(AnecdoteS) CATACLYSME !
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Le Masque
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(AnecdoteS) CATACLYSME !
HRP : Bonjour, nouveau monde ! Ce post est ouvert pour que vous puissiez y répondre, en notant ici tous les changements fondamentaux de RP que le Cataclysme à pu provoquer pour votre personnage. Consignez ici ses visions, ses pertes, ses découvertes, ses explorations, ses surprises et toutes les conséquences que le réveil de Aile de Mort à pu avoir sur sa vie, indirectement ou directement ! A bientôt en jeu ! |
Ce matin là, comme chaque matin, la guilde du Masque avait cru ouvrir les yeux sur un monde familier.
Les secousses qui secouaient les capitales depuis quelques semaines avaient fini par devenir le quotidien des trois Maisons qui avaient préféré quitter Forgefer quelques temps, pour se réfugier au Gel, de peur que leurs demeures ne leur tombe sur la tête.
Ce matin là, pourtant, Azeroth avait changé... à jamais.
Du Maelstrom avait enfin jaillit la cause de tous ces maux : immense et mortel, le dragon Aile-de-mort avait, en une nuit à peine, ravagé le monde.
Hurlevent avait été défigurée, de nombreuses contrées avaient été labourées par son passage destructeur, inondées, brulées, soufflées, détruites... Forgefer avait tenu en revanche, la science des nains avait payé et sut garder leur cité séculaire intacte.
Pour l'instant.
Partout, Azeroth se remettait peu à peu de ses blessures et organisait sa nouvelle existence.
Ce matin là, au fond d'un rêve, le Masque se sentait revivre.
A ses yeux millénaires, Aile de Mort lui avait fait un inestimable présent. Son passage avait submergé une partie du nord de Tanaris, la contrée où il avait vu le jour...
Mais au sud...
Un passage s'était ouvert en direction d'Uldum.
Le cité des Titans était de nouveau accessible.
Ce matin là, avant leur réveil, les Séides des trois Maisons firent un même rêve. Le Masque leur parlait et leur donnait de nouvelles directives.
Son retour n'avait jamais été aussi proche.
Les secousses qui secouaient les capitales depuis quelques semaines avaient fini par devenir le quotidien des trois Maisons qui avaient préféré quitter Forgefer quelques temps, pour se réfugier au Gel, de peur que leurs demeures ne leur tombe sur la tête.
Ce matin là, pourtant, Azeroth avait changé... à jamais.
Du Maelstrom avait enfin jaillit la cause de tous ces maux : immense et mortel, le dragon Aile-de-mort avait, en une nuit à peine, ravagé le monde.
Hurlevent avait été défigurée, de nombreuses contrées avaient été labourées par son passage destructeur, inondées, brulées, soufflées, détruites... Forgefer avait tenu en revanche, la science des nains avait payé et sut garder leur cité séculaire intacte.
Pour l'instant.
Partout, Azeroth se remettait peu à peu de ses blessures et organisait sa nouvelle existence.
Ce matin là, au fond d'un rêve, le Masque se sentait revivre.
A ses yeux millénaires, Aile de Mort lui avait fait un inestimable présent. Son passage avait submergé une partie du nord de Tanaris, la contrée où il avait vu le jour...
Mais au sud...
Un passage s'était ouvert en direction d'Uldum.
Le cité des Titans était de nouveau accessible.
Ce matin là, avant leur réveil, les Séides des trois Maisons firent un même rêve. Le Masque leur parlait et leur donnait de nouvelles directives.
Son retour n'avait jamais été aussi proche.
Dernière édition par Le Masque le Mer 24 Nov - 16:25, édité 4 fois
Le Masque- Messages : 261
Date d'inscription : 01/07/2010
Re: (AnecdoteS) CATACLYSME !
Lorsque Vol de mort sortie de son antre et ravagea Azeroth, la Nature cria de douleur. Le druide la ressentie, tel un couteau qui se plante brusquement dans son ventre. Lui qui pensait qu'il avait pris de la distance avec, lui qui avait reussi a maintenir ailleur les appels repeté de la Nature a causes des failles.
Le douleur fut partout, ses lucioles furent muettent et inerte quelque seconde, avant de vrombir doucement aux oreilles du druide.
Malgres ça a travers ses reves ,une nouvelle , Le Rodeur avait parlé. Il allait bientot revenir, les Titans allaient bientot payer...
Loin, dans un rêve, le Fauve rugit , un rugissement d'impatience
Le douleur fut partout, ses lucioles furent muettent et inerte quelque seconde, avant de vrombir doucement aux oreilles du druide.
Malgres ça a travers ses reves ,une nouvelle , Le Rodeur avait parlé. Il allait bientot revenir, les Titans allaient bientot payer...
Loin, dans un rêve, le Fauve rugit , un rugissement d'impatience
Khalal- Chimère de L'Ephémère
- Messages : 448
Date d'inscription : 07/11/2009
Age : 39
Re: (AnecdoteS) CATACLYSME !
Llyah, comme elle l'avait dit, prenait le cataclysm plutôt bien.
Elle était préparée depuis un moment à la chute d'Austrivage.. et avec les divers conversations qu'elle avait pu avoir, elle arrivait a se faire a peu près à cette idée.
Elle avait été vérifier immédiatement l'état de la planque, qui tenait toujours debout, et qui avait, semble-t-il cessé de tremblé, de même que sa maison à elle.
Elle avait filé tout de suite après à Hurlevent, et malgré les changements apportés par la venue du dragon noir, l'hôpital étant toujours debout, elle avait été soulagée. Il avait été manifestement évacué le temps que tout ça se calme.
Rentrée au Gel, elle pouvait donc se concentrer aux problèmes -graves- immédiats : Phraste et cette fichue nouvelle venue qui allait l'agacer assez vite.
Finalement... tout était revenu, pour sa part, à la normale.
Blottie dans son fauteuil, Llyah appréciait la tranquillité de la terre qui avait cessé de trembler. Elle ne doutait pas que d'autre souffrirai plus du nouveau visage du monde.
Filou sauta sur ses genoux, pour se pelotonner contre elle, et elle se mit a lui grattouiller les oreilles distraitement, revenant à ses sujets de prédilection, ses réflexions, ses interrogations.
Elle était préparée depuis un moment à la chute d'Austrivage.. et avec les divers conversations qu'elle avait pu avoir, elle arrivait a se faire a peu près à cette idée.
Elle avait été vérifier immédiatement l'état de la planque, qui tenait toujours debout, et qui avait, semble-t-il cessé de tremblé, de même que sa maison à elle.
Elle avait filé tout de suite après à Hurlevent, et malgré les changements apportés par la venue du dragon noir, l'hôpital étant toujours debout, elle avait été soulagée. Il avait été manifestement évacué le temps que tout ça se calme.
Rentrée au Gel, elle pouvait donc se concentrer aux problèmes -graves- immédiats : Phraste et cette fichue nouvelle venue qui allait l'agacer assez vite.
Finalement... tout était revenu, pour sa part, à la normale.
Blottie dans son fauteuil, Llyah appréciait la tranquillité de la terre qui avait cessé de trembler. Elle ne doutait pas que d'autre souffrirai plus du nouveau visage du monde.
Filou sauta sur ses genoux, pour se pelotonner contre elle, et elle se mit a lui grattouiller les oreilles distraitement, revenant à ses sujets de prédilection, ses réflexions, ses interrogations.
Llyah- Espionne
- Messages : 212
Date d'inscription : 12/07/2010
Age : 41
Re: (AnecdoteS) CATACLYSME !
Qu'est-ce qui pourrait empêcher une naine de boire...
Un tremblement de terre ?
Non.
L'apparition d'un monstre ?
Non.
La fin du monde ?
Non plus.
Bah alors, quoi ?
Rien.
En revanche, le rêve que lui avait octroyé le Vagabond cette nuit là.. A défaut de l'empêcher de boire, allait sérieusement entamer sa patience "légendaire".
Un tremblement de terre ?
Non.
L'apparition d'un monstre ?
Non.
La fin du monde ?
Non plus.
Bah alors, quoi ?
Rien.
En revanche, le rêve que lui avait octroyé le Vagabond cette nuit là.. A défaut de l'empêcher de boire, allait sérieusement entamer sa patience "légendaire".
Shimmÿ- Gardienne de l'Eclat
- Messages : 364
Date d'inscription : 25/07/2010
Age : 39
Localisation : A la taverne, de préférence
Re: (AnecdoteS) CATACLYSME !
Nelapsi s'était réveillée en sursaut. Les secousses l'avaient arraché à son rêve. Qu'est-ce qu'il se passait? Elle sentit une profonde douleur déchirer son cœur, et se précipitât dehors.
Elle récupéra et apaisa son félin, qui s'était enfuit, et grimpa dessus. Sans plus réfléchir, elle chevaucha tout le jour, jusqu'à Hurlevent. Là, elle passa outre le chaos qui y régnait, pour prendre le premier bateau pour les terres elfiques. Quand elle arriva finalement a Orneval, son cœur se figeât. Sa terre natale pleurai, et Nelapsi versa quelques larmes en unisson avec elle.
Elle retourna sur les lieux de sa naissance, et constat que tout avait changé. Les arbres saignaient, les animaux se cachaient. Nelapsi s'assit contre un tronc, et ferma les yeux. Elle souffrait comme sa terre natale souffrait.
L'elfe aux grelots resta ainsi longtemps, sans faire attention au temps qui passait. Pour la première fois depuis longtemps, elle renouait avec ses racines, meurtries, mais bien présentes. Elle resta là, a méditer, cherchant la voie de son rêve où elle était attendue.
Sa terre avait changé. Le monde avait changé. Allait-elle, elle aussi, l'elfe aux grelots, changer?
Elle récupéra et apaisa son félin, qui s'était enfuit, et grimpa dessus. Sans plus réfléchir, elle chevaucha tout le jour, jusqu'à Hurlevent. Là, elle passa outre le chaos qui y régnait, pour prendre le premier bateau pour les terres elfiques. Quand elle arriva finalement a Orneval, son cœur se figeât. Sa terre natale pleurai, et Nelapsi versa quelques larmes en unisson avec elle.
Elle retourna sur les lieux de sa naissance, et constat que tout avait changé. Les arbres saignaient, les animaux se cachaient. Nelapsi s'assit contre un tronc, et ferma les yeux. Elle souffrait comme sa terre natale souffrait.
L'elfe aux grelots resta ainsi longtemps, sans faire attention au temps qui passait. Pour la première fois depuis longtemps, elle renouait avec ses racines, meurtries, mais bien présentes. Elle resta là, a méditer, cherchant la voie de son rêve où elle était attendue.
Sa terre avait changé. Le monde avait changé. Allait-elle, elle aussi, l'elfe aux grelots, changer?
Dernière édition par Nelapsi le Mer 24 Nov - 23:19, édité 1 fois
Nelapsi- Contorsionniste
- Messages : 119
Date d'inscription : 14/10/2010
Age : 34
Re: (AnecdoteS) CATACLYSME !
"La terre hurle, la terre tremble, la terre souffle ! Les vents se déchaînent et les souffles ardents des ailes de feu se déversent sur le monde.... " criaient les prophètes armés de leurs pancartes levées en langue Kor'E'Hen bien haut qui annoncaient le cataclysme !
Au milieu de cette foule agitée, des doigts Elfiques se promenaient de ceintures en ceintures, venant délester les citoyens affolés et dénués de tout sens alerte de leur bourses bien trop pleines à leurs sens.
Il s'agissait là pour Dowën plus qu'une aubaine pour venir se renflouer !
Au fond de son esprit, une douleur cachée lui vint tout de même à l'esprit : oui le monde souffre... ! Et lui aussi, mais en silence.
Au milieu de cette foule agitée, des doigts Elfiques se promenaient de ceintures en ceintures, venant délester les citoyens affolés et dénués de tout sens alerte de leur bourses bien trop pleines à leurs sens.
Il s'agissait là pour Dowën plus qu'une aubaine pour venir se renflouer !
Au fond de son esprit, une douleur cachée lui vint tout de même à l'esprit : oui le monde souffre... ! Et lui aussi, mais en silence.
Phraste- Histrion
- Messages : 89
Date d'inscription : 13/07/2010
Age : 40
Re: (AnecdoteS) CATACLYSME !
Eryka ouvrit les yeux. Les rayons de soleil transperçaient à travers l'unique fenêtre du Gel et caressaient chaleureusement son visage, comme un instant de quiétude face au Chaos qui régnait sur le monde.
A son réveil, elle savait déjà.
On lui avait déjà annoncé qu'il était possible qu'une telle chose se produise. On lui avait déjà parlé de quelque ressentis à propos d'une présence tapis dans les tréfonds et les profondeurs d'Azeroth. Et puis, on lui avait déjà dit, qu'au matin, plus rien ne serait comme avant.
D'une part, la terre ne tremblait plus, mais d'autre part, elle était meurtrie de profondes cicatrices comme des entailles gravées dans la chair.
Un simple soupir s'échappa de ses lèvres alors qu'elle fermait les yeux, priant pour qu'elle se rendorme à nouveau et retourne dans ses rêves...
Car elle savait déjà ...
A son réveil, elle savait déjà.
On lui avait déjà annoncé qu'il était possible qu'une telle chose se produise. On lui avait déjà parlé de quelque ressentis à propos d'une présence tapis dans les tréfonds et les profondeurs d'Azeroth. Et puis, on lui avait déjà dit, qu'au matin, plus rien ne serait comme avant.
D'une part, la terre ne tremblait plus, mais d'autre part, elle était meurtrie de profondes cicatrices comme des entailles gravées dans la chair.
Un simple soupir s'échappa de ses lèvres alors qu'elle fermait les yeux, priant pour qu'elle se rendorme à nouveau et retourne dans ses rêves...
Car elle savait déjà ...
Eryka- Bourreau de l'Ephémère
- Messages : 178
Date d'inscription : 21/10/2010
Age : 38
Re: (AnecdoteS) CATACLYSME !
Ce matin-là, Thylanor se réveillait à Dun Morogh quand soudain un humain, les cheveux roux (XD) environ la trentaine d'année se précipitait vers la demeure du masque. Il semblait pressé, pire il semblait paniqué...
- Professeur! Professeur Thylanor! Etes-vous là?
- Teremar! Mon ami?! Que fais-tu en ces lieux je croyais qu...
- C'est urgent! La Reine réclame notre présence à tous à la tour! Ca va se produire sous peu!
Le regard de Thylanor s'assombrit, il lacha aussi sec le livre qu'il venait de prendre un peu plus tôt et sans prendre le temps de comprendre quoi que ce soit, il se dirigea à l'intérieur, pris son manteau rouge, son baton et incanta un sort dans une langue étrange, le téléportant lui et son ami en Norfendre.
Depuis le temple du Repos du Ver, la Reine Alexstrasza avait réclamé à l'ensemble des vols de se réunir ici. Etrangement, et ce qui n'avait pas échappé à Thylanor, le Vol Noir n'était pas présent. Alors, les rumeurs étaient fondées... A peine les plus puissants arcanistes du temple eurent le temps de se rassembler que déjà le spectacle horrifiant avait débuter...
Depuis le large, on pouvait observer le noir et funeste dragon s'élever dans les airs. Il fonçait droit vers Teldrassil, jusqu'à disparaitre à l'horizon. Aslexstrasza, plissa les yeux puis, résignée, poussa un long soupir qui en disait long. Toutes les autres personnes présentes, regardaient avec horreur, tristesse. Le silence de la Reine ne faisait qu'ajouter au tragique du moment.
De longues heures passèrent ainsi, dans le silence le plus religieux qu'il soit. Une fois le soleil levé, la reine brisa le silence.
- Mes enfants, mes amis, Azeroth vient de subir sous nos yeux, une catastrophe sans précédents. Il est de notre devoir à tous, de venir en aide aux mortels et d'aider ceux dans le besoin mais il faut avant tout guérir notre monde meurtri. Je compte sur vous!
Sur ce discours aussi bref que précis, chacun se dispersa, certains allèrent dans leurs sanctuaire. D'autres allèrent chercher leurs semblables qui n'avaient pas pu rentrer à temps, les derniers s'en retournèrent voir l'état du monde.
Thylanor quant à lui, se dirigea vers Forgefer. Il regarda les plaines de Dun Morogh et il lâcha dans un soupire:
- Le monde ne sera plus comme avant...
- Professeur! Professeur Thylanor! Etes-vous là?
- Teremar! Mon ami?! Que fais-tu en ces lieux je croyais qu...
- C'est urgent! La Reine réclame notre présence à tous à la tour! Ca va se produire sous peu!
Le regard de Thylanor s'assombrit, il lacha aussi sec le livre qu'il venait de prendre un peu plus tôt et sans prendre le temps de comprendre quoi que ce soit, il se dirigea à l'intérieur, pris son manteau rouge, son baton et incanta un sort dans une langue étrange, le téléportant lui et son ami en Norfendre.
Depuis le temple du Repos du Ver, la Reine Alexstrasza avait réclamé à l'ensemble des vols de se réunir ici. Etrangement, et ce qui n'avait pas échappé à Thylanor, le Vol Noir n'était pas présent. Alors, les rumeurs étaient fondées... A peine les plus puissants arcanistes du temple eurent le temps de se rassembler que déjà le spectacle horrifiant avait débuter...
Depuis le large, on pouvait observer le noir et funeste dragon s'élever dans les airs. Il fonçait droit vers Teldrassil, jusqu'à disparaitre à l'horizon. Aslexstrasza, plissa les yeux puis, résignée, poussa un long soupir qui en disait long. Toutes les autres personnes présentes, regardaient avec horreur, tristesse. Le silence de la Reine ne faisait qu'ajouter au tragique du moment.
De longues heures passèrent ainsi, dans le silence le plus religieux qu'il soit. Une fois le soleil levé, la reine brisa le silence.
- Mes enfants, mes amis, Azeroth vient de subir sous nos yeux, une catastrophe sans précédents. Il est de notre devoir à tous, de venir en aide aux mortels et d'aider ceux dans le besoin mais il faut avant tout guérir notre monde meurtri. Je compte sur vous!
Sur ce discours aussi bref que précis, chacun se dispersa, certains allèrent dans leurs sanctuaire. D'autres allèrent chercher leurs semblables qui n'avaient pas pu rentrer à temps, les derniers s'en retournèrent voir l'état du monde.
Thylanor quant à lui, se dirigea vers Forgefer. Il regarda les plaines de Dun Morogh et il lâcha dans un soupire:
- Le monde ne sera plus comme avant...
Thylanor- Messages : 13
Date d'inscription : 24/10/2010
Age : 38
Re: (AnecdoteS) CATACLYSME !
Rendez-vous au Gel, c'était la-bas que devait se rendre la petiote. Avec un peu de mal elle y parvint. Tous les membres étaient là, réunis. Elle avait entendu diverses choses avec des types en capuche violette criant la fin du monde.
Et maintenant, tout ce qu'elle devait faire c'était attendre dans l'ignorance. Elle posa son barda dans un coin, et elle commença à bricoler diverses choses, toujours interrompue par l'envie de voir dehors. Et elle en recommençait un autre.
Quand on lui dit d'aller dormir, elle refusa d'abord mais les paroles n'étaient plus au miel et elle s'y résigna finalement. C'est alors que vint le grand Cataclysme pendant son sommeil, elle se réveilla en sursaut, des sueurs froides sur tout le corps et elle chercha autour d'elle, Dérélicte afin d'avoir auprès d'elle, un réconfort..
En attendant Boulon qui était non loin d'elle, s'approcha et se mit contre elle sur ses genoux comme s'il était habité par une conscience bienveillante. Elle le prit dans ses bras en pleurant.
Et maintenant, tout ce qu'elle devait faire c'était attendre dans l'ignorance. Elle posa son barda dans un coin, et elle commença à bricoler diverses choses, toujours interrompue par l'envie de voir dehors. Et elle en recommençait un autre.
Quand on lui dit d'aller dormir, elle refusa d'abord mais les paroles n'étaient plus au miel et elle s'y résigna finalement. C'est alors que vint le grand Cataclysme pendant son sommeil, elle se réveilla en sursaut, des sueurs froides sur tout le corps et elle chercha autour d'elle, Dérélicte afin d'avoir auprès d'elle, un réconfort..
En attendant Boulon qui était non loin d'elle, s'approcha et se mit contre elle sur ses genoux comme s'il était habité par une conscience bienveillante. Elle le prit dans ses bras en pleurant.
Choup- Enfant terrible
- Messages : 33
Date d'inscription : 19/11/2010
Age : 32
Re: (AnecdoteS) CATACLYSME !
==> post de Traori !
Réunie comme tous les autres au Gel, Traori était assise en tailleur dans un coin. Elle savait déjace qu'il allait se passer. Les Elementaires en colère ne pouvait signifier qu'une seule et unique chose. Elle attendait patiemment l'heure où l'Air lui chuchoterait de venir auprès de lui sur cette montagne au bord de la Mer où elle converserait surement avec d'autres avec les aspects élémentaires.
C'est dans la nuit que ce moment vint, elle se leva et sans mots se dirigea vers la sortie, ni "à plus tard", ni quoi que ce soit. Juste un départ prémédité. D'aucun ne serait capacle de savoir son retour mais la chamane avait été appelée par les éléments et elle se devait d'y aller, une fois dehors elle se concentra pour partir par le Néant vers ces îles où l'attendaient l'Air et l'Eau. Et si ce n'était pas pour les Eléments, c'était au moins pour protéger le Mat qui "résidait" en ces lieux à l'abri des regards et des mains baladeuses.
Réunie comme tous les autres au Gel, Traori était assise en tailleur dans un coin. Elle savait déjace qu'il allait se passer. Les Elementaires en colère ne pouvait signifier qu'une seule et unique chose. Elle attendait patiemment l'heure où l'Air lui chuchoterait de venir auprès de lui sur cette montagne au bord de la Mer où elle converserait surement avec d'autres avec les aspects élémentaires.
C'est dans la nuit que ce moment vint, elle se leva et sans mots se dirigea vers la sortie, ni "à plus tard", ni quoi que ce soit. Juste un départ prémédité. D'aucun ne serait capacle de savoir son retour mais la chamane avait été appelée par les éléments et elle se devait d'y aller, une fois dehors elle se concentra pour partir par le Néant vers ces îles où l'attendaient l'Air et l'Eau. Et si ce n'était pas pour les Eléments, c'était au moins pour protéger le Mat qui "résidait" en ces lieux à l'abri des regards et des mains baladeuses.
Mara Fall- Empoisonneuse - advocatus diabolis
- Messages : 92
Date d'inscription : 20/08/2010
Age : 32
Re: (AnecdoteS) CATACLYSME !
Dérélicte était en voyage quand tout était arrivé. Endormie dans une luxueuse chambre de Long-guet, au berceau de l'hiver, où elle était retournée pour étudier tranquillement (et cette fois ci, loin des curiosités indiscrètes des autres Maisons) le principe des Flammes et les découvertes effleurées lors de l'affaire de Thérod et du Concile d'émeraude... (cf ==> La crypte lunaire). Elle avait passé la matinée sans avoir connaissance de ce qu'Aile-de-Mort avait fait la nuit durant : le berceau de l'hiver n'avait pas subit grand chose et la nouvelle avait mit du temps à remonter jusqu'à l'auberge ou elle était installée.
C'est en fin de matinée qu'un humain était entré dans le village, prit de panique en hurlant : "le cataclysme ! La fin du monde s'est déclenchée cette nuit ! Azeroth est en flammes !!"
Ce n'est qu'à cet instant qu'elle se rendit compte qu'il n'y avait pas eu depuis ce matin, la moindre secousse. Quelque chose avait changé.
Au récit de l'humain, elle avait prit le premier griffon pour Forgefer, inquiète du sort des membres des trois Maisons.
(Hrp : comment ça "geeeenre" ? Mais si ! Parfaitement ! Relisez donc sa fiche de perso, tas de mauvaises langues ! C'est un être SENSIBLE avec une profonde notion de la famille et du clan ^).
Rassurée elle avait constaté que la capitale des nains n'avait pas souffert : la Résidence, la Planque et la roulotte étaient toujours debout. Elle avait passé le reste de sa journée à voyager et à découvrir le reste d'Azeroth...
C'était une catastrophe. Des zones entières submergée, des morts par milliers, des forêts en flammes : le monde agonisait après le passage du dragon noir...
Mais tout cela n'était rien comparé à ce qu'elle découvrit en survolant Orneval, la région qui l'avait vu naître et la scène de ses années d'enfance... "Ravagé" était le terme. Les arbres hurlant à la mort. La Horde avait profité de la confusion pour se lancer à l'assaut des postes de l'alliance, la forêt n'était plus qu'un vaste champs de bataille. Sa villa privée avait été réquisitionnée et plus au nord, Auberdine avait été rayée de la carte. Elle avait partagé sa peine avec Aenethia, éplorée par l'étendue des dégâts.
En se posant, Dérélicte avait vomit.
Elle avait contemplé trop de morts, trop de douleur, trop de destins brisés.
La fragilité du monde violée par la violence de puissances sans pitié.
Partout : des larmes, des pertes, l'angoisse. Par milliers.
Elle s'était précipitée à Maestra qu'elle avait trouvé assiégé. Impossible d'approcher les elfes barricadés contre les obus enflammés des catapultes de la Horde. Toute la journée, elle avait déduis que sa mère adoptive, Liladris Ondelune avait certainement périt. Elle avait ensuite rejoint Strap à la Baie du butin, qui avait essuyé un tsunami.
La nuit, elle était revenue à Orneval et avait découvert que Liladris avait survécu. Dans les seuls bras entre lesquelles elle pouvait s'abandonner, elle avait de nouveau pleuré la disparition de tout ce qu'elle avait connu. Son enfance, son passé... Jamais elle n'avait autant versé de larmes en une seule et même journée.
Elle avait regardé l'aube se lever depuis les hauteurs de la flèche de Chimétoile. Elle ne parvenait pas à comprendre... Pourquoi ce massacre ? Pourquoi cette violence ? Comment un seul être pouvait il semer autant de destruction en une seule nuit ? Tout ça n'avait aucun sens. Aucun sens ! Elle avait jeté une pierre au ciel, de rage, en hurlant face au soleil levant : "Les dieux sont morts !!!" et elle était rentrée.
Sur le trajet, elle avait cherché une cause. Une raison. Un coupable... Il fallait qu'elle parvienne à donner un sens à tout cela, comprendre était le seul baume qui puisse apaiser son âme bouleversée.
Comprendre.
Tout était une chaine de conséquences. Le mal était né aux origines.
Aile de Mort était un Aspect. Membre du vol noir, le cinquième d'entre eux. Les Aspects avaient été conçus par les Titans. Ils étaient le produit de leur esprit de tyrans. Aile-de-mort était né à cause de leur désir capricieux. Ils en avaient perdu le contrôle. Il avait ravagé le monde.
Les Titans...
Encore et toujours les Titans...
Elle ne connaissait qu'un nom que les Titans craignaient. Un seul qui s'était soulevé contre eux et les desseins qu'ils avaient pour Azeroth.
Le Masque.
Le Masque n'aurait jamais voulut ça...
En arrivant à Forgefer, elle se surprit à regretter les doutes qu'elle avait pu avoir à son sujet.
C'est en fin de matinée qu'un humain était entré dans le village, prit de panique en hurlant : "le cataclysme ! La fin du monde s'est déclenchée cette nuit ! Azeroth est en flammes !!"
Ce n'est qu'à cet instant qu'elle se rendit compte qu'il n'y avait pas eu depuis ce matin, la moindre secousse. Quelque chose avait changé.
Au récit de l'humain, elle avait prit le premier griffon pour Forgefer, inquiète du sort des membres des trois Maisons.
(Hrp : comment ça "geeeenre" ? Mais si ! Parfaitement ! Relisez donc sa fiche de perso, tas de mauvaises langues ! C'est un être SENSIBLE avec une profonde notion de la famille et du clan ^).
Rassurée elle avait constaté que la capitale des nains n'avait pas souffert : la Résidence, la Planque et la roulotte étaient toujours debout. Elle avait passé le reste de sa journée à voyager et à découvrir le reste d'Azeroth...
C'était une catastrophe. Des zones entières submergée, des morts par milliers, des forêts en flammes : le monde agonisait après le passage du dragon noir...
Mais tout cela n'était rien comparé à ce qu'elle découvrit en survolant Orneval, la région qui l'avait vu naître et la scène de ses années d'enfance... "Ravagé" était le terme. Les arbres hurlant à la mort. La Horde avait profité de la confusion pour se lancer à l'assaut des postes de l'alliance, la forêt n'était plus qu'un vaste champs de bataille. Sa villa privée avait été réquisitionnée et plus au nord, Auberdine avait été rayée de la carte. Elle avait partagé sa peine avec Aenethia, éplorée par l'étendue des dégâts.
En se posant, Dérélicte avait vomit.
Elle avait contemplé trop de morts, trop de douleur, trop de destins brisés.
La fragilité du monde violée par la violence de puissances sans pitié.
Partout : des larmes, des pertes, l'angoisse. Par milliers.
Elle s'était précipitée à Maestra qu'elle avait trouvé assiégé. Impossible d'approcher les elfes barricadés contre les obus enflammés des catapultes de la Horde. Toute la journée, elle avait déduis que sa mère adoptive, Liladris Ondelune avait certainement périt. Elle avait ensuite rejoint Strap à la Baie du butin, qui avait essuyé un tsunami.
La nuit, elle était revenue à Orneval et avait découvert que Liladris avait survécu. Dans les seuls bras entre lesquelles elle pouvait s'abandonner, elle avait de nouveau pleuré la disparition de tout ce qu'elle avait connu. Son enfance, son passé... Jamais elle n'avait autant versé de larmes en une seule et même journée.
Elle avait regardé l'aube se lever depuis les hauteurs de la flèche de Chimétoile. Elle ne parvenait pas à comprendre... Pourquoi ce massacre ? Pourquoi cette violence ? Comment un seul être pouvait il semer autant de destruction en une seule nuit ? Tout ça n'avait aucun sens. Aucun sens ! Elle avait jeté une pierre au ciel, de rage, en hurlant face au soleil levant : "Les dieux sont morts !!!" et elle était rentrée.
Sur le trajet, elle avait cherché une cause. Une raison. Un coupable... Il fallait qu'elle parvienne à donner un sens à tout cela, comprendre était le seul baume qui puisse apaiser son âme bouleversée.
Comprendre.
Tout était une chaine de conséquences. Le mal était né aux origines.
Aile de Mort était un Aspect. Membre du vol noir, le cinquième d'entre eux. Les Aspects avaient été conçus par les Titans. Ils étaient le produit de leur esprit de tyrans. Aile-de-mort était né à cause de leur désir capricieux. Ils en avaient perdu le contrôle. Il avait ravagé le monde.
Les Titans...
Encore et toujours les Titans...
Elle ne connaissait qu'un nom que les Titans craignaient. Un seul qui s'était soulevé contre eux et les desseins qu'ils avaient pour Azeroth.
Le Masque.
Le Masque n'aurait jamais voulut ça...
En arrivant à Forgefer, elle se surprit à regretter les doutes qu'elle avait pu avoir à son sujet.
Dernière édition par Dérélicte le Mar 30 Nov - 2:24, édité 1 fois
Dérélicte- Chimère de l'Eclat
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Localisation : Paris
Re: (AnecdoteS) CATACLYSME !
Chaque être vivant d'Azeroth a subit le cataclysme à sa façon personnelle selon l'endroit où il se trouvait. Aphex était sorti du refuge en colère et il avait besoin de s'éloigner de ce qui le préoccupait. La raison? Il l'emportera avec lui sous l'avalanche qui s'est soudainement abattue sur tout Dun'Morogh, tel un nouveau manteau blanc venu remplacer l'ancien. Il a vu la vague blanche déferler sur lui et s'est protégé comme il a pu avant d'être englouti dans une gigantesque main de glace qui le secoue, le brasse et l'enfonce sous une tonne de neige. Le choc était tel et l'obscurité si soudaine qu'il a brièvement perdu connaissance. Il ignore combien de temps il est resté comme ca, chacun de ses membres figé dans une position des plus inconfortables. C'est alors qu'il se réveille alors dans une flaque d'eau glaciale. Son corps encore chaud avait fait fondre l'étau neigeux qui l'englobait. Il n'y voyait toujours rien. Il ne sentait que le froid qui le transperçait, les parois friables de sa prison, un solide mal de crâne et une désorientation totale. Il ne savait pas si il était à l'envers ou à l'endroit et il ne tenait pas à creuser à l'aveuglette pour s'enfoncer d'avantage.
Alors qu'il s'efforçait de ne pas paniquer, le visage de chacun de ses compagnons lui revenait en mémoire. Dans un frigide noir d'encre, à plusieurs dizaines de mètres sous la surface, il pensait à eux. Il se demandait si tous étaient, comme lui, coincé quelque part sous la neige... ou ailleurs, si ailleurs existe encore. Combien de gens était prisonnier comme cela? Combien de victime ce cataclysme avait-il bien pu engendrer? Trop nombreux que pour compter sur d'éventuels secours. Chacun devait se débrouiller seul, même si ce sont les derniers instants.
Il sentait des goûtes d'eau s'écraser contre lui. Elles tombaient aléatoirement sur sa peau et ses vêtements.
"Un plafond !" se dit-il.
Elle tombent bien de quelque part, mais d'où? Ne pouvait utiliser la vue, c'est au toucher qu'il déterminait alors le point de chute et place alors sa main sur la surface présumée d'où les goutes s'échappaient.
"C'est là... c'est par là!"
Il se met à creuser avec vigueur, arrachant de gros morceaux neigeux de ses mains bientôt rendues insensibles par le froid. La neige lui retombait dessus, en gros morceaux solides et compactes. Il en arrachait de telles quantités qu'elle lui servait rapidement de plancher. Il pouvait presque se tenir debout. Cette simple sensation lui redonnait un minimum d'orientation. Il savait maintenant où était le haut et le bas, la gravité retrouvait son utilité. Mieux encore, cette nouvelle liberté de mouvement lui rendait accès à quelques uns de ses outils, dont un petit piolet à minerait qu'il avait toujours sur lui. Il lui arrivait parfois de se renfoncer de plusieurs mettre à cause de son poids, mais la moindre paroi ayant gelée, le moindre débris, tronc d'arbre ou bloc de pierre contribuait à son ascension. Lorsqu'il en ressentait le besoin, il creusait à l'horizontale et offrait à son corps un moment de répit sur un étage façonné de ses mains. Après plusieurs heures d'effort, il parvenait enfin à percer le manteau blanc. Ses doigts furent les premiers à goûter aux rayons du soleil. La différence de chaleur était telle qu'il marquait même une courte pose pour profiter de ces quelques degrés de plus qui, du bout des doigts, lui réchauffaient le sang de son corps tout entier. Dans un dernier effort, ses bras émergeaient aussi, puis sa tête, et il s'extirpe enfin complètement de son tunnel de glace. Il se roulait sur le dos afin de s'exposer au soleil comme une étoile de mer, respirant tout son saoul.
Beaucoup sont mort, ce jour là. Ceux qui manquent à l'appel sont légion et Aphex devait encore se remettre de sa propre mésaventure avant de prendre conscience de l'ampleur du désastre. Il voyait des gens s'affairer partout, dégager des blessés sous des décombres, ou coincés comme lui sous la neige. Les cartes d'Azeroth ne sont plus à jour. Personnellement, Aphex s'en fichait. La géographie aura peut-être changé, mais la nature reste ce qu'elle est. Les tourments aussi restent ce qu'ils sont. Les choses s'acquièrent et se perdent. Les territoires et les frontières n'y font pas exception.
Alors qu'il s'efforçait de ne pas paniquer, le visage de chacun de ses compagnons lui revenait en mémoire. Dans un frigide noir d'encre, à plusieurs dizaines de mètres sous la surface, il pensait à eux. Il se demandait si tous étaient, comme lui, coincé quelque part sous la neige... ou ailleurs, si ailleurs existe encore. Combien de gens était prisonnier comme cela? Combien de victime ce cataclysme avait-il bien pu engendrer? Trop nombreux que pour compter sur d'éventuels secours. Chacun devait se débrouiller seul, même si ce sont les derniers instants.
Il sentait des goûtes d'eau s'écraser contre lui. Elles tombaient aléatoirement sur sa peau et ses vêtements.
"Un plafond !" se dit-il.
Elle tombent bien de quelque part, mais d'où? Ne pouvait utiliser la vue, c'est au toucher qu'il déterminait alors le point de chute et place alors sa main sur la surface présumée d'où les goutes s'échappaient.
"C'est là... c'est par là!"
Il se met à creuser avec vigueur, arrachant de gros morceaux neigeux de ses mains bientôt rendues insensibles par le froid. La neige lui retombait dessus, en gros morceaux solides et compactes. Il en arrachait de telles quantités qu'elle lui servait rapidement de plancher. Il pouvait presque se tenir debout. Cette simple sensation lui redonnait un minimum d'orientation. Il savait maintenant où était le haut et le bas, la gravité retrouvait son utilité. Mieux encore, cette nouvelle liberté de mouvement lui rendait accès à quelques uns de ses outils, dont un petit piolet à minerait qu'il avait toujours sur lui. Il lui arrivait parfois de se renfoncer de plusieurs mettre à cause de son poids, mais la moindre paroi ayant gelée, le moindre débris, tronc d'arbre ou bloc de pierre contribuait à son ascension. Lorsqu'il en ressentait le besoin, il creusait à l'horizontale et offrait à son corps un moment de répit sur un étage façonné de ses mains. Après plusieurs heures d'effort, il parvenait enfin à percer le manteau blanc. Ses doigts furent les premiers à goûter aux rayons du soleil. La différence de chaleur était telle qu'il marquait même une courte pose pour profiter de ces quelques degrés de plus qui, du bout des doigts, lui réchauffaient le sang de son corps tout entier. Dans un dernier effort, ses bras émergeaient aussi, puis sa tête, et il s'extirpe enfin complètement de son tunnel de glace. Il se roulait sur le dos afin de s'exposer au soleil comme une étoile de mer, respirant tout son saoul.
Beaucoup sont mort, ce jour là. Ceux qui manquent à l'appel sont légion et Aphex devait encore se remettre de sa propre mésaventure avant de prendre conscience de l'ampleur du désastre. Il voyait des gens s'affairer partout, dégager des blessés sous des décombres, ou coincés comme lui sous la neige. Les cartes d'Azeroth ne sont plus à jour. Personnellement, Aphex s'en fichait. La géographie aura peut-être changé, mais la nature reste ce qu'elle est. Les tourments aussi restent ce qu'ils sont. Les choses s'acquièrent et se perdent. Les territoires et les frontières n'y font pas exception.
Dernière édition par AFX le Lun 28 Mar - 8:26, édité 1 fois
AFX- Lyriste
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Age : 43
Re: (AnecdoteS) CATACLYSME !
Therod Aund'ore reposa pensivement la pierre calcinée qu'il tenait dans sa main gantée. Elle y avait laissé une légère trace de brulure, mais elle était trop froide pour abimer le cuir. Il regarda cette fameuse colline, richement boisée, qui attirait tant l'attention des druides d'Orneval. Régulièrement, un des petits cratères crachait un geyser de fumée âcre et grisâtre, d'où retombaient de petits graviers incandescents.
- Normal. Vous me demandez si c'est normal. Mais où est la norme, Sentinelle, celle de voir ce tertre vomir du soufre ou, à quatre lieues de là, les campements de la Horde abattre nos anciens. Orneval se meurt, ce n'est plus un secret pour personne. Que me demandez-vous, vous voulez que je vous dise que la Forêt rejette une quantité anormale de gaz toxiques, qui stérilisent le sol sur... *il jaugea la distance en regardant par dessus son épaule* trente bons pieds, et asphyxie les arbres, est une réaction tout à fait inhabituelle à surveiller de près ? C'est pour cela que vous m'avez fait venir depuis Forgefer ? Très bien, alors non, ce n'est pas normal. Posez pour une fois les bonnes questions. Je vous prie.
Il était de mauvaise humeur. Derrière son masque brun et vert, le Myrmidon tordit un peu la bouche, et haussa les épaules comme un adolescent désinvolte. Alors que la Sentinelle se préparait à répondre, et sans prévenir, une secousse ébranla le tertre, comme si les Titans avaient fait voleter la terre comme une nappe qu'on déploie. Les ramures craquèrent, les feu follets s'envolèrent, au milieu des myriades d'oiseaux noirs qui avaient pris peurs.
L'espace d'un terrible instant, on n'entendit que le bruissement de leurs ailes et leur piaillements à l'unisson. Ils étaient de plus en plus nombreux, se rassemblant pour fuir vers le Sud. Centaines... milliers. A travers les arbres on entendait les cavalcades effreinées des grands cerfs, aux yeux révulsés, la bave aux lèvres, courant aux côtés de loup qui n'avaient pour l'heure cure de la viande galopante. Dans la fuite, tous étaient uniformément unis en un troupeau grégaire et affolé.
Puis vint l'heure. La minute. La seconde. L'instant suspendu qui résonna dans l'éternité comme une reprise de souffle brève et saccadée. La Terre inspira un grand coup pour cracher sa colère sur le monde. La colline se gonfla comme la poitrine d'un comédien avant sa tirade, et les cratères déclamèrent leur texte. De longs chapelets de cendres s'élevaient comme les vers d'une épopée, jusqu'au dénouement fatal de la tragédie. La terre se fendit, et les flammes jaillirent du sol dans un incendie inimaginable. Jamais au monde on ne vit une éruption si brève et intense : à peine les premières pierres brulantes touchaient le sol que des torrents de lave se déversaient sur les flancs du mont de feu qui se dressait à présent.
Therod n'eut que le temps de créer un rayon lunaire assez fort pour générer une marée depuis l'étang le plus proche. Il fait fluctuer une première vague, qui s'écrasa contre les bords, chariant quelques débris.
Explosion assourdissante. Le druide se calma de son mieux pour garder la tête froide. Cette fois, l'onde était plus puissante et l'eau se gonfla comme la colline auparavant.
Le magma serpentait et dévalait les pentes comme un monstre, fondant sur sa proie. La gravité se renversa soudainement. L'eau jaillit hors de l'étang, et s'écrasa en un raz-de-marée sur les premiers affluants, les refroidissant un instant. Elle détruisit un petit barrage de racines et se déversa dans le petit fossé en contre-bas du chemin, formant une douve immuable entre Astranaar et cette nouvelle menace.
Les cors de guerre soufflaient. Les machines de la Horde roulaient à présent sur eux...
- LA HOOORDE, ILS ONT FAIT POUSSER UN VOLCAN, MYRMIDON, ILS ATTAQUENT !
Dans nul esprit l'idée que l'attaque de la Horde ne soit qu'une action de circonstance ne les traversa pas. Et ils avaient raison : si effectivement le volcan n'était pas du tout de leur ressort, quelques infernaux marchaient à leur côté, et les plus vieux savaient que ces géants de gangrefeu pouvaient faire bien pire que cela.
Therod dévala en hâte le chemin jusqu'à Astranaar, mais comprit un peu tard son erreur. Dans son dos, les renforts venus de la grève de Zoram le prirent de revers, et il fut coincé, lui et la sentinelle, dans une embuscade. Une volée de flèche vola vers eux et il n'eut que le temps de faire résonner une constellation miniature, au creux de sa main, pour dévier le choc. Tentant une transformation, il bondit dans les airs alors que lui poussaient de petites ailes noires. Le masque s'adapta et épousa la forme du bec, en un masque de loup où brillaient deux yeux mauves. Les premiers battements d'ailes lui permirent de se sortir d'affaire, mais pour si peu de temps...
Deux wyvernes le prirent rapidement en chasse alors qu'il tentait de rejoindre le village, et une première flèche perça son aile. La douleur brouilla sa vue, et il perdit la concentration nécessaire à son vol. Rapidement, une main réapparut au bout de son aile, puis son visage reprit forme, et dans une volée de plume ensanglantées, il tomba vers le sol. Une nouvelle flèche le cueillit dans le dos avant qu'il ne voie les pagodes d'Astranaar s'approcher dangereusement. Il révulsa ses yeux, de peur, et traversa une toiture de front. La flèche enflammée toujours fichée entre deux côtes, il se retrouva ainsi, étendu, inconscient.
Il était brisé, épuisé, aux portes de la mort.
Mais la désolation ne faisait que commencer. Au dehors, d'énormes projectiles s'écrasaient sur le village en retournant les pavés. Le rythme de leurs tambours ne laissaient aucun doute. L'Offensive Chanteguerre était sur eux...
- Normal. Vous me demandez si c'est normal. Mais où est la norme, Sentinelle, celle de voir ce tertre vomir du soufre ou, à quatre lieues de là, les campements de la Horde abattre nos anciens. Orneval se meurt, ce n'est plus un secret pour personne. Que me demandez-vous, vous voulez que je vous dise que la Forêt rejette une quantité anormale de gaz toxiques, qui stérilisent le sol sur... *il jaugea la distance en regardant par dessus son épaule* trente bons pieds, et asphyxie les arbres, est une réaction tout à fait inhabituelle à surveiller de près ? C'est pour cela que vous m'avez fait venir depuis Forgefer ? Très bien, alors non, ce n'est pas normal. Posez pour une fois les bonnes questions. Je vous prie.
Il était de mauvaise humeur. Derrière son masque brun et vert, le Myrmidon tordit un peu la bouche, et haussa les épaules comme un adolescent désinvolte. Alors que la Sentinelle se préparait à répondre, et sans prévenir, une secousse ébranla le tertre, comme si les Titans avaient fait voleter la terre comme une nappe qu'on déploie. Les ramures craquèrent, les feu follets s'envolèrent, au milieu des myriades d'oiseaux noirs qui avaient pris peurs.
L'espace d'un terrible instant, on n'entendit que le bruissement de leurs ailes et leur piaillements à l'unisson. Ils étaient de plus en plus nombreux, se rassemblant pour fuir vers le Sud. Centaines... milliers. A travers les arbres on entendait les cavalcades effreinées des grands cerfs, aux yeux révulsés, la bave aux lèvres, courant aux côtés de loup qui n'avaient pour l'heure cure de la viande galopante. Dans la fuite, tous étaient uniformément unis en un troupeau grégaire et affolé.
Puis vint l'heure. La minute. La seconde. L'instant suspendu qui résonna dans l'éternité comme une reprise de souffle brève et saccadée. La Terre inspira un grand coup pour cracher sa colère sur le monde. La colline se gonfla comme la poitrine d'un comédien avant sa tirade, et les cratères déclamèrent leur texte. De longs chapelets de cendres s'élevaient comme les vers d'une épopée, jusqu'au dénouement fatal de la tragédie. La terre se fendit, et les flammes jaillirent du sol dans un incendie inimaginable. Jamais au monde on ne vit une éruption si brève et intense : à peine les premières pierres brulantes touchaient le sol que des torrents de lave se déversaient sur les flancs du mont de feu qui se dressait à présent.
Therod n'eut que le temps de créer un rayon lunaire assez fort pour générer une marée depuis l'étang le plus proche. Il fait fluctuer une première vague, qui s'écrasa contre les bords, chariant quelques débris.
Explosion assourdissante. Le druide se calma de son mieux pour garder la tête froide. Cette fois, l'onde était plus puissante et l'eau se gonfla comme la colline auparavant.
Le magma serpentait et dévalait les pentes comme un monstre, fondant sur sa proie. La gravité se renversa soudainement. L'eau jaillit hors de l'étang, et s'écrasa en un raz-de-marée sur les premiers affluants, les refroidissant un instant. Elle détruisit un petit barrage de racines et se déversa dans le petit fossé en contre-bas du chemin, formant une douve immuable entre Astranaar et cette nouvelle menace.
Les cors de guerre soufflaient. Les machines de la Horde roulaient à présent sur eux...
- LA HOOORDE, ILS ONT FAIT POUSSER UN VOLCAN, MYRMIDON, ILS ATTAQUENT !
Dans nul esprit l'idée que l'attaque de la Horde ne soit qu'une action de circonstance ne les traversa pas. Et ils avaient raison : si effectivement le volcan n'était pas du tout de leur ressort, quelques infernaux marchaient à leur côté, et les plus vieux savaient que ces géants de gangrefeu pouvaient faire bien pire que cela.
Therod dévala en hâte le chemin jusqu'à Astranaar, mais comprit un peu tard son erreur. Dans son dos, les renforts venus de la grève de Zoram le prirent de revers, et il fut coincé, lui et la sentinelle, dans une embuscade. Une volée de flèche vola vers eux et il n'eut que le temps de faire résonner une constellation miniature, au creux de sa main, pour dévier le choc. Tentant une transformation, il bondit dans les airs alors que lui poussaient de petites ailes noires. Le masque s'adapta et épousa la forme du bec, en un masque de loup où brillaient deux yeux mauves. Les premiers battements d'ailes lui permirent de se sortir d'affaire, mais pour si peu de temps...
Deux wyvernes le prirent rapidement en chasse alors qu'il tentait de rejoindre le village, et une première flèche perça son aile. La douleur brouilla sa vue, et il perdit la concentration nécessaire à son vol. Rapidement, une main réapparut au bout de son aile, puis son visage reprit forme, et dans une volée de plume ensanglantées, il tomba vers le sol. Une nouvelle flèche le cueillit dans le dos avant qu'il ne voie les pagodes d'Astranaar s'approcher dangereusement. Il révulsa ses yeux, de peur, et traversa une toiture de front. La flèche enflammée toujours fichée entre deux côtes, il se retrouva ainsi, étendu, inconscient.
Il était brisé, épuisé, aux portes de la mort.
Mais la désolation ne faisait que commencer. Au dehors, d'énormes projectiles s'écrasaient sur le village en retournant les pavés. Le rythme de leurs tambours ne laissaient aucun doute. L'Offensive Chanteguerre était sur eux...
Therod- Myrmidon
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