(Histoire) Une convocation auprès de la "reine"
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(Histoire) Une convocation auprès de la "reine"
Quelques petits bruits discrets sortaient de la chambre, de petits gémissements de temps à autres. On aurait pu se poser des questions, mais certaines personnes sûrent que Marud fut demandé auprès de Dolween pour lui refaire un massage un peu plus long que celui fait dans le Satine.
Allongée sur le ventre sur son lit, l'elfe fermait les yeux, un sourire au visage, alors que son corps faisait de petits mouvements au rythme des mains de l'homme qui était assis sur le bas de son dos.
Elle avait baissé les bretelles de sa robe pour laisser ses épaules libres d'être massées.
- "Hmmm... c'est parfait... continue la... oui... non un peu plus haut... la... voila... haaaaaaaaaa..." lâcha-t-elle dans un profond soupir.
Marud lança un sourire de façade, même si faire plaisir à une femme pareille lui faisait plaisir aussi à lui, il aurait preferé faire autre chose, et notamment dormir. La nuit n'avait pas été des plus longues pour lui, et il accumulait le sommeil en retard.
- "Dis moi mon valet" dit l'elfe dans un fin sourire, "les rumeurs vont bon train sur toi... et elle ne sont pas toutes jolies. Si tu me parlais un peu de toi, pendant que tu continues à t'exercer à ton gage"
Parler de lui n'était pas ce qu'il savait faire de mieux, il aimait certes parler de ses aventures, par delà les mers et les continents, mais surement pas de ca... était-ce une forme de honte? de regret? Il n'en savait rien, pour autant il aimait à ne pas dévoiler son passé... et en même temps, les rumeurs parlaient peut être de ce passé justement! Et mentir ne serait pas la meilleure des choses.
Il s'appliquait encore un peu de baume de massage à la pomme pour que son massage du cou noué de Dol se fasse encore plus doux.
- "Vous savez ma reine... j'suis pas très habile d'ma langue quand y s'agit d'causer... certaines femmes vous diront que j'suis habile d'ma langue pour aut' chose mais c'est une aut' histoire..." dit-il en souriant, marquant une pause assez longue pour que Dolween se dise qu'il ne répondrait pas.
Alors qu'elle allait ouvrir la bouche, il lui prit le bras droit, le mis perpendiculaire, et massa l'omoplate et ses environs en lui disant :
- "L'corps c'est quand même un truc incroyab'... la comme ca j'vous fait un bien fou... et y suffit que dans c'te position j'vous tire le bras d'un coup sec, et j'vous l'déboite..."
Il lacha le bras et mis les deux paumes de chaque coté de sa colonne vertébrale en lui massant de bas en haut.
- "La par exemp'... suffirait que j'place un coup assez violent juste la, et vous finiriez dans une chaise roulante le restant d'vot' vie..." dit-il en appuyant sur un point.
Il se remit ensuite sur le cou de l'elfe.
- "Ici ... rien qu'la j'ai l'choix... j'peux vous briser la nuque... j'peux vous couper un nerf... j'peux vous ouvrir la carotide... l'corps humain c'est quand même un truc formidab'..."
Le discours parlait de mort, mais les mains de Marud distillaient du bien-être et du plaisir.
- "Qu'est c'que j'peux vous dire de moi? ..." dit il en soupirant "J'ai mal commencé ma vie, j'suis tombé sur des mauvaises personnes, au mauvais moment, et au mauvais endroit... j'ai été pris sous leur aile j'avais ... 10 ans... par des tarés s'mi fanatiques religieux qui voulaient faire ram'ner une sorte de Dieu endormi à la vie... J'les ai quittés y'a d'ca quelques années... On m'a tout appris, et grâce à eux j'connais plus de façons d'tuer que d'noms dans les liv' d'histoire."
Il marqua une pause de quelques secondes, cherchant ses mots, puis reprit, changeant ses mains de positions à divers moments
- "J'ai vu tel'ment d'gens mourir d'mes mains, des inconnus, des salauds, des innocents... ou des mecs bien, qu'des fois j'étais même pas sur d'êt' moi même encore vivant. Alors une fois qu'j'en ai eu ma claque et qu'j'ai pris conscience que j'allais droit dans l'mur à obéir à leurs con'ries d'ordres que j'me suis mis à mon compte... J'ai combattu pour d'l'or, j'ai escroqué des gens, j'ai lié des liens... fait d'la prison... j'me suis fait passer pour d'aut' gens, des clochards, des nobles ou bien des guerriers... "
Ses mains se baladèrent longuement sur les épaules de Dolween, massant tout doucement, à la limite de la caresse.
- "Et pis comme tout l'monde un jour j'ai voulu m'ranger, m'la jouer réglo et marcher dans les clous... mais c'était peine perdue, et mon passé m'a rattrapé. Alors j'ai fuit, j'ai pris mon griffon à mon cou, et j'ai rencontré les nains marteau-hardi, et leurs problèmes avec les trolls. J'ai sympatisé... j'ai passé des jours chez eux, et pis après des s'maines... les s'maines sont d'venues des mois... et les mois des années. On a eu beaucoup d'moment d'rigolade, des moments d'tristesse, et des moments d'doute... la guerre ca offre un peu d'tout les sentiments la, et les trolls aiment la guerre."
Il passa les deux bras sous les aisselles de Dol pour relever ses épaules, et appuya ses mains sur sa nuque pour lui faire baisse la tête prendre une position qu'elle ne pourrait pas avoir d'elle même, puis frotta le coté du cou de l'elfe, dans une apothéose de relaxation qui fit lâcher à l'elfe un grand sourire souligné par un long gémissement.
- "Et quand les années ont passé, qu'la guerre s'est fait juste bataille, j'ai quitté avec beaucoup d'regret ces braves gens, avec un d'leur tatouages en guise de r'merciement, et j'suis rev'nu par ici, et les gens m'avaient heureus'ment oublié. Mais j'suis pas resté longtemps... après une soirée bien trop arrosée j'ai ... démonté la taverne du cochon siffleur, et j'ai du partir dans Norfendre pour payer ma dette."
Il enleva ses deux bras, laissant la reine dans sa position précédente, et posa ses mains sur ses propres jambes.
- "Mon histoire et mon massage sont finis... j'peux disposer, Reine d'Emeraude?"
M.- Messages : 121
Date d'inscription : 02/10/2009
Age : 42
Re: (Histoire) Une convocation auprès de la "reine"
*matte discrètement*
*est decue que ca n'aille pas plus loin*
*est decue que ca n'aille pas plus loin*
Erynies- Messages : 183
Date d'inscription : 26/09/2009
Localisation : Sur le lustre
Re: (Histoire) Une convocation auprès de la "reine"
De tout l’appartement sous les combles, seule sa chambre à coucher laissait échapper une faible lueur ; celle d’un chandelier d’argent, reposant sur une table basse aux pieds en forme de patte de lion, diffusait une faible lumière jaunâtre et vacillante qui jouait avec les moulures de plâtre aux volutes complexes. C’était dans cette atmosphère feutrée et intimiste qu’elle reposait à demi-nue, sur sa couche de satin à moitié défaite, surmontée par la silhouette de son valet qui s’appliquait à masser son dos brûlant.
Les yeux mis clos, les lèvres entrouvertes, elle expirait en de longs soupirs chauds à chaque fois que les mains de son valet d’un jour comprimaient le haut de son corps. Presque silencieuse, se délectant de la sensation voluptueuse de sa peau brûlante tendrement malaxée, elle fixait les ombres démesurées qui se projetaient sur les boiseries.
Quand il eut terminé, bien trop rapidement à son goût, elle se retourna avec lenteur sur le flanc, tout en cachant négligemment sa poitrine d’un bras, et l’observât de ses yeux fatigués par tant de caresses. Elle sourît et esquissa une parole d’une voix affaiblie et rauque.
- Dis moi …
Un instant gênée par cette promiscuité, elle s’interrompît, laissant un ange passer avant de reprendre.
- Dis moi, cela te plairait-il de … de … rentrer à mon service et d’être rémunéré pour tes talents ?
S’en suivit un gloussement, puis elle se laissa paresseusement rouler sur le dos, encore sous l’emprise du divin massage. Elle porta sa main libre à son front brûlant, cachant ses paupières fardées déjà presque close avant de reprendre en murmurant.
- Sache que tu n’es pas le seul qui ait connu la disette, le froid, la pluie et les misères de toutes sortes. Ici, nous toutes sommes à l’abri des puissants … notre sort est enviable, tu sais, et pour les petites gens, les malandrins comme nous, avoir une « famille » est un bien inestimable.
Elle se contorsionna, se cambra et vint s’installer confortablement, la tête reposée sur l’oreiller. Avec impatience et espièglerie, s’aidant uniquement des pieds, elle ôta ses sandales rehaussées de pierreries et les éjectait avec nonchalance au bas de sa couche.
Dans la pénombre, à la seule lueur vacillante du chandelier, elle observait son valet qui avait le privilège d’être assis sur sa couche.
- Alors, qu’en dis-tu ?
Les yeux mis clos, les lèvres entrouvertes, elle expirait en de longs soupirs chauds à chaque fois que les mains de son valet d’un jour comprimaient le haut de son corps. Presque silencieuse, se délectant de la sensation voluptueuse de sa peau brûlante tendrement malaxée, elle fixait les ombres démesurées qui se projetaient sur les boiseries.
Quand il eut terminé, bien trop rapidement à son goût, elle se retourna avec lenteur sur le flanc, tout en cachant négligemment sa poitrine d’un bras, et l’observât de ses yeux fatigués par tant de caresses. Elle sourît et esquissa une parole d’une voix affaiblie et rauque.
- Dis moi …
Un instant gênée par cette promiscuité, elle s’interrompît, laissant un ange passer avant de reprendre.
- Dis moi, cela te plairait-il de … de … rentrer à mon service et d’être rémunéré pour tes talents ?
S’en suivit un gloussement, puis elle se laissa paresseusement rouler sur le dos, encore sous l’emprise du divin massage. Elle porta sa main libre à son front brûlant, cachant ses paupières fardées déjà presque close avant de reprendre en murmurant.
- Sache que tu n’es pas le seul qui ait connu la disette, le froid, la pluie et les misères de toutes sortes. Ici, nous toutes sommes à l’abri des puissants … notre sort est enviable, tu sais, et pour les petites gens, les malandrins comme nous, avoir une « famille » est un bien inestimable.
Elle se contorsionna, se cambra et vint s’installer confortablement, la tête reposée sur l’oreiller. Avec impatience et espièglerie, s’aidant uniquement des pieds, elle ôta ses sandales rehaussées de pierreries et les éjectait avec nonchalance au bas de sa couche.
Dans la pénombre, à la seule lueur vacillante du chandelier, elle observait son valet qui avait le privilège d’être assis sur sa couche.
- Alors, qu’en dis-tu ?
Invité- Invité
Re: (Histoire) Une convocation auprès de la "reine"
- "Qu'est c'que j'en penses?" fit-il, un peu interloqué, "mes talents d'masseur, ou mes talents pas r'connus?"
Il glissa doucement le long des jambes de l'elfe, puis posa les genoux au sol, avant de se saisir du pied gauche de la reine, et de frotter ses pouces dans un geste rotatif lent, en appuyant assez fort pour ne pas chatouiller.
- "J'pense plus au masseur... j'suis pas vraiment dans mon élément principal ma reine... c'est l'idée d'devoir vous séparer d'moi qui vous pousse à m'faire une proposition pareille?", affirma-t-il doucement avec un léger sourire aux lèvres, "en même temps, un corps comme le votre... qui n'voudrait pas d'ces faveurs?"
Il inversa le mouvement de rotation de ses doigts.
- "J'prends ca comme un beau compliment en tout cas, une proposition d'une personne d'une telle qualité, d'une telle prestance ca n'peut être qu'un immense honneur pour un pauv' être comme moi... vous êtes, pour le commun des mortels, comme la lune... tout les regards s'posent sur vous et votre beauté diaphane, mais personne n'pourra jamais vous toucher. Qui suis-je pour mériter ca?"
Il se retint de rire, sachant très bien que ce genre de mots faisaient toujours mouche chez ces dames rêvant de titres de noblesse et de paillettes.
A vrai dire, cette tâche ne le rebutait pas tellement. Il se savait apprecié pour ses talents, n'avait pas à faire usage d'une quelconque violence, ni a marchander quoi que ce soit... juste ce qu'il aimait faire, flatter les femmes et graver un lien chez elle qui leur faisait penser immédiatement qu'il était source de plaisir.
Balancant ses mains d'un pied à l'autre, il attendait la réponse dans un silence brisé juste par quelques soupirs satisfaits, et le frottement d'un corps sur un drap.
Il glissa doucement le long des jambes de l'elfe, puis posa les genoux au sol, avant de se saisir du pied gauche de la reine, et de frotter ses pouces dans un geste rotatif lent, en appuyant assez fort pour ne pas chatouiller.
- "J'pense plus au masseur... j'suis pas vraiment dans mon élément principal ma reine... c'est l'idée d'devoir vous séparer d'moi qui vous pousse à m'faire une proposition pareille?", affirma-t-il doucement avec un léger sourire aux lèvres, "en même temps, un corps comme le votre... qui n'voudrait pas d'ces faveurs?"
Il inversa le mouvement de rotation de ses doigts.
- "J'prends ca comme un beau compliment en tout cas, une proposition d'une personne d'une telle qualité, d'une telle prestance ca n'peut être qu'un immense honneur pour un pauv' être comme moi... vous êtes, pour le commun des mortels, comme la lune... tout les regards s'posent sur vous et votre beauté diaphane, mais personne n'pourra jamais vous toucher. Qui suis-je pour mériter ca?"
Il se retint de rire, sachant très bien que ce genre de mots faisaient toujours mouche chez ces dames rêvant de titres de noblesse et de paillettes.
A vrai dire, cette tâche ne le rebutait pas tellement. Il se savait apprecié pour ses talents, n'avait pas à faire usage d'une quelconque violence, ni a marchander quoi que ce soit... juste ce qu'il aimait faire, flatter les femmes et graver un lien chez elle qui leur faisait penser immédiatement qu'il était source de plaisir.
Balancant ses mains d'un pied à l'autre, il attendait la réponse dans un silence brisé juste par quelques soupirs satisfaits, et le frottement d'un corps sur un drap.
M.- Messages : 121
Date d'inscription : 02/10/2009
Age : 42
Re: (Histoire) Une convocation auprès de la "reine"
Nul ne remarqua le chat Arsenic, allongé sur le sommet de l'armoire, en train d'observer la scène et de surveiller Dolween...
Dernière édition par Dérélicte le Mer 14 Oct - 23:14, édité 1 fois
Dérélicte- Chimère de l'Eclat
- Messages : 562
Date d'inscription : 17/08/2009
Localisation : Paris
Re: (Histoire) Une convocation auprès de la "reine"
Au premier contact entre les mains expertes de son valet et la plante délicate de ses pieds, elle ne pût s’empêcher de se contracter, de se cambrer légèrement, avant de clore ses yeux et de se mordre délicieusement la lèvre inférieure. Puis, n’en pouvant plus de retenir sa respiration, elle se relâchait en long soupire libérateur, presque un gémissement étouffé.
Aux abois, incapable de tenir un double langage alors qu’elle subissait cette si tendre torture, elle entrouvrait ses yeux ivres de plaisirs, les posait sur son valet et balbutia quelques mots d’une voix fébrile.
- Tu … tu es semblable à nous, en… mmmm *est parcourue d’un frisson* … en quelque sorte. Tu ne sais ou le destin te portera, mais tu n’es pas, pour autant, perdu… avoir son sort en main, exister, vivre chaque instant jusqu’au bout et ne pas céder à ceux qui voudrait t’imposer leurs lois… *entrouvre se lèvres et serre les dents pour retenir un gémissement* … tirer les ficelles en toute liberté… voilà ce qui t’a mené jusqu'à moi…
N’en pouvant presque plus, elle serra ses cuisses remontant l’un de ses pieds le long de son autre gambette en une longue contraction involontaire qui reflétait sa délectation tout en dénudant ses jambes fuselées. L’esprit embrumé par tant de volupté, elle lâchait dans un murmure ému…
- Tu as des doigts de fée … mmmouiii
Haletante, son visage empourpré roulait sur son oreiller alors qu’elle tentait de se dérober à ce massage qui la mettait à nu.
Aux abois, incapable de tenir un double langage alors qu’elle subissait cette si tendre torture, elle entrouvrait ses yeux ivres de plaisirs, les posait sur son valet et balbutia quelques mots d’une voix fébrile.
- Tu … tu es semblable à nous, en… mmmm *est parcourue d’un frisson* … en quelque sorte. Tu ne sais ou le destin te portera, mais tu n’es pas, pour autant, perdu… avoir son sort en main, exister, vivre chaque instant jusqu’au bout et ne pas céder à ceux qui voudrait t’imposer leurs lois… *entrouvre se lèvres et serre les dents pour retenir un gémissement* … tirer les ficelles en toute liberté… voilà ce qui t’a mené jusqu'à moi…
N’en pouvant presque plus, elle serra ses cuisses remontant l’un de ses pieds le long de son autre gambette en une longue contraction involontaire qui reflétait sa délectation tout en dénudant ses jambes fuselées. L’esprit embrumé par tant de volupté, elle lâchait dans un murmure ému…
- Tu as des doigts de fée … mmmouiii
Haletante, son visage empourpré roulait sur son oreiller alors qu’elle tentait de se dérober à ce massage qui la mettait à nu.
Invité- Invité
Re: (Histoire) Une convocation auprès de la "reine"
Marud continua quelques instants, puis, visiblement mal à l'aise face à l'atmoshpère teintée d'érotisme qui se dégageait de la pièce, lacha doucement les petons de l'elfe qui vibrait d'un bout à l'autre de son corps, guidée par ses mains comme le musicien par le chef d'orchestre.
- "Ma dame... j'suis vraiment touché d'vot' demande, et vous faire plaisir m'fait plaisir" flatta-t-il sans lâcher son rôle de valet servant, "pour autant toutes les bonnes choses ont une fin... et la fin d'ce massage s'termine la, malheureus'ment pour nous deux"
Il ne put s'empêcher de jeter un œil à ses mains, Sérénade lui avait dit qu'il massait comme personne... mais a ce point, ca en devenait étrange.
- "Pour autant, j'aurais plaisir à vous délivrer d'vos tensions et douleurs en une aut' occasion, si vous souhaitez vraiment que j'intègre vos rangs"
Il lui sourit longtemps, largement, franchement, avant de s'incliner poliment.
- "Les mots n'sont pas necessaires j' crois douce reine, il me semble que j'ai eveillé en vous un plaisir qui m'ravit l'coeur. Puis-je arracher mes yeux aux formes parfaites de vot' corps divin et m'en retourner à mes penates?"
Il ne se releva pas, attendant en position fixe les ordres.
- "Ma dame... j'suis vraiment touché d'vot' demande, et vous faire plaisir m'fait plaisir" flatta-t-il sans lâcher son rôle de valet servant, "pour autant toutes les bonnes choses ont une fin... et la fin d'ce massage s'termine la, malheureus'ment pour nous deux"
Il ne put s'empêcher de jeter un œil à ses mains, Sérénade lui avait dit qu'il massait comme personne... mais a ce point, ca en devenait étrange.
- "Pour autant, j'aurais plaisir à vous délivrer d'vos tensions et douleurs en une aut' occasion, si vous souhaitez vraiment que j'intègre vos rangs"
Il lui sourit longtemps, largement, franchement, avant de s'incliner poliment.
- "Les mots n'sont pas necessaires j' crois douce reine, il me semble que j'ai eveillé en vous un plaisir qui m'ravit l'coeur. Puis-je arracher mes yeux aux formes parfaites de vot' corps divin et m'en retourner à mes penates?"
Il ne se releva pas, attendant en position fixe les ordres.
M.- Messages : 121
Date d'inscription : 02/10/2009
Age : 42
Re: (Histoire) Une convocation auprès de la "reine"
Ses yeux étaient presque clos, ses lèvres humides entrouvertes, quand son « valet » mit fin à sa douce agonie. Un long moment de silence s’instaura alors, parfois ponctué de profondes inspirations et des sons feutrés des frôlements de son corps ramolli sur les draps de satins. Epuisée, elle se roula lentement sur le flanc, reposant un visage rayonnant de sérénité sur sa couche.
La coiffure complexe défraichie, quelques mèches en bataille recouvrant avec arrogance sa frimousse assoupie, elle sombrait mollement dans un sommeil qui semblait déjà peuplé d’espérances.
Son valet, emprunté par sa position de gardien du sommeil de sa maîtresse, quitta la couche avec d’infinies précautions pour ne pas l’éveiller.
Ressentant un transfert de poids sur sa couche, elle eut un mouvement lâche et paresseux pour ramener maladroitement un coin de drap sur elle, pour se couvrir. Alors, profondément assoupie sur le flanc, ses jambes ramenées auprès de son corps, à demi couverte par ses draps de satin, elle émit un tout petit ronflement haut perché…. elle s’était endormie, le corps repus, l’esprit apaisé.
Les chandelles à demi consumées n’éclairaient plus guère ce qui aurait pu faire une parfaite scène de genre intimiste, dans style clair obscure qu’affectionnaient tant les peintres à la mode.
La coiffure complexe défraichie, quelques mèches en bataille recouvrant avec arrogance sa frimousse assoupie, elle sombrait mollement dans un sommeil qui semblait déjà peuplé d’espérances.
Son valet, emprunté par sa position de gardien du sommeil de sa maîtresse, quitta la couche avec d’infinies précautions pour ne pas l’éveiller.
Ressentant un transfert de poids sur sa couche, elle eut un mouvement lâche et paresseux pour ramener maladroitement un coin de drap sur elle, pour se couvrir. Alors, profondément assoupie sur le flanc, ses jambes ramenées auprès de son corps, à demi couverte par ses draps de satin, elle émit un tout petit ronflement haut perché…. elle s’était endormie, le corps repus, l’esprit apaisé.
Les chandelles à demi consumées n’éclairaient plus guère ce qui aurait pu faire une parfaite scène de genre intimiste, dans style clair obscure qu’affectionnaient tant les peintres à la mode.
Invité- Invité
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