(Anecdote) Du rêve au cauchemar

Le bout de papier glissait lentement entre ses doigts, le pliant, le dépliant à plusieurs reprise, jouant avec le coin de la feuille de ses ongles, pensive, tandis que son regard se perdait dans l'horizon lointain du port où les activités étaient plutôt agités à la préparation de navire en partance pour le Norfendre qui alimentait des renforts matériels pour la fin de cette campagne.
Eryka aurait voulut lui parler seul à seule. Elle était tellement nerveuse à l'idée de s'adresser innocemment à lui, en compagnie de quelqu'un d'autre, comme si de rien n'était, alors que l'envie furieuse de lui dire quelque chose d'important lui brûlait à la fois les lèvres et les pensées.
Mais à travers les lucioles, la conversation qui aurait du être tout autre prenait une tournure assez délicate.

Elle soupira.

Etait-ce si compliqué à comprendre qu'elle voulait lui parler directement ?

Son regard dériva sur les quais tandis qu'elle rangeait soigneusement la note dans un replis de son cuir. Elle aperçut le hangar de LewisNav' dans un angle de son champs de vision et l'inspecta du regard. Elle n'avait pas vraiment été présente lors de ce contrat, et plusieurs s'accordaient à le lui reprocher de manière détourner. Peut-être devait elle se rattraper ? Essayer de montrer sa volonté de faire partit d'un tout, malgré ce qui pouvait se passer en ce moment dans sa maison. Les tentions, les distensions, les ragots, les rumeurs, les non-dits, les interprétations. Tout ça n'avait pas vraiment de sens, et elle avait apporté sa part de responsabilité au problème. Peut-être qu'en faisant quelque chose, maintenant, elle parviendrait a renouer d'une manière assez détournée et délicate pour que cela glisse tout seul, sans accroche ?

Rebâtir lentement...

Puisque Tsadkiel ne semblait pas d'humeur à venir la voir, elle décida d'occuper ses pensées à autre chose. Elle avait du mal à faire évader son esprit assez longtemps dans le néant pour ne penser à rien. Elles revenaient inlassablement sur le même sujet... bah ! Tant pis pour lui !

L'elfe grimpa sur son griffon et descendit des remparts pour s'approcher du hangar en question où un homme se battant avec une carte de la ville attira son attention.

"Hey ! Excusez moi de vous déranger. Pouvez vous m'aider un instant ?"

Eryka l'observa puis hocha la tête rapidement en s'approchant de lui. Après tout, elle se sentait d'humeur à accomplir des bonnes actions aujourd'hui ! Elle se sentait d'humeur à tout ce qui pouvait être positif.

"Voilà, je cherche l'entrée de la LewisNav". Mais j'ai peur d'être perdu."

"Non, non, vous êtes bien sur le chemin, regardez."

Elle se retourna vers le bâtiment en question et désigna une petite porte dérobée qui se glissait dans un angle de mur où trônait l'inscription de l'entreprise en question. Un bref instant inattention où elle se retrouva presque dos à l'homme qui en profita pour la piquer d'une aiguille garnie d'un poison paralysant.

La surprise qui s'empara d'elle à cet instant s'échappa rapidement tandis que le moindre mouvement lui était interdit. La luciole devenait son seul renfort.

[Tsadkiel ! Au port ! Vite ! C'est ur...]

Trop tard, l'homme s'était déjà emparé d'un flacon qu'il passa sous le nez de la Kal'dorei, l'endormant profondément. Parfaitement coordonné, une vingtaine d'hommes armés, le museau couvert d'un masque rouge très distinctif, sortirent à cet instant du hangar, déshabillant leur victime, lui retirant l'entièreté de ses possessions pour les glisser dans un sac, tandis que d'autre la vêtirent assez simplement avant d'emporter le corps inerte vers l'intérieur.

Le rapt ne dura pas plus de quatre minutes.

Volontairement ou par négligence, le portrait robot d'Eryka griffonné sur un parchemin fut abandonné sur les lieux. Et dans les affaires rassemblés de l'Elfe, quatre portraits furent glissé à l'intérieur :

-Eryka
-Khalal
-Tsadkiel
-Aschmédaï

Allonger dans un arbre, ses yeux tourné vers le ciel ou l’aube apparait
Khalal, les yeux rivés dans le lointain, se remémore la soirée, amèrement, incapable de dormir :


CHEEEEEEF !!!

La voix de la rouquine résonne durement à travers les lucioles, mais le son de sa voix exprime la peur et l’inquiétude, que se passe-t-il encore ?

L’explication fut malheureusement courte et amère à digérer :
Eryka enlevé.
Aschmédaï gravement blessé et à l’hospice avec Llyah.
Tsadkiel blessé et à la recherche d’indice pour retrouver Eryka.
Le merdier en somme.

13 fila rejoindre Tsadkiel, Erick et la nouvelle de l’éclat, Nolmé, entrain d’interroger gentiment une infirmière.
La pauvre fini par s’évanouir sans que le moindre mal lui soit fait. Effectivement, voir un worgen reniflé votre main n’a rien de réjouissant. Les informations récupéré montre juste qu’Eryka trahissait honteusement le médecin de guilde par une femme sans défaut notoire et visiblement compétente
Eryka est donc sortie de chez elle sans dommage… une fausse piste…

Alyssa , la seconde piste envisageable après qu’on eu informer Khalal que l’homme capturé un peu plus tôt est un defias, allait devoir donner beaucoup d’explication.
Effectivement après un bref entretient qui aboutie à devoir forcer les rêves et les souvenirs de la jeune femme, 13 appris amèrement que c’est elle qui a dessiné les portraits afin de rechercher des informations sur ses ombres. En voulant se renseigner sur lui et ses silhouettes et par une énième taupe dans leurs services, les défias ont eu accès à leurs portraits.

Vint le tour d’interroger l’assassin. Un sous fifre…un simple exécutant qui ne put dire grand-chose hormis se qu’il était sensé faire : tuer la fille qui devait ramener les affaires d’Eryka a ces membres avec une lettre de menace, si elle parlait trop.
Et un nom : Jena (aillant pas le papier ou j’ai marqué le nom j’éditerais ça) ainsi qu’une boite postale.
Une piste...aussi faible soit elle reste une piste

Bougeant à peine, essayant de faire le vide en lui, de se calmer, Khalal laisse passer un juron
Tout irai bien, personne ne serait laisser à part...
Fermant legerement ses yeux, K. plonge dans le Reve. s’éloigner des pressions, voir si elle reve, si il peut faire quelque chose de plus.