Fleur de papier-toilettes" l'ordre d'braquer c'te pauv' marquise qui était Sanssouci?
Mettons en scène la récupération des documents!
Y suffira qu'l'un d'ent' nous ai eu un "tuyau" sur les gars qui ont osé braqué not' brave dame... on les r'trouve... une bagarre éclate et on doit les tuer...
La garde intervient avec not' bonne Sheline pour met' aux arrêts la personne qui les aura occis par souci d'transparence et d'équité dans la justice <grimace> , mais on r'trouv'ra sur les cadavres quelques lettres reçues et une à envoyer qui désigneront Ameene-fleur-de-salope comme commanditaire de c't'odieux larcin, et en expliquant à la garde toute l'histoire!
J'me suis permis d'passer au Celes Arcana recuperer quelques affiches d'missions qui servaient plus... toutes écrites de la main de Prisme!
<pose le tout sur la table>
Donc :
1) On convainc la marquise qu'on veut son aide et qu'on connait du monde qui peut s'renseigner la ou elle ira jamais, dans les bas fonds...
2) On fait r'venir a la surface la déclaration d'la riche
3) Deux morts dans un coin sombre avec sur eux les documents d'la marquise et les documents qui les lient a Ameene qui est d'ja r'cherchée par la garde
4) On la fout dans la merde une bonne fois et on empoche la confiance d'la noble
Alors? Z'en pensez quoi?
On a p'tet la chance de tuer deux oiseaux avec une pierre.
Hier not' brave Sheline m'a informé du fait qu'Ameene était officieus'ment -pour l'instant- r'cherchée pour une tentative de meurtre sur un agent d'not' honorable armée!
Elle s'est attirée l'attention d'nos bons gradés, et c'est la qu'm'est v'nue l'idée!
Pourquoi, n'pas mettre sur l'dos d' "Fleur de papier-toilettes" l'ordre d'braquer c'te pauv' marquise qui était Sanssouci?
Mettons en scène la récupération des documents!
Y suffira qu'l'un d'ent' nous ai eu un "tuyau" sur les gars qui ont osé braqué not' brave dame... on les r'trouve... une bagarre éclate et on doit les tuer...
La garde intervient avec not' bonne Sheline pour met' aux arrêts la personne qui les aura occis par souci d'transparence et d'équité dans la justice <grimace> , mais on r'trouv'ra sur les cadavres quelques lettres reçues et une à envoyer qui désigneront Ameene-fleur-de-salope comme commanditaire de c't'odieux larcin, et en expliquant à la garde toute l'histoire!
J'me suis permis d'passer au Celes Arcana recuperer quelques affiches d'missions qui servaient plus... toutes écrites de la main de Prisme!
<pose le tout sur la table>
Donc :
1) On convainc la marquise qu'on veut son aide et qu'on connait du monde qui peut s'renseigner la ou elle ira jamais, dans les bas fonds...
2) On fait r'venir a la surface la déclaration d'la riche
3) Deux morts dans un coin sombre avec sur eux les documents d'la marquise et les documents qui les lient a Ameene qui est d'ja r'cherchée par la garde
4) On la fout dans la merde une bonne fois et on empoche la confiance d'la noble
Alors? Z'en pensez quoi?
M.- Messages : 121
Date d'inscription : 02/10/2009
Age : 42
Re: AFFAIRE COURANTE : Les soucis de Sanssouci
ca me parait bien
Erynies- Messages : 183
Date d'inscription : 26/09/2009
Localisation : Sur le lustre
Re: AFFAIRE COURANTE : Les soucis de Sanssouci
cette fille commence a s'agiter du cote des nobles
faudra penser a la remettre a sa place eventuellement
faudra penser a la remettre a sa place eventuellement
Erynies- Messages : 183
Date d'inscription : 26/09/2009
Localisation : Sur le lustre
Re: AFFAIRE COURANTE : Les soucis de Sanssouci
L'étape 1 est faite!
J'suis lancé a la poursuite du diamant vert... euuuh... des biens d'la marquise et des voleurs
J'suis lancé a la poursuite du diamant vert... euuuh... des biens d'la marquise et des voleurs
M.- Messages : 121
Date d'inscription : 02/10/2009
Age : 42
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