( Histoire ) La Nuit des Temps
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( Histoire ) La Nuit des Temps
Un rêve... Un rêve étrange, un de ces songes dont on ne saurait dire s’ils en sont réellement un.
Je suis fasciné par la contemplation de ma main. Cette peau granuleuse, à la texture de pierre... Ces longs doigts bien trop épais pour être ceux d’un humain... Ces muscles puissants, qui semblent à même de soulever et de projeter un tronc d’arbre...
“- Alors, Azmonden ? On baille encore aux corneilles ?”
Je relève la tête, tiré de ma rêverie. Une Vrykule me contemple. Elle m’adresse un sourire teinté d’une certaine forme de cruauté.
“J’espère pour toi que tu n’es pas en train de te complaire sur ce qui s’est passé la nuit dernière. C’était... Agréable, tout au plus. Mais n’espère pas que cela devienne une habitude.”
Je la toise froidement en retour. Ma main libre se referme sur la garde d’une énorme épée qui se balance à ma ceinture. Mon interlocutrice fronce ses sourcils rocailleux, et tend la main vers moi... Des étincelles se mettent à courir sur la lame, m’arrachant un grognement mêlé de surprise et de douleur.
“- Misérable catin ! Rugis-je. Je devrais t’arracher la tête et la jeter aux fauves !”
Elle fait quelques pas, s’approche de moi et me foudroie du regard. Bien que je fasse une bonne tête de plus qu’elle, je sens la puissance exhaler de son être. Une puissance brute, mystérieuse, inexplicable, dont je perçois clairement toute la mesure du danger qu’elle représente...
L’odeur fétide de la magie.
“- Non, tu n’en feras rien, Azmonden. Et tu sais pourquoi ?”
J’affronte son regard de braise, stoïque, tandis que mes dents s’entrechoquent sous le coup de la colère. Elle se dresse sur la pointe des pieds et vient susurrer dans le creux de mon oreille.
“Tu n’en feras rien, car tu es plus utile à notre cause vivant que mort... Et je sais que ce qui trouble ton cœur...”
Elle marque une pause, et un sourire de pure satisfaction sadique vient déformer ses traits tandis qu’elle caresse ma nuque d’une de ses mains.
“Elle ne sera jamais à toi, mon pauvre ami. Elle est appelée à servir un dessein bien plus grand.”
Éclatant d’un rire froid comme la mort, la Vrykule reprend sa route, mon regard chargé de haine et de fureur posé dans son dos. Ma main serre la poignée de mon épée jusqu’à ce que mes os de pierre ne se mettent à émettre des craquements inquiétants.
La magie... Toujours la magie... Pourquoi en suis-je incapable ?...
Je suis fasciné par la contemplation de ma main. Cette peau granuleuse, à la texture de pierre... Ces longs doigts bien trop épais pour être ceux d’un humain... Ces muscles puissants, qui semblent à même de soulever et de projeter un tronc d’arbre...
“- Alors, Azmonden ? On baille encore aux corneilles ?”
Je relève la tête, tiré de ma rêverie. Une Vrykule me contemple. Elle m’adresse un sourire teinté d’une certaine forme de cruauté.
“J’espère pour toi que tu n’es pas en train de te complaire sur ce qui s’est passé la nuit dernière. C’était... Agréable, tout au plus. Mais n’espère pas que cela devienne une habitude.”
Je la toise froidement en retour. Ma main libre se referme sur la garde d’une énorme épée qui se balance à ma ceinture. Mon interlocutrice fronce ses sourcils rocailleux, et tend la main vers moi... Des étincelles se mettent à courir sur la lame, m’arrachant un grognement mêlé de surprise et de douleur.
“- Misérable catin ! Rugis-je. Je devrais t’arracher la tête et la jeter aux fauves !”
Elle fait quelques pas, s’approche de moi et me foudroie du regard. Bien que je fasse une bonne tête de plus qu’elle, je sens la puissance exhaler de son être. Une puissance brute, mystérieuse, inexplicable, dont je perçois clairement toute la mesure du danger qu’elle représente...
L’odeur fétide de la magie.
“- Non, tu n’en feras rien, Azmonden. Et tu sais pourquoi ?”
J’affronte son regard de braise, stoïque, tandis que mes dents s’entrechoquent sous le coup de la colère. Elle se dresse sur la pointe des pieds et vient susurrer dans le creux de mon oreille.
“Tu n’en feras rien, car tu es plus utile à notre cause vivant que mort... Et je sais que ce qui trouble ton cœur...”
Elle marque une pause, et un sourire de pure satisfaction sadique vient déformer ses traits tandis qu’elle caresse ma nuque d’une de ses mains.
“Elle ne sera jamais à toi, mon pauvre ami. Elle est appelée à servir un dessein bien plus grand.”
Éclatant d’un rire froid comme la mort, la Vrykule reprend sa route, mon regard chargé de haine et de fureur posé dans son dos. Ma main serre la poignée de mon épée jusqu’à ce que mes os de pierre ne se mettent à émettre des craquements inquiétants.
La magie... Toujours la magie... Pourquoi en suis-je incapable ?...
Aschmédaï- Ensorceleur
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Date d'inscription : 19/12/2010
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