[BG] Journal de la Guerriere d'Ivoire
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[BG] Journal de la Guerriere d'Ivoire
Si on fouille bien dans les affaires de la jeune Draenei, on peut y trouver un vieux journal, a la couverture de cuir tachée et usée par le temps. En voici les écrits.
Mais mon histoire ne commence pas sur le sable des arènes. Mon histoire commence il y a des milliers d'années, sur une planète au nom oublié, meurtrie...
Au commencement de ma vie, je n'étais pas seule. Nous étions deux, deux jumeaux nés du ventre de notre mère. Mon frère jumeau se nommait Eldrais.
Nous avons grandit, deux faces d'un même visage. Nous étions très liés l'un a l'autre. Jamais nous n'étions séparés. Lorsque l'un se blessait, l'autre souffrait. Lorsque l'un était heureux, l'autre riait aussi. Nous étions deux miroirs d'un même être.
Nous étions nés a Nagrand, peu de temps après que les nôtres s'y furent installé. J'ignore tout des ravages qui nous ont fait venir sur ces terres. Je sais seulement que notre père a été emporté par la Légion, et que notre mère nous a protégé, prenant la fuite avec ceux de notre peuple, pour finalement nous retrouver sur Draenor. Là, nous avons grandit sur la seul terre où le cœur de notre mère semblait trouver la paix.
Les années passèrent. Vint le temps des choix. Eldrais désirait devenir Prêtre, pour suivre la voie de la Lumière. Moi, je ne voyait ma vie que par le combat, et entamai un apprentissage de guerrière. Mon frère tenta a maintes reprises de me diriger vers l'enseignement des paladins, mais rien n'y fit.
Pour la première fois les jumeaux prirent un chemin divergeant. Mais cela ne les sépara pas pour autant.
Je gagnai en force et en puissance, tendis que Eldrais devint plus sage et plus serein.
J'aurai due me diriger vers l'armée, mais l'odeur et le bruit qui venaient des arènes de Nagrand était bien plus alléchant.
J'ai commencé par aller se battre de nuit sur le sol de sable, revenant sur ma couche au petit matin pour reprendre ses entrainements. Puis, un jour, j'ai décidé de quitter mon quotidien que j'estimai monotone.
J'ai quitté mon apprentissage, et me suis rendu a l'arène. Là, j'y ai rencontré le Maitre des Gladiateurs. Il avait entendu parler de mes prouesses nocturnes, et ne refusa pas ma venue. Le marché était simple..
« Je te fourni une armure digne des plus grand combattants, ainsi qu'une arme redoutable. Tu auras le gite et le couvert ici, dans l'arène. Mais tu vas devoir me rembourser. Combat pour moi, gagne, et rapporte moi l'argent suffisant pour racheter tout ce que je t'ai donné. Et tu sera libre de partir, et de te battre pour d'autres. »
Ainsi commença ma montée dans les arènes. Je me battait tout le jour. Sans relâche. La nuit ne me servait qu'a m'entrainer d'avantage. Je me battait le jour, sous les yeux des centaines de personnes venue voir les combats.
Petit a petit, j'ai gravit les échelons de la renommée. On me donna le nom de Guerrière d'Ivoire.
Je gagnait beaucoup de mes combats, et amassait des sommes importantes. Mais au lieu de m'en servir pour racheter ma liberté, je me faisait faire de nouvelles armure, forger de nouvelles armes. Mon Maitre était content de moi.
En revanche, mon frère m'en voulait. Il m'en voulait d'avoir fait tout cela en cachette, et d'avoir choisi une vie bien plus « débauchée » a ses yeux que celle qu'il souhaitait pour moi. Il est vrai que je ne menai pas une vie des plus nobles. Le jour je me battait, et le soir, pour fêter les victoire, les gladiateurs faisaient de grandes fêtes dans les arènes, mêlant les boissons et les plats divers. Les plaisirs de la chair s'y trouvaient aussi souvent, mais je m'en désintéressait alors, retournant a mes entrainements.
Mais mon frère, malgrés sa rancune, n'éprouva jamais aucune animosité envers moi. Au contraire, il m'attendait souvent dans l'infirmerie, a la fin des combats, et c'était lui qui soignait mes blessures. Il n'essayait plus de me faire la morale, il avait comprit que j'avais trouvé ma voie.
Cela dura sur un temps qu'aujourd'hui j'ai peine a me rappeler. Des milliers d'années se sont écoulées. Puis, tout changea. Les orcs devinrent peu a peu agressifs.
Un soir, alors que je sortait d'un combat, je ne trouva pas mon frère a l'infirmerie. Je suis sortie de l'arène, et j'ai vu un groupe mêlant orcs et Draenei qui semblaient se provoquer. Je me suis approchée, voyant mon frère parmi eux. Les orcs avaient des yeux de fous. Ils se sont soudain jeté sur nous. J'ai tiré mon épée et me suis battue avec la rage qui me restait de ma journée d'arène. J'étais épuisée. Je n'ai pas vu ce grand orc se diriger vers mon frère. Je ne me suis retournée que pour le voir transpercer Eldrais de part en part avec sa lame. J'ai hurlé, et j'ai sentit monter en moi une haine folle. Je me suis jetée sur l'orc. Je l'ai réduit en tas de chaire sans m'en rendre compte.
J'avais une plaie profonde au ventre, mais je ne la sentait pas.
Quand le combat s'est tut, j'ai couru vers mon frère et l'ai pris dans mes bras. Il avait perdu beaucoup de sang.
« Eldrais.... » ma voix tremblait.
Il a ouvert faiblement les yeux, et m'a sourit.
« Muurha... Tu es aussi belle qu'un rayon de lune, belle comme notre mère... Et tu as en toi la rage de te battre, et la force des titans... Je t'envie.. Tu as trouvé la voie qu'il te faut.. Continu a te battre... »
Sa respiration devenait difficile.
« Mais prend garde a rester toi-même... Fait attention a toi, a ton visage... Ta beauté ne doit pas être entachée par les marques des combats... »
Je ne comprenait pas ce qu'il disait. C'était tellement stupide de parler de ça en un tel moment.
« Chuut, Eldrais.. Tait-toi, reste calme. Ça va aller... »
Il me sourit doucement.
« Soit forte, Muurha. Je m'en vais, mais je continu de veiller sur toi. Pense.. pense a moi.. prit pour moi.... Ne m'oublie.. pas... »
Il s'est éteint dans mes bras. Ses funérailles, avec sa mort, marquaient la fin de mes combats en arène, et le début du combat pour nos vies.
Je n'ai pas de souvenirs clairs de ce qu'il s'est passé après. Je me souvient de combats, de flammes, de sang. Puis nous avons fuit Draenor pour nous écraser sur ce nouveau continent. Nouvelle terre d'exil pour les maudits des dieux...
J'ai perdu la fois et la volonté de me battre pour ma race. J'ai choisi de m'éloigner des miens, pour retrouver le goût de vivre. Il est vain de croire qu'un jour nous repartirons. Et repartir pour où? Pour un nouveau massacre? Non, moi j'ai choisi de reprendre ma vie sur ce continent, et de m'adapter a ses peuples en les découvrant. C'est notre seule chance de survit, a mon sens.
Du sang. Du sable.
De la sueur. Des larmes.
De la sueur. Des larmes.
Tel est le quotidien des gladiateurs qui combattent pour leur honneur et pour leur vie sur le sol poussiéreux des arènes.
Se lever le matin sans savoir si l'on reverra sa paillasse. Se coucher le soir le corps endolorie, et des images de massacre plein la tête.
Combattre, parer, attaquer, toucher. Tuer.
Au fond, c'est ça vivre. Se battre. Encore et toujours. Se battre contre les autres, se battre contre soi. Se battre pour une idée, se battre pour une vie. Se battre pour un personne.
Dans les arènes, les gladiateurs se battent tous un peu pour tout ça. Ils se battent pour leur liberté. Leur droit d'exister.
Voici l'histoire d'une gladiatrice du nom de Muurha. Cette Draenei, dont le temps a fait oublié l'âge, mais pas le nom, combattait il y a de nombreuses vie d'homme sur le sable des Arènes de Nagrand. Cette guerrière avide de sang et de victoire gravit peut a peut les échelons, jusqu'à se placer parmi les meilleurs combattants de ces terres. C'est mon histoire.
Se lever le matin sans savoir si l'on reverra sa paillasse. Se coucher le soir le corps endolorie, et des images de massacre plein la tête.
Combattre, parer, attaquer, toucher. Tuer.
Au fond, c'est ça vivre. Se battre. Encore et toujours. Se battre contre les autres, se battre contre soi. Se battre pour une idée, se battre pour une vie. Se battre pour un personne.
Dans les arènes, les gladiateurs se battent tous un peu pour tout ça. Ils se battent pour leur liberté. Leur droit d'exister.
Voici l'histoire d'une gladiatrice du nom de Muurha. Cette Draenei, dont le temps a fait oublié l'âge, mais pas le nom, combattait il y a de nombreuses vie d'homme sur le sable des Arènes de Nagrand. Cette guerrière avide de sang et de victoire gravit peut a peut les échelons, jusqu'à se placer parmi les meilleurs combattants de ces terres. C'est mon histoire.
Mais mon histoire ne commence pas sur le sable des arènes. Mon histoire commence il y a des milliers d'années, sur une planète au nom oublié, meurtrie...
Au commencement de ma vie, je n'étais pas seule. Nous étions deux, deux jumeaux nés du ventre de notre mère. Mon frère jumeau se nommait Eldrais.
Nous avons grandit, deux faces d'un même visage. Nous étions très liés l'un a l'autre. Jamais nous n'étions séparés. Lorsque l'un se blessait, l'autre souffrait. Lorsque l'un était heureux, l'autre riait aussi. Nous étions deux miroirs d'un même être.
Nous étions nés a Nagrand, peu de temps après que les nôtres s'y furent installé. J'ignore tout des ravages qui nous ont fait venir sur ces terres. Je sais seulement que notre père a été emporté par la Légion, et que notre mère nous a protégé, prenant la fuite avec ceux de notre peuple, pour finalement nous retrouver sur Draenor. Là, nous avons grandit sur la seul terre où le cœur de notre mère semblait trouver la paix.
Les années passèrent. Vint le temps des choix. Eldrais désirait devenir Prêtre, pour suivre la voie de la Lumière. Moi, je ne voyait ma vie que par le combat, et entamai un apprentissage de guerrière. Mon frère tenta a maintes reprises de me diriger vers l'enseignement des paladins, mais rien n'y fit.
Pour la première fois les jumeaux prirent un chemin divergeant. Mais cela ne les sépara pas pour autant.
Je gagnai en force et en puissance, tendis que Eldrais devint plus sage et plus serein.
J'aurai due me diriger vers l'armée, mais l'odeur et le bruit qui venaient des arènes de Nagrand était bien plus alléchant.
J'ai commencé par aller se battre de nuit sur le sol de sable, revenant sur ma couche au petit matin pour reprendre ses entrainements. Puis, un jour, j'ai décidé de quitter mon quotidien que j'estimai monotone.
J'ai quitté mon apprentissage, et me suis rendu a l'arène. Là, j'y ai rencontré le Maitre des Gladiateurs. Il avait entendu parler de mes prouesses nocturnes, et ne refusa pas ma venue. Le marché était simple..
« Je te fourni une armure digne des plus grand combattants, ainsi qu'une arme redoutable. Tu auras le gite et le couvert ici, dans l'arène. Mais tu vas devoir me rembourser. Combat pour moi, gagne, et rapporte moi l'argent suffisant pour racheter tout ce que je t'ai donné. Et tu sera libre de partir, et de te battre pour d'autres. »
Ainsi commença ma montée dans les arènes. Je me battait tout le jour. Sans relâche. La nuit ne me servait qu'a m'entrainer d'avantage. Je me battait le jour, sous les yeux des centaines de personnes venue voir les combats.
Petit a petit, j'ai gravit les échelons de la renommée. On me donna le nom de Guerrière d'Ivoire.
Je gagnait beaucoup de mes combats, et amassait des sommes importantes. Mais au lieu de m'en servir pour racheter ma liberté, je me faisait faire de nouvelles armure, forger de nouvelles armes. Mon Maitre était content de moi.
En revanche, mon frère m'en voulait. Il m'en voulait d'avoir fait tout cela en cachette, et d'avoir choisi une vie bien plus « débauchée » a ses yeux que celle qu'il souhaitait pour moi. Il est vrai que je ne menai pas une vie des plus nobles. Le jour je me battait, et le soir, pour fêter les victoire, les gladiateurs faisaient de grandes fêtes dans les arènes, mêlant les boissons et les plats divers. Les plaisirs de la chair s'y trouvaient aussi souvent, mais je m'en désintéressait alors, retournant a mes entrainements.
Mais mon frère, malgrés sa rancune, n'éprouva jamais aucune animosité envers moi. Au contraire, il m'attendait souvent dans l'infirmerie, a la fin des combats, et c'était lui qui soignait mes blessures. Il n'essayait plus de me faire la morale, il avait comprit que j'avais trouvé ma voie.
Cela dura sur un temps qu'aujourd'hui j'ai peine a me rappeler. Des milliers d'années se sont écoulées. Puis, tout changea. Les orcs devinrent peu a peu agressifs.
Un soir, alors que je sortait d'un combat, je ne trouva pas mon frère a l'infirmerie. Je suis sortie de l'arène, et j'ai vu un groupe mêlant orcs et Draenei qui semblaient se provoquer. Je me suis approchée, voyant mon frère parmi eux. Les orcs avaient des yeux de fous. Ils se sont soudain jeté sur nous. J'ai tiré mon épée et me suis battue avec la rage qui me restait de ma journée d'arène. J'étais épuisée. Je n'ai pas vu ce grand orc se diriger vers mon frère. Je ne me suis retournée que pour le voir transpercer Eldrais de part en part avec sa lame. J'ai hurlé, et j'ai sentit monter en moi une haine folle. Je me suis jetée sur l'orc. Je l'ai réduit en tas de chaire sans m'en rendre compte.
J'avais une plaie profonde au ventre, mais je ne la sentait pas.
Quand le combat s'est tut, j'ai couru vers mon frère et l'ai pris dans mes bras. Il avait perdu beaucoup de sang.
« Eldrais.... » ma voix tremblait.
Il a ouvert faiblement les yeux, et m'a sourit.
« Muurha... Tu es aussi belle qu'un rayon de lune, belle comme notre mère... Et tu as en toi la rage de te battre, et la force des titans... Je t'envie.. Tu as trouvé la voie qu'il te faut.. Continu a te battre... »
Sa respiration devenait difficile.
« Mais prend garde a rester toi-même... Fait attention a toi, a ton visage... Ta beauté ne doit pas être entachée par les marques des combats... »
Je ne comprenait pas ce qu'il disait. C'était tellement stupide de parler de ça en un tel moment.
« Chuut, Eldrais.. Tait-toi, reste calme. Ça va aller... »
Il me sourit doucement.
« Soit forte, Muurha. Je m'en vais, mais je continu de veiller sur toi. Pense.. pense a moi.. prit pour moi.... Ne m'oublie.. pas... »
Il s'est éteint dans mes bras. Ses funérailles, avec sa mort, marquaient la fin de mes combats en arène, et le début du combat pour nos vies.
Je n'ai pas de souvenirs clairs de ce qu'il s'est passé après. Je me souvient de combats, de flammes, de sang. Puis nous avons fuit Draenor pour nous écraser sur ce nouveau continent. Nouvelle terre d'exil pour les maudits des dieux...
J'ai perdu la fois et la volonté de me battre pour ma race. J'ai choisi de m'éloigner des miens, pour retrouver le goût de vivre. Il est vain de croire qu'un jour nous repartirons. Et repartir pour où? Pour un nouveau massacre? Non, moi j'ai choisi de reprendre ma vie sur ce continent, et de m'adapter a ses peuples en les découvrant. C'est notre seule chance de survit, a mon sens.
- Spoiler:
- Je demande aux fervents défenseurs du bg de wow et de l'histoire des draenei d'êtres indulgents si mon bg n'est pas exactement au poil ^^ mais bon, je connais pas bien l'histoire des draenei donc je m'adapte, en m'inspirant des gladiateurs romains et compagnie... pis voilà ^^ et si ça plait pas, tant pis!
Edit: Petite rectification, merci Traori ^^
Dernière édition par Muurha le Jeu 9 Sep - 10:32, édité 6 fois
Muurha- Messages : 26
Date d'inscription : 27/07/2010
Age : 34
Re: [BG] Journal de la Guerriere d'Ivoire
Les pages suivantes sont déchirées, et on peut voir que le peu de mot qu'il reste est taché de larmes.
Dernière édition par Muurha le Mer 8 Sep - 23:20, édité 1 fois
Muurha- Messages : 26
Date d'inscription : 27/07/2010
Age : 34
Re: [BG] Journal de la Guerriere d'Ivoire
Les pages suivants sont écrites de façon plus sèches...
Comme me l'a dit Diel, si je veux oublié, la potion ne fera pas tout. Je dois faire un travail sur moi. Et donc déchirer ces pages de souffrance. J'ai fais le choix d'oublier, et de devenir quelqu'un d'autre. La vrai Muurha dort, pendant qu'une autre tente de se soigner.
Mon frère doit pleurer d'où il est....
Comme me l'a dit Diel, si je veux oublié, la potion ne fera pas tout. Je dois faire un travail sur moi. Et donc déchirer ces pages de souffrance. J'ai fais le choix d'oublier, et de devenir quelqu'un d'autre. La vrai Muurha dort, pendant qu'une autre tente de se soigner.
Mon frère doit pleurer d'où il est....
Muurha- Messages : 26
Date d'inscription : 27/07/2010
Age : 34
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