FICHE DE PERSONNAGE : Syris Moreïn Elysiea, alias Tsadkiel
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FICHE DE PERSONNAGE : Syris Moreïn Elysiea, alias Tsadkiel
IDENTITÉ :
Prénoms, « surnom », lignée : Syris Moreïn Elysiea, connu dans le mercenariat sous le nom de Tsadkiel.
Race ou contrée : Elfe de la nuit.
Origine : Inconnue.
Sexe : Masculin.
Age apparent : Adulte.
LANGAGES ET EXPRESSION :
Plusieurs années de mercenariat ont habitué Tsadkiel à jongler entre le commun et la langue des kaldoreïs, le darnassien. De récentes et improbables aventures l'ont conduit à apprendre le métier de conteur auprès d'une jeune elfe de sang, Maëllyann Soleilvoilé, le familiarisant ainsi avec le thalassien, dont il a rapidement assimilé les rudiments puis les formes plus complexes.
APPARENCE ET SIGNES DISTINCTIFS :
S'il n'est pas d'un âge canonique, pour un kaldoreï, Tsadkiel apparaît prématurément vieilli à force d'avoir persévéré à évoluer sur les champs de bataille, au plus profond de donjons mal famés, explorant des contrées dures et inhospitalières. De multiples épreuves lui ont forgé un corps souple et robuste de bretteur, fort d'une armure naturelle de muscles secs et noueux, mais les intempéries ont en contrepartie fané sa crinière blanche, originellement aussi pâle qu'un clair de lune, et les incessants combats ont gravé sur son visage, ses épaules, son torse, ses jambes et ses mains de nombreuses cicatrices : nez cassé, morsures de poignards, de pointes de flèches, traces d'anciennes brûlures, balafres de griffes d'écaille ou d'acier et autres stigmates d'une vie inconsistante et dangereuse.
TENUES :
Ses atours répondent en règle générale à des critères de commodité et d'efficacité plutôt que d'élégance. Bien naïf cependant le mercenaire qui ne soigne pas un minimum son apparence, ce corps de métier se devant de respectant certains codes vestimentaires susceptibles d'emporter l'adhésion de futurs clients, qui se satisfont peu de combattants aux allures de brutes, tire-laine et autres gagne-petits. Si Tsadkiel est plus familier des justaucorps en cuir et des armures légères d'éclaireur, il ne crache pas sur les foulards noir ou améthystes, les colifichets en os ou en métal forgé, les gemmes aux éclats inquiétants et autres boucles et anneaux ornés de symboles mystiques. Ceci étant dit, ses interlocuteurs avertis se garderont de dénoncer trop vite quelconque supercherie, il se peut fort que certains artefacts clinquants ne soient pas là que pour la frime.
TRAITS DE CARACTÈRE :
Tantôt bavard et joueur, tantôt taciturne et cassant, cet elfe mérite sans doute le qualificatif de lunatique. Il s'est en réalité pendant longtemps montré sociable par obligation, n'approchant jamais autrui sans une raison précise, s'évertuant à mettre à profit son sens de l'observation pour tâcher de mettre à jour les intérêts vénaux et serviles derrière le masque fier ou louangeur de ses interlocuteurs. Sa misanthropie forcenée s'est néanmoins considérablement atténuée au contact de quelques personnalités pour lui déterminantes, et qu'il considérera plus tard comme des amis, à l'image de ses deux charismatiques mentors dans le monde du mercenariat et des aventuriers, le capitaine Zalkan et son second, Larmelune, du candide mais tenace tandem des kaldoreïs Tenelorn et Celryndel Sage-Chêne, de Cheena de Grimwald et Kohlastraz, héros malgré eux, ou encore de Maëllyann Soleilvoilé, infatigable princesse d'un royaume de poussière et de murmures. À leur contact, non seulement son tempérament s'est adouci, mais il se surprit à adopter, malgré lui, particulièrement à l'égard de ces derniers, certains comportements à ses yeux singuliers : humilité, empathie, loyauté, voire altruisme. Mais gare à ne pas le lui faire remarquer, ou à prendre des pincettes pour ce faire, une solitude acharnée a solidement ancré en lui l'idée que de tels traits de caractère sont synonymes de faiblesse d'esprit et de fantaisie. Tsadkiel est elfe de contradictions.
La curiosité, l'observation et l'imagination sont autant de qualités qu'il honore et s'efforce d'exacerber, distinguant à ses yeux le fantassin et la brute épaisse, de l'officier et la fine lame. S'étant fréquemment retrouvé dans des situations difficiles voire désespérée, il considère que le combattant le plus adroit n'est pas celui qui a fait couler le plus de sang, mais bien davantage celui qui a su rester en vie à force de roublardise et d'habileté.
On le décrit souvent comme paranoïaque, accusation plutôt justifiée, mais il répond alors qu'il se borne à envisager toutes les possibilités d'une situation donnée.
RÉACTIONS TYPIQUES À :
En colère contre quelqu'un, il s'efforce de garder son calme aussi longtemps que possible, jusqu'à ce que la cible de son courroux commette un faux pas. En colère contre lui-même, il a facilement tendance à sombrer dans la déprime et l'auto-apitoiement.
La tristesse l'incline en général à se draper jusqu'au menton d'un manteau de solitude et de distance. Mais gare à ne pas dépasser les bornes, lorsque demoiselle Tristesse susurre, dame Colère n'est pas loin.
La joie se traduit par une propension aux extravagances, au bavardage et à l'insouciance.
L'alcool développe chez lui une forte tendance à se lancer dans de longs monologues sans queue ni tête, ou à frôlant l'apathie en s'absorbant dans la contemplation de deux lattes du parquet de la taverne esthétiquement dissymétriques.
Les araignées sont une horreur et une phobie. Il croit arriver à soigner celle-ci à force d'en manger rôties à la mode teldrassienne à dîner.
TALENTS ET APTITUDES :
Tsadkiel a eu tout le temps d'éprouver sa connaissance des armes en compagnie de ses coéquipiers, et se montre aussi bien capable de disserter sur les points d'équilibre d'une hache de guerre que de s'en servir avec efficacité. Il a de la même manière acquis, à force d'observer ses supérieurs en campagne, un solide sens de la stratégie, et il affectionne particulièrement les pièges à tiroir et les stratagèmes labyrinthiques. De la même manière, ses expériences au combat très variées l'ont conduit à acquérir une bonne compréhension des créatures rencontrées, et il n'est pas surprenant de le voir se passionner par une conversation sur les limons, les golems et les draconides avec un érudit hurleventois.
Mais par dessus tout, il adore imaginer des histoires et se perfectionner dans l'art et la manière de les raconter.
DÉFAUTS NOTOIRES
- Tsadkiel est sauf cas extrême incapable de refuser quoique ce soit à sa sœur.:
- Il a tendance à devenir dépendant de ceux auxquels il s'attache...
- ... Et à s'adonner à la mélancolie lorsqu'ils s'éloignent...
- ... Voire à l'anticiper. Il faut sans doute qu'il soit un peu masochiste sur les bords.
- Il est incurablement paranoïaque, ce qui est à ses yeux une assurance vie.
HISTORIQUE DE L’ÉVOLUTION DU PERSONNAGE
S'il existe un registre de l'époque d'avant la Longue Veille, il pourrait indiquer que Syris Moreïn Elysiea et sa sœur, Cleïla Ysandra Elysiea, ont vu le jour dans les temps troublés qui précédèrent la corruption d'Azshara et la lente ruine de Kalimdor, au sein de la caste des Bien-Nés. Ils disparurent cependant tous deux d'avoir l'âge d'être initié aux mystères de la magie du Puits d'Éternité, et avant que la Guerre des Anciens ne noie dans un maelström de sang et folie la gloire passée des elfes.
Il faut attendre plusieurs millénaires pour retrouver la trace du frère, au terme de la Troisième Guerre, lorsque les kaldoreïs s'ouvrirent au monde et que plusieurs d'entre eux se piquèrent de le parcourir en tout sens. Syris était l'un d'eux, et commença dès lors une longue course qui le conduirait des confins de Kalimdor, à Azeroth, jusqu'aux régions plus lointaines, par delà la Porte des Ténèbres. Il rejoignit tout d'abord, sous le pseudonyme de Tsadkiel, une joyeuse compagnie de mercenaires établis à Theramore qui, pour la parade, se faisaient passer pour des marins, voire des pirates : l'équipage du capitaine Zalkan. Aucun de ses membres n'avait ô grand jamais de sa vie mis la main sur un grappin d'abordage, ni même, pour certains, sur le pont d'un navire, mais il était de bon ton à l'époque d'entretenir un certain folklore autour de la profession.
Le groupe finit par se séparer, mais Syris, qui ne se présentait plus dès lors que sous son nom de bataille, Tsadkiel, avait pris goût à la vie aventureuse et sauvage offerte par la carrière de reître qui, entre le retour des silithides sur Kalimdor, et l'aggravation de la menace fléautique dans le nord, allait devenir particulièrement populaire. À force de persévérance, l'elfe réussit à se faire remarquer par une compagnie entretenant une certaine réputation auprès de ses pairs, qui le conduit à éprouver les limites de sa résistance physique dans les divers conflits qui ont déchiré l'Outreterre.
Le mercenariat n'est cependant pas maîtresse si exigeante. Il fallait bien permettre à la troupe de se reposer lorsqu'elle comptait moins de valides que de blessés, et le matériel de campagne ne suffisait pas toujours non plus à réparer les armes ébréchées et les armures enfoncées, pas plus que les contrées hostiles ne permettaient de se ravitailler en élixirs, gemmes et enchantements dont les soldats libéraux sont friands. C'est à cette occasion que Tsadkiel fit la connaissance de Neaniel Snowhisper, kaldoreï blanche et féroce comme un Sabre d'Hiver. Au cours de leur vie commune brève et chaotique, Syris et Neaniel s'unirent selon les coutumes kaldoreïs, et eurent deux filles, Suriel et Lominiel. Ces dernières furent cependant enlevées dès leur naissance par leur grand-père maternel, un certain Malkier, et une druidesse de la Serre du nom de Terale, sa subordonnée. Cette crise, si ce n'est leur relative immaturité sur le plan des relations avec autrui, eut raison du couple. Toutefois, Terale, dont les allégeances n'étaient pas si claires, conclut une alliance avec Tsadkiel pour rendre Suriel et sa sœur à leurs parents légitimes. Leurs projets, à force de ruse et de patience, furent couronnés de succès, et les petites recouvrèrent leur liberté. Mais cette victoire ne suffit pas à limer les griffes de Malkier dont la riposte ne connut aucune limite dans l'abominable. Terale subit des dégâts irréparables, et Tsadkiel, tourmenté par la culpabilité à l'égard de son ancienne alliée, s'adonna tout à fait à une rage guerrière et aveugle, qui le conduit, au terme d'un ultime affrontement à échoir sur le fil de la lame de son ennemi mortel.
Par impossible, cette blessure ne devait pas être sa dernière, mais son esprit était gravement atteint. Tsadkiel tenait dès lors plus que du spectre livide que du fauve de guerre et, malgré les soins de ses proches, s'enlisait petit à petit dans la léthargie et l'apathie. C'est ce moment que choisit Cleïla Ysandra Elysiea pour réapparaître aux yeux du monde, et retrouver son frère, ou plutôt voler à son secours. Devenue tisseuse d'ombre et de lumière, elle entreprit de "guérir" son cœur et son esprit au moyen d'une thérapie radicale dont on sait peut, si ce n'est que Tsadkiel disparut complètement de la circulation pendant quelques temps. Puis, apparemment rétabli, il redevint mercenaire, et s'engagea pour une dernière campagne dans le lointain Norfendre, sa sœur restant en arrière pour garder un œil sur ses deux filles.
Peu avant le grand Cataclysme qui devait secouer le monde connu jusque dans ses fondations, Tsadkiel était revenu rejoindre sa fille Suriel à Hurlevent, et porter pour quelques mois l'uniforme de la garde civile. Après la destruction de l'auberge désaffectée qu'ils occupaient dans ce qui fut le quartier du parc, Cheenä de Grimwald, une vieille connaissance, lui offrit de l'héberger dans sa bourgeoise demeure, qui avait toutefois l'incommodité de se situer place de la prison. C'est en flânant dans la cité qu'il tomba un beau jour nez à nez sur Lou, puis Eryka.
(en italique, personnages existants et joués en jeu, quoique pour certains il y a un petit bout de temps)
Prénoms, « surnom », lignée : Syris Moreïn Elysiea, connu dans le mercenariat sous le nom de Tsadkiel.
Race ou contrée : Elfe de la nuit.
Origine : Inconnue.
Sexe : Masculin.
Age apparent : Adulte.
LANGAGES ET EXPRESSION :
Plusieurs années de mercenariat ont habitué Tsadkiel à jongler entre le commun et la langue des kaldoreïs, le darnassien. De récentes et improbables aventures l'ont conduit à apprendre le métier de conteur auprès d'une jeune elfe de sang, Maëllyann Soleilvoilé, le familiarisant ainsi avec le thalassien, dont il a rapidement assimilé les rudiments puis les formes plus complexes.
APPARENCE ET SIGNES DISTINCTIFS :
S'il n'est pas d'un âge canonique, pour un kaldoreï, Tsadkiel apparaît prématurément vieilli à force d'avoir persévéré à évoluer sur les champs de bataille, au plus profond de donjons mal famés, explorant des contrées dures et inhospitalières. De multiples épreuves lui ont forgé un corps souple et robuste de bretteur, fort d'une armure naturelle de muscles secs et noueux, mais les intempéries ont en contrepartie fané sa crinière blanche, originellement aussi pâle qu'un clair de lune, et les incessants combats ont gravé sur son visage, ses épaules, son torse, ses jambes et ses mains de nombreuses cicatrices : nez cassé, morsures de poignards, de pointes de flèches, traces d'anciennes brûlures, balafres de griffes d'écaille ou d'acier et autres stigmates d'une vie inconsistante et dangereuse.
TENUES :
Ses atours répondent en règle générale à des critères de commodité et d'efficacité plutôt que d'élégance. Bien naïf cependant le mercenaire qui ne soigne pas un minimum son apparence, ce corps de métier se devant de respectant certains codes vestimentaires susceptibles d'emporter l'adhésion de futurs clients, qui se satisfont peu de combattants aux allures de brutes, tire-laine et autres gagne-petits. Si Tsadkiel est plus familier des justaucorps en cuir et des armures légères d'éclaireur, il ne crache pas sur les foulards noir ou améthystes, les colifichets en os ou en métal forgé, les gemmes aux éclats inquiétants et autres boucles et anneaux ornés de symboles mystiques. Ceci étant dit, ses interlocuteurs avertis se garderont de dénoncer trop vite quelconque supercherie, il se peut fort que certains artefacts clinquants ne soient pas là que pour la frime.
TRAITS DE CARACTÈRE :
Tantôt bavard et joueur, tantôt taciturne et cassant, cet elfe mérite sans doute le qualificatif de lunatique. Il s'est en réalité pendant longtemps montré sociable par obligation, n'approchant jamais autrui sans une raison précise, s'évertuant à mettre à profit son sens de l'observation pour tâcher de mettre à jour les intérêts vénaux et serviles derrière le masque fier ou louangeur de ses interlocuteurs. Sa misanthropie forcenée s'est néanmoins considérablement atténuée au contact de quelques personnalités pour lui déterminantes, et qu'il considérera plus tard comme des amis, à l'image de ses deux charismatiques mentors dans le monde du mercenariat et des aventuriers, le capitaine Zalkan et son second, Larmelune, du candide mais tenace tandem des kaldoreïs Tenelorn et Celryndel Sage-Chêne, de Cheena de Grimwald et Kohlastraz, héros malgré eux, ou encore de Maëllyann Soleilvoilé, infatigable princesse d'un royaume de poussière et de murmures. À leur contact, non seulement son tempérament s'est adouci, mais il se surprit à adopter, malgré lui, particulièrement à l'égard de ces derniers, certains comportements à ses yeux singuliers : humilité, empathie, loyauté, voire altruisme. Mais gare à ne pas le lui faire remarquer, ou à prendre des pincettes pour ce faire, une solitude acharnée a solidement ancré en lui l'idée que de tels traits de caractère sont synonymes de faiblesse d'esprit et de fantaisie. Tsadkiel est elfe de contradictions.
La curiosité, l'observation et l'imagination sont autant de qualités qu'il honore et s'efforce d'exacerber, distinguant à ses yeux le fantassin et la brute épaisse, de l'officier et la fine lame. S'étant fréquemment retrouvé dans des situations difficiles voire désespérée, il considère que le combattant le plus adroit n'est pas celui qui a fait couler le plus de sang, mais bien davantage celui qui a su rester en vie à force de roublardise et d'habileté.
On le décrit souvent comme paranoïaque, accusation plutôt justifiée, mais il répond alors qu'il se borne à envisager toutes les possibilités d'une situation donnée.
RÉACTIONS TYPIQUES À :
En colère contre quelqu'un, il s'efforce de garder son calme aussi longtemps que possible, jusqu'à ce que la cible de son courroux commette un faux pas. En colère contre lui-même, il a facilement tendance à sombrer dans la déprime et l'auto-apitoiement.
La tristesse l'incline en général à se draper jusqu'au menton d'un manteau de solitude et de distance. Mais gare à ne pas dépasser les bornes, lorsque demoiselle Tristesse susurre, dame Colère n'est pas loin.
La joie se traduit par une propension aux extravagances, au bavardage et à l'insouciance.
L'alcool développe chez lui une forte tendance à se lancer dans de longs monologues sans queue ni tête, ou à frôlant l'apathie en s'absorbant dans la contemplation de deux lattes du parquet de la taverne esthétiquement dissymétriques.
Les araignées sont une horreur et une phobie. Il croit arriver à soigner celle-ci à force d'en manger rôties à la mode teldrassienne à dîner.
TALENTS ET APTITUDES :
Tsadkiel a eu tout le temps d'éprouver sa connaissance des armes en compagnie de ses coéquipiers, et se montre aussi bien capable de disserter sur les points d'équilibre d'une hache de guerre que de s'en servir avec efficacité. Il a de la même manière acquis, à force d'observer ses supérieurs en campagne, un solide sens de la stratégie, et il affectionne particulièrement les pièges à tiroir et les stratagèmes labyrinthiques. De la même manière, ses expériences au combat très variées l'ont conduit à acquérir une bonne compréhension des créatures rencontrées, et il n'est pas surprenant de le voir se passionner par une conversation sur les limons, les golems et les draconides avec un érudit hurleventois.
Mais par dessus tout, il adore imaginer des histoires et se perfectionner dans l'art et la manière de les raconter.
DÉFAUTS NOTOIRES
- Tsadkiel est sauf cas extrême incapable de refuser quoique ce soit à sa sœur.:
- Il a tendance à devenir dépendant de ceux auxquels il s'attache...
- ... Et à s'adonner à la mélancolie lorsqu'ils s'éloignent...
- ... Voire à l'anticiper. Il faut sans doute qu'il soit un peu masochiste sur les bords.
- Il est incurablement paranoïaque, ce qui est à ses yeux une assurance vie.
HISTORIQUE DE L’ÉVOLUTION DU PERSONNAGE
S'il existe un registre de l'époque d'avant la Longue Veille, il pourrait indiquer que Syris Moreïn Elysiea et sa sœur, Cleïla Ysandra Elysiea, ont vu le jour dans les temps troublés qui précédèrent la corruption d'Azshara et la lente ruine de Kalimdor, au sein de la caste des Bien-Nés. Ils disparurent cependant tous deux d'avoir l'âge d'être initié aux mystères de la magie du Puits d'Éternité, et avant que la Guerre des Anciens ne noie dans un maelström de sang et folie la gloire passée des elfes.
Il faut attendre plusieurs millénaires pour retrouver la trace du frère, au terme de la Troisième Guerre, lorsque les kaldoreïs s'ouvrirent au monde et que plusieurs d'entre eux se piquèrent de le parcourir en tout sens. Syris était l'un d'eux, et commença dès lors une longue course qui le conduirait des confins de Kalimdor, à Azeroth, jusqu'aux régions plus lointaines, par delà la Porte des Ténèbres. Il rejoignit tout d'abord, sous le pseudonyme de Tsadkiel, une joyeuse compagnie de mercenaires établis à Theramore qui, pour la parade, se faisaient passer pour des marins, voire des pirates : l'équipage du capitaine Zalkan. Aucun de ses membres n'avait ô grand jamais de sa vie mis la main sur un grappin d'abordage, ni même, pour certains, sur le pont d'un navire, mais il était de bon ton à l'époque d'entretenir un certain folklore autour de la profession.
Le groupe finit par se séparer, mais Syris, qui ne se présentait plus dès lors que sous son nom de bataille, Tsadkiel, avait pris goût à la vie aventureuse et sauvage offerte par la carrière de reître qui, entre le retour des silithides sur Kalimdor, et l'aggravation de la menace fléautique dans le nord, allait devenir particulièrement populaire. À force de persévérance, l'elfe réussit à se faire remarquer par une compagnie entretenant une certaine réputation auprès de ses pairs, qui le conduit à éprouver les limites de sa résistance physique dans les divers conflits qui ont déchiré l'Outreterre.
Le mercenariat n'est cependant pas maîtresse si exigeante. Il fallait bien permettre à la troupe de se reposer lorsqu'elle comptait moins de valides que de blessés, et le matériel de campagne ne suffisait pas toujours non plus à réparer les armes ébréchées et les armures enfoncées, pas plus que les contrées hostiles ne permettaient de se ravitailler en élixirs, gemmes et enchantements dont les soldats libéraux sont friands. C'est à cette occasion que Tsadkiel fit la connaissance de Neaniel Snowhisper, kaldoreï blanche et féroce comme un Sabre d'Hiver. Au cours de leur vie commune brève et chaotique, Syris et Neaniel s'unirent selon les coutumes kaldoreïs, et eurent deux filles, Suriel et Lominiel. Ces dernières furent cependant enlevées dès leur naissance par leur grand-père maternel, un certain Malkier, et une druidesse de la Serre du nom de Terale, sa subordonnée. Cette crise, si ce n'est leur relative immaturité sur le plan des relations avec autrui, eut raison du couple. Toutefois, Terale, dont les allégeances n'étaient pas si claires, conclut une alliance avec Tsadkiel pour rendre Suriel et sa sœur à leurs parents légitimes. Leurs projets, à force de ruse et de patience, furent couronnés de succès, et les petites recouvrèrent leur liberté. Mais cette victoire ne suffit pas à limer les griffes de Malkier dont la riposte ne connut aucune limite dans l'abominable. Terale subit des dégâts irréparables, et Tsadkiel, tourmenté par la culpabilité à l'égard de son ancienne alliée, s'adonna tout à fait à une rage guerrière et aveugle, qui le conduit, au terme d'un ultime affrontement à échoir sur le fil de la lame de son ennemi mortel.
Par impossible, cette blessure ne devait pas être sa dernière, mais son esprit était gravement atteint. Tsadkiel tenait dès lors plus que du spectre livide que du fauve de guerre et, malgré les soins de ses proches, s'enlisait petit à petit dans la léthargie et l'apathie. C'est ce moment que choisit Cleïla Ysandra Elysiea pour réapparaître aux yeux du monde, et retrouver son frère, ou plutôt voler à son secours. Devenue tisseuse d'ombre et de lumière, elle entreprit de "guérir" son cœur et son esprit au moyen d'une thérapie radicale dont on sait peut, si ce n'est que Tsadkiel disparut complètement de la circulation pendant quelques temps. Puis, apparemment rétabli, il redevint mercenaire, et s'engagea pour une dernière campagne dans le lointain Norfendre, sa sœur restant en arrière pour garder un œil sur ses deux filles.
Peu avant le grand Cataclysme qui devait secouer le monde connu jusque dans ses fondations, Tsadkiel était revenu rejoindre sa fille Suriel à Hurlevent, et porter pour quelques mois l'uniforme de la garde civile. Après la destruction de l'auberge désaffectée qu'ils occupaient dans ce qui fut le quartier du parc, Cheenä de Grimwald, une vieille connaissance, lui offrit de l'héberger dans sa bourgeoise demeure, qui avait toutefois l'incommodité de se situer place de la prison. C'est en flânant dans la cité qu'il tomba un beau jour nez à nez sur Lou, puis Eryka.
(en italique, personnages existants et joués en jeu, quoique pour certains il y a un petit bout de temps)
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