Philosophie de la Satimbance
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Philosophie de la Satimbance
Bien le bonjour, l'ami.
Tu as bien fait d'être venu. Ici, on ne s'ennuie pas : écoute le rire de la foule, de l'autre côté du rideau. Le publique nous adore, personne ne se méfie... Mais toi, petit malin, tu voudrais savoir ce que cachent nos sourires, nos lazzis, et nos innombrables cabrioles ? Approche l'ami... Je vais te conter le grand pouvoir des bateleurs de mon espèce...
La Saltimbance désigne un idéal taillé pour les esprits libres. Dénué de toute soumission au destin, elle prône le pouvoir du rire, de la stupeur, du spectacle et du libre arbitre. C'est une pensée, un mode de vie, une arme contre les « à quoi bon ?» et les pièges que la réalité - cette chienne - glisse tous les jours sous nos pas. Nous sommes les médecins de l’âme, les pourfendeurs d’aigreur.
Le véritable saltimbanque est, avant toute chose, un esprit rompu aux principes et aux mécanismes du réel. La violence d'Azeroth et la décadence de notre âge crépusculaire sont, pour lui, les bases avec lesquelles il doit compter, les ennemis contre lesquels il se doit de protéger les âmes tristes. Et c’est par ce qu’il connait si bien les maux du monde qu’il sait comment « faire croire que... » et combattre la laideur du réel. S’il est une évidence pour nous c’est que la réalité sera toujours en dessous des rêves, qu’il ne faut plus rien attendre de ses fruits gâtés. Nous sommes les chevaliers de l’illusion, en croisade contre le désenchantement qui guette les cœurs vieillissants.
Nos tours et nos bon mots sont des dards tirés au cœur de la déception et de l’ennui. Nous nous battons contre les les évidences et les partis pris. Contre l’horreur d’être en vie...
Les principes sont pour nous des masques ridicules que l’on porte pour cacher l’angoisse de ne plus croire en rien. Azeroth est un livre aux pages blanches, où la réalité ne demande qu’a être constamment réinventée. Le chaos de l’existence est à nos yeux une pâte en mouvement qu’il faut savoir épouser, modeler, défaire et remodeler encore.
Pardon ? Que dis tu ? On a volé ta bourse pendant mon beau discours ? Mon ami ne te fâche pas, la rue est pleine de miséreux : il faut avoir l'esprit philosophe... et le cœur généreux. Au moins cela prouve une chose : mes paroles ont sut t'occuper assez pour que tu ne vois rien venir. Je le prend comme compliment.
Je dois maintenant repartir, mon pauvre dérobé... En te souhaitant une bonne journée, je vais devoir entrer sur la piste à mon tour. J'espère te revoir très bientôt. Nous sommes souvent là lors des foires de Sombrelune, ou au hasard des tavernes. Allons ! Déguerpis ! Et ne t'inquiète pas trop pour ton or... une plaie d'argent n'est pas mortelle.
Mes dagues par contre...
La Saltimbance désigne un idéal taillé pour les esprits libres. Dénué de toute soumission au destin, elle prône le pouvoir du rire, de la stupeur, du spectacle et du libre arbitre. C'est une pensée, un mode de vie, une arme contre les « à quoi bon ?» et les pièges que la réalité - cette chienne - glisse tous les jours sous nos pas. Nous sommes les médecins de l’âme, les pourfendeurs d’aigreur.
Le véritable saltimbanque est, avant toute chose, un esprit rompu aux principes et aux mécanismes du réel. La violence d'Azeroth et la décadence de notre âge crépusculaire sont, pour lui, les bases avec lesquelles il doit compter, les ennemis contre lesquels il se doit de protéger les âmes tristes. Et c’est par ce qu’il connait si bien les maux du monde qu’il sait comment « faire croire que... » et combattre la laideur du réel. S’il est une évidence pour nous c’est que la réalité sera toujours en dessous des rêves, qu’il ne faut plus rien attendre de ses fruits gâtés. Nous sommes les chevaliers de l’illusion, en croisade contre le désenchantement qui guette les cœurs vieillissants.
Nos tours et nos bon mots sont des dards tirés au cœur de la déception et de l’ennui. Nous nous battons contre les les évidences et les partis pris. Contre l’horreur d’être en vie...
Les principes sont pour nous des masques ridicules que l’on porte pour cacher l’angoisse de ne plus croire en rien. Azeroth est un livre aux pages blanches, où la réalité ne demande qu’a être constamment réinventée. Le chaos de l’existence est à nos yeux une pâte en mouvement qu’il faut savoir épouser, modeler, défaire et remodeler encore.
Pardon ? Que dis tu ? On a volé ta bourse pendant mon beau discours ? Mon ami ne te fâche pas, la rue est pleine de miséreux : il faut avoir l'esprit philosophe... et le cœur généreux. Au moins cela prouve une chose : mes paroles ont sut t'occuper assez pour que tu ne vois rien venir. Je le prend comme compliment.
Je dois maintenant repartir, mon pauvre dérobé... En te souhaitant une bonne journée, je vais devoir entrer sur la piste à mon tour. J'espère te revoir très bientôt. Nous sommes souvent là lors des foires de Sombrelune, ou au hasard des tavernes. Allons ! Déguerpis ! Et ne t'inquiète pas trop pour ton or... une plaie d'argent n'est pas mortelle.
Mes dagues par contre...
Amilda- Histrion
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